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Interventions sur "médecin" de Jean-Luc Préel


204 interventions trouvées.

...lement montré que les cent objectifs de santé énumérés par la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique n'étaient pas réellement pris en compte. Travaillez-vous en coordination avec les agences régionales de santé ? Quelles relations entretenez-vous avec l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, l'assurance maladie, l'Éducation nationale et la médecine du travail ? Il paraît en effet difficile d'élaborer une politique de prévention sans liens avec la médecine du travail ainsi qu'avec l'Éducation nationale. À cet égard, menez-vous des actions spécifiques en direction des jeunes ?

Vos contrats collectifs comportent-ils un volet prévention ? Quelles relations entretenez-vous avec la médecine du travail ?

Connaissant les difficultés d'une coordination avec la médecine scolaire et l'Éducation nationale, quelles sont les actions que vous menez en faveur de la petite enfance ? Quelles sont vos relations avec la Mutuelle générale de l'Éducation nationale et les infirmières ? Est-il possible d'améliorer la coordination entre tous les acteurs de la prévention ?

... populations défavorisées qui n'y ont pas accès. Or c'est à elles que doit s'adresser la prévention. Quant au dépistage du cancer du col de l'utérus, la vaccination des jeunes filles ne fait pas l'unanimité. Les exemples que vous avez cités illustrent un certain nombre de difficultés : la durée des contrats, les relations avec la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, la médecine du travail et l'Éducation nationale. Je retiens également la difficulté de renforcer les initiatives locales prises par des assurances complémentaires santé. Il faut favoriser de telles initiatives ainsi que les campagnes visant à diminuer la mortalité prématurée évitable, qui doit être l'une de nos priorités de santé publique.

Des réunions sont-elles organisées entre les médecins chefs des trois régimes rassemblés dans l'Union nationale des caisses d'assurance maladie ?

... avec la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, avec les régimes complémentaires, qui ont souvent leurs propres programmes de prévention, mais aussi avec les associations de terrain ? Comment les associez-vous à vos programmes de prévention et d'éducation ? Une prévention au niveau régional est-elle possible en l'absence de relations avec l'Éducation nationale et avec la médecine du travail ? Parmi les priorités nationales pour peu qu'elles soient vraiment définies puisque la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique en énumère une centaine ! , incluez-vous la mortalité prématurée évitable dans vos priorités ? Enfin, doit-on avoir des politiques régionales de prévention, sachant qu'entre le Nord-Pas-de-Calais et l'Île-de-France, par ex...

L'Éducation nationale ayant peu de moyens, la santé des enfants n'est peut-être pas sa première priorité Les infirmières et les médecins scolaires sont devenus rares. Comment dès lors coordonner éducation et santé ? Alors que les infirmières hospitalières appartiennent à la catégorie A de la fonction publique, les infirmières scolaires relèvent de la catégorie B. Comment, dans ces conditions, l'Éducation nationale peut-elle s'y prendre pour les recruter ?

Votre expérience locale en matière de prévention et d'éducation à la santé nous intéresse particulièrement, en effet. Quelles relations entretenez-vous avec l'agence régionale de santé d'Île-de-France, mais également avec l'Éducation nationale et avec la médecine du travail ? Comment appliquez-vous vos politiques de prévention ? Enfin, qu'attendez-vous des indicateurs de performance inscrits dans la nouvelle convention médicale ?

Les « passeports Cigogne et Bout'chou » mentionnent un guide de prévention et d'informations administratives à destination des femmes enceintes mais, également, l'existence d'un entretien individuel. Qu'apportez-vous de plus qu'un gynécologue ou un médecin traitant ?

Vous jouez un rôle important auprès des médecins avec les délégués de l'assurance-maladie. Comment envisagez-vous votre mission de responsable du suivi des indicateurs de performance ?

Comment organiser une prévention efficace si l'on n'entretient pas de relations suivies avec la médecine du travail, la protection maternelle et infantile et l'Éducation nationale ?

Dans son rapport, la Cour des comptes estime que la politique de prévention manque d'un pilotage national. Or vous êtes en charge de celui des agences régionales de santé et celles-ci sont devenues les responsables uniques de la santé au niveau régional. Vous êtes donc le chef d'orchestre ! Cependant, la santé scolaire, comme la protection maternelle et infantile et la médecine du travail, manquent de personnels, de moyens et de coordination. Que pensez-vous du rôle du Haut conseil de la santé publique ? En d'autres termes, qui doit définir la politique de santé dans notre pays, notamment la politique de prévention ? Qui doit être chargé de sa coordination ?

Il est parfois difficile de distinguer la prévention telle que la pratique un médecin de premier recours et les actions de prévention stricto sensu. Qui définit les sous-objectifs fixés dans le cadre de l'objectif national de dépenses d'assurance maladie ? Votre secrétariat général suit-il l'utilisation des moyens financiers attribués aux agences régionales de santé ? Comment peut-on aller vers davantage de fongibilité ?

...ce à partir d'indicateurs de qualité, comme pour la nouvelle convention médicale. Je voulais saluer cette évolution pour les pharmaciens eux-mêmes, mais aussi parce que, compte tenu de la démographie médicale, il est important que toutes les professions de santé puissent jouer pleinement leur rôle auprès des patients, permettant ainsi de redonner, dans la mesure du possible, du temps médical aux médecins.

...sions auxquelles sont soumises les autorités sanitaires rejoint les déclarations qu'a faites devant nous M. Hubert Allemand. L'industrie pharmaceutique aurait réussi à obtenir un abaissement des niveaux de glycémie et de tension artérielle reconnus sans risques, ce qui a eu pour effet d'augmenter le niveau de gravité apparent de certains cas de diabète et d'hypertension artérielle, conduisant les médecins à les traiter par voie médicamenteuse plutôt qu'en prescrivant un régime alimentaire sans sel ou une pratique sportive. L'indépendance des autorités chargées de fixer ces normes constitue donc un enjeu crucial.

Nous devons nous diriger vers la prescription en DCI. Mais elle est compliquée et, pour qu'elle soit effective, il est important que les médecins disposent de logiciels de prescription. Pour que ceux-ci n'entraînent aucun risque, ils doivent être certifiés par un organisme, par exemple la Haute Autorité de santé. Cela me semble important pour l'avenir.

...sentiel de réformer la pharmacovigilance, qui est sans doute la clef de la sécurité sanitaire. Elle doit être revue aux niveaux de la déclaration, de l'étude et de ses conséquences. La déclaration de l'effet néfaste ou inattendu doit pouvoir être effectuée par toute personne en ayant connaissance : le patient, bien sûr, les associations de patients, les professionnels de santé, que ce soient des médecins, des pharmaciens ou des infirmières. Souvent, l'effet néfaste n'apparaît que lorsque le produit est consommé en grande quantité, en association avec d'autres médicaments qui peuvent être, par exemple, des inducteurs enzymatiques. Cette déclaration doit être simplifiée. Lors des auditions sur le Mediator, nous avons vu que beaucoup de professionnels de santé ne font actuellement pas de signaleme...

Le problème me paraît important. Aujourd'hui, tout le monde est à peu près d'accord pour dire que les étudiants en médecine sont mal formés s'agissant de la pharmacologie et de la thérapeutique. Or il est essentiel qu'ils soient formés correctement à toute la pharmacologie et à toute la thérapeutique puisqu'ils seront, demain, les prescripteurs des médicaments. Nous proposons donc que l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, en collaboration avec la direction générale de l'offre de soin...

...cadrement de la visite médicale. Chacun sait que la visite médicale joue un rôle important dans l'information, mais aussi dans la promotion du médicament. Le ministre a souhaité tout à l'heure faire une différence très importante entre l'information et la promotion. Le laboratoire, conscient de la valeur de son produit et compte tenu de la durée des brevets, souhaite le promouvoir en informant le médecin pour l'inciter à le prescrire. Cela va de soi. Quoi de plus normal de la part du laboratoire ? Les visiteurs médicaux sont des professionnels rémunérés en partie en pourcentage par le laboratoire, ce qui pose effectivement un problème. Une charte de la visite médicale tente de régler le problème éthique. Il reste à contrôler son application. Il est vrai que nous avons été étonnés et choqués en co...