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Interventions sur "médecin" de Jean-Luc Préel


204 interventions trouvées.

Un compte rendu de la visite des six ans et des douze ans est-il adressé aux parents et au médecin traitant ?

Lors de la visite des six ans, l'enfant présente normalement son carnet de santé : celui-ci est-il bien tenu ? C'est important car le médecin traitant pourra y prendre connaissance de l'avis donné par le médecin scolaire.

Quel rôle joue la médecine scolaire dans le diagnostic et le suivi d'un handicap, d'ordre psychomoteur notamment, pouvant donner lieu à l'intervention d'un auxiliaire de vie scolaire ? Quelles sont les relations avec le spécialiste ?

Quel est le nombre de médecins et d'infirmières scolaires ? Combien y a-t-il de postes disponibles ? Existe-t-il des difficultés de recrutement ?

Les représentants des communes et des conseils généraux que nous avons auditionnés se sont plaints d'une certaine déshérence de la médecine scolaire dans le domaine de l'éducation à la santé. Certes, l'enseignement primaire relève de la compétence des communes et l'enseignement dans les collèges de celle des départements, mais ceux-ci n'ont pas les moyens de se substituer à l'État dans cette mission indispensable. Par ailleurs, les médecins libéraux ne pourraient-ils pas participer à la médecine scolaire ?

...s soins, mais mauvais en matière de prévention. Dans sa communication, la Cour des comptes montre qu'il est difficile d'identifier les moyens consacrés à cette dernière : la fourchette de dépenses qu'elle fournit oscille d'un milliard d'euros correspondant à la prévention individualisée comme telle à dix milliards d'euros toutes actions confondues. De fait, les consultations données par les médecins comportent, au-delà des soins, une dimension préventive. Que pensez-vous du rôle joué par la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, avec son fonds de prévention, d'éducation et d'information sanitaires et ses centres d'examen de santé ? Quelle est votre opinion sur l'organisation actuelle du dépistage, en particulier celui du cancer de la prostate qui a fait l'objet de ...

Tout le monde reconnaît que la médecine scolaire est quasiment inexistante : comment dès lors faire intervenir le médecin traitant, par exemple pour prévenir les addictions ? Sous la forme de consultations de prévention ? Et, s'agissant des actifs, ne pourrait-on imaginer un partage des tâches avec le médecin du travail, celui-ci se consacrant à juger de l'aptitude au poste tandis que le généraliste serait compétent pour l'aptitude au...

Vous appelez de vos voeux une politique de santé globale et de grandes campagnes nationales conduites par le ministère de la santé : comment pourriez-vous vous impliquer dans celles-ci et accroître votre efficacité auprès des patients et des familles que vous rencontrez ? Compte tenu des difficultés rencontrées par la médecine scolaire et par la médecine du travail, quel peut être votre rôle au titre de la prévention primaire, secondaire et tertiaire ?

Le taux de dépistage organisé du cancer du sein fait partie des indicateurs. Comment aller au-delà du niveau actuel, sachant que beaucoup de femmes sont réticentes à un tel examen ? Et que se passera-t-il pour le médecin traitant si son pourcentage de dépistage n'augmente pas ? Par ailleurs, s'agissant du dépistage du cancer de la prostate, comment se fait-il que certains médecins prescrivent aujourd'hui des dosages de PSA pour des hommes de soixante-dix ou soixante-quinze ans ?

Dans certaines spécialités, le médecin prescrit lui-même les examens qui le font vivre : ainsi, pour un gastro-entérologue, les fibroscopies, coloscopies et autres écho-endoscopies. N'y a-t-il pas là des conflits d'intérêts regrettables ? Par ailleurs, s'agissant des vaccinations obligatoires, pourquoi les rappels ne sont-ils pas systématiquement faits chez les jeunes puisque vous connaissez leur dossier médical ? Y a-t-il des rétice...

Les pharmaciens souhaitent manifestement devenir des acteurs à part entière de la santé publique et participer davantage, à ce titre, au suivi de maladies chroniques ainsi qu'à la prévention. Comment envisagez-vous votre coopération avec les médecins, tentés de défendre leur périmètre ?

Cette précision est en effet importante. Les médecins n'ont pas toujours accès à certaines populations. À cet égard, madame Catherine Morel, comment travaillez-vous avec le secteur social, puisque vous avez mentionné ce point ?

Si cette limitation à quatre mois paraît suffisante pour les médicaments, elle ne l'est pas, en effet, pour les vaccins. Quoi qu'il en soit, le dossier pharmaceutique n'est pas encore obligatoire ; il subsiste aussi le principe selon lequel c'est au médecin traitant de suivre son patient.

La Cour des comptes a montré qu'il y avait un défaut de pilotage de la prévention au niveau national. Il n'y a pas de vraie coordination entre les caisses d'assurance maladie, l'Éducation nationale, la médecine du travail, entre autres. Qu'en pensez-vous ? Comment améliorer le système ?

La Cour des comptes a montré la difficulté de définir le financement de la prévention, les montants qui lui sont destinés allant de 1 à 10 milliards d'euros selon les bases retenues. Avez-vous une idée de ce qu'est la prévention ? Le médecin traitant, qui est payé à l'acte, ne mène-t-il pas aussi une action de prévention avec ses patients ?

...acobine. Vous dites qu'il faut plus d'autonomie et de fongibilité, et qu'à cet égard la création du fonds d'intervention régional constitue un progrès. Mais vous avez aussi indiqué qu'il y avait des difficultés pour distinguer la prévention et le soin à proprement parler. La logique de la création des agences régionales de santé, qui reviennent sur la séparation entre la prévention, les soins, la médecine de ville, l'hôpital, le sanitaire, le médico-social, devrait conduire à créer des objectifs régionaux de dépenses d'assurance maladie, qui leur donneraient une véritable autonomie. On m'a expliqué que ce serait très compliqué à mettre en place. J'ai le sentiment, mais c'est peut-être un peu simpliste, qu'il suffirait de donner à chaque région pour 2012 ce qu'elles ont perçu dans le secteur de la...

...ie, j'ai proposé de reprendre les bases historiques pour des raisons de simplicité. Peut-être suffirait-il de prévoir un taux d'évolution et de corriger les disparités en prenant des critères simples comme notamment la morbidité, la mortalité et l'âge de la population. Quant à la prévention, comment la pratiquer dans de bonnes conditions si l'on ne prend pas en compte l'Éducation nationale et la médecine du travail ? Comment peut-on coordonner la santé, l'Éducation nationale et la médecine du travail en termes financiers et d'efficacité ?

...u montant du fonds de prévention. Puisqu'il n'y a plus de conseil d'administration, puisque les partenaires sociaux ne décident plus, puisque son directeur est nommé en conseil des ministres, quelle est la légitimité de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés ? N'est-elle pas devenue aujourd'hui une simple agence plus ou moins indépendante ? Elle s'occupait surtout de la médecine de ville, mais son directeur souhaitant à présent s'occuper aussi de l'hôpital, fonctionnera-t-elle en harmonie complète avec le ministère ?

...aine dernière, a pourtant été évoquée une expérience tout à fait enrichissante, conduite par Groupama et la Mutualité sociale agricole, consistant à mettre en place un rétinographe mobile afin de réaliser des examens de fond de l'oeil dans les zones rurales pour mieux y suivre les cas de diabète et d'hypertension artérielle. Les informations ainsi recueillies étaient ensuite transmises, par « télémédecine », à un ophtalmologue chargé de les interpréter. Mais cette expérience s'est heurtée à la difficulté de prendre contact avec les patients concernés en raison d'une mauvaise connaissance du public potentiel. Comment éliminer ce type de frein aux actions de prévention ? Ne faut-il pas lever l'anonymat afin de pouvoir s'adresser aux seuls patients visés ?

...uratives au détriment des actions de prévention. La Cour des comptes préconise dans ce domaine une politique coordonnée et « pilotée ». Votre organisme joue un rôle important auprès d'une population spécifique en faveur de laquelle il déploie déjà des actions de prévention. Comment, selon vous, distinguer la prévention du soin ? En indiquant à un patient comment améliorer son hygiène de vie, un médecin n'exerce-t-il pas aussi une action de prévention ? La Cour des comptes estime ainsi, dans une fourchette large, le montant des dépenses de prévention entre un et dix milliards d'euros. Quelle est votre participation aux fonds dédiés à la prévention ? Quelles évolutions attendez-vous de la création du fonds d'intervention régional ?