Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "dépistage" de Jean-Luc Préel


35 interventions trouvées.

C'est l'un des problèmes qu'il nous faudra résoudre. Mais venons-en à d'autres questions plus précises. S'agissant du cancer du sein, la Cour des comptes dénonce le système en vigueur, qui fait coexister un dépistage organisé, avec la certification des mammographes et la garantie d'une double lecture, et un dépistage individuel. Comment remédier à ce problème, si ce n'est en demandant que l'on applique les mêmes critères au dépistage individuel ? Par ailleurs, le dépistage organisé ne touche que 50 % des femmes concernées, ce qui est insuffisant pour remporter le succès que l'on pourrait espérer. Comment l'am...

On connaît les causes, notamment psychologiques, de la faiblesse du dépistage. Mais on a surtout du mal à atteindre certaines femmes qui sont un peu « hors circuit », celles qui sont peu suivies et appartiennent plutôt aux milieux défavorisés. Il en est d'ailleurs de même du dépistage du cancer du col utérin. S'agissant du cancer du sein, la Cour des comptes a insisté sur le fait que l'on risquait de dépister des petits cancers qui n'évolueraient pas ou peu. Je ne compren...

...jourd'hui, un éclatement des flux permet aux complémentaires d'intervenir. Or la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés est en train de mettre en place un nouveau système informatique qui évitera cet éclatement et qui retirera aux complémentaires des informations qu'elles possèdent déjà. Par ailleurs, Groupama a mis en place, notamment dans le département des Ardennes, un dépistage du fond d'oeil pour des patients souffrant de diabète et d'hypertension artérielle : un rétinographe mobile envoie par TéléSanté les clichés à un ophtalmologue, pour qu'il les interprète. L'initiative est intéressante. Le problème est que l'on ne sait pas qui, localement, souffre de diabète ou d'hypertension artérielle. Comment faire pour mieux connaître la population intéressée ? On pourrait ima...

L'inscription du dépistage de l'hémochromatose dans la nomenclature a permis d'en autoriser le remboursement. Le problème est de le prescrire à bon escient, ce qui relève de la responsabilité du médecin et de la Haute Autorité de santé, et nécessite un contrôle des bonnes pratiques.

La situation est complexe. D'une part, au niveau régional, où les agences de santé sont chargées à la fois du soin et de la prévention, il existe de fortes inégalités en matière de taux de suicide ou d'alcoolisme par exemple. Par ailleurs, la prévention doit inclure le dépistage : comment un délégué interministériel pourrait-il intervenir sur le dépistage du cancer de la prostate, par exemple ? Il nous faut trouver une solution viable

... toutes actions confondues. De fait, les consultations données par les médecins comportent, au-delà des soins, une dimension préventive. Que pensez-vous du rôle joué par la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés, avec son fonds de prévention, d'éducation et d'information sanitaires et ses centres d'examen de santé ? Quelle est votre opinion sur l'organisation actuelle du dépistage, en particulier celui du cancer de la prostate qui a fait l'objet de critiques de la cour ? Quel est votre point de vue sur le système de prévention français ? Comment pourrait-on l'améliorer ? Quelles relations sont possibles entre les médecins traitants et les médecins scolaires, ou les médecins du travail ?

Le taux de dépistage organisé du cancer du sein fait partie des indicateurs. Comment aller au-delà du niveau actuel, sachant que beaucoup de femmes sont réticentes à un tel examen ? Et que se passera-t-il pour le médecin traitant si son pourcentage de dépistage n'augmente pas ? Par ailleurs, s'agissant du dépistage du cancer de la prostate, comment se fait-il que certains médecins prescrivent aujourd'hui des dosages...

Le dépistage du taux de PSA est l'un de ceux qui posent le plus de problèmes, car on le réserve souvent aux hommes de plus de soixante-dix ans.

Si l'on va jusqu'au bout de votre raisonnement, ne risque-t-on pas d'aboutir à des situations paradoxales : renoncer à l'État réparateur ne revient-il pas à dire que c'est au fumeur de payer pour son cancer du poumon ? Et regretter que les populations les plus favorisées soient les principales bénéficiaires des campagnes de prévention et de dépistage doit-il conduire à ne rien entreprendre ? Comment toucher les personnes les plus éloignées des systèmes de soin ?

Comment concevez-vous la répartition des tâches entre l'État et la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés ? Vous contrôlez l'utilisation du Fonds national de prévention d'éducation et d'information sanitaires ; une convention a instauré une rémunération à la performance, en fonction d'indicateurs relatifs, notamment, au dépistage et à la vaccination. Êtes-vous intervenu pour définir ceux-ci ou la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salariés en a-t-elle discuté directement avec les professionnels ?

Dans sa communication, la Cour des comptes est assez critique sur le dépistage du cancer. Doit-on dépister des petites tumeurs qui ne seraient pas évolutives ? Seulement, et c'est un médecin qui vous le demande, comment sait-on qu'une petite tumeur ne va pas évoluer ? Et le dosage du taux de PSA (antigène prostatique spécifique), est-il vraiment toujours utile pour détecter le cancer de la prostate ? Mais j'aimerais évoquer également un secteur qui me préoccupe, celle de l...

Je voudrais revenir sur le dépistage du cancer du sein. Malgré la campagne nationale, les taux de dépistage sont encore trop faibles. Que propose la direction générale de la santé pour convaincre les femmes qui ne se sentent pas concernées ? Selon le professeur Hubert Allemand, l'industrie est parvenue à faire diminuer, au niveau mondial, les normes en matière de diabète, d'hypertension artérielle ou de cholestérol admis. Qu'en pen...

Si vous disposez d'un document reprenant l'ensemble de ces éléments, nous serions heureux d'en disposer. J'aimerais interroger le président de la Haute Autorité de santé en même temps que le cancérologue qu'il est sur le dépistage des cancers, auquel la Cour des comptes a consacré un chapitre de sa communication. S'agissant du cancer du sein, nous savons que le nombre insuffisant de femmes dépistées ne permet pas de parler d'un véritable « retour » en termes d'amélioration de la santé.

L'hypertension artérielle a été retirée de la liste des affections de longue durée. Cela fait-il suite à une recommandation de la Haute Autorité de santé ? Qu'en pensez-vous ? Disposez-vous de référentiels pour le dépistage à la naissance des pathologies du jeune enfant ? Je vous pose cette question car nous venons de voter une disposition visant à généraliser le dépistage précoce des troubles de l'audition. Or de telles dispositions ne me paraissaient pas nécessaires : ce dépistage doit faire partie de ceux qui sont automatiquement mis en oeuvre à la naissance. Que pensez-vous enfin de la médecine prédictive ? Est...

Si je comprends bien, il n'est pas question d'intégrer la médecine prédictive dans le dépistage organisé ?

La double lecture et la qualité des mammographies constituent un progrès. Mais il me semble que les femmes qui se font dépister aujourd'hui sont celles qui étaient déjà suivies, et que l'on a beaucoup de peine à atteindre les populations dites défavorisées, qui ne sont pas spontanément intéressées par le dépistage. Cela dit, le cancer du sein pose des problèmes compliqués, au contraire du cancer de la prostate. Je comprends d'autant moins les difficultés que l'on rencontre en ce domaine. Nous savons qu'à partir d'un certain âge, le dosage du taux de PSA (Prostate Specific Antigen) ne présente pas d'intérêt. Pourtant, on continue à le pratiquer, avec pour conséquence des interventions chirurgicales inutile...

Quel rôle a joué l'assurance maladie dans la mise en place des indicateurs concernant le dépistage du cancer du sein ? La décision vient-elle de l'assurance maladie elle-même ou du ministère ? Par ailleurs, nous avons auditionné la semaine dernière des représentants de Groupama. Cet assureur a passé avec la Mutualité sociale agricole un accord portant sur un rétinographe mobile, qui permet de transmettre par TéléSanté à un ophtalmologiste les clichés des examens de patients souffrant de diabè...

Que pensez-vous des critiques formulées par la Cour des comptes à propos du dépistage des cancers du sein et de la prostate ?

Sachant que le taux de participation au dépistage du cancer du sein reste faible dans notre pays, quelles actions menez-vous pour inciter les femmes à se faire dépister ? Comment expliquez-vous que certaines d'entre elles n'aillent pas se faire dépister ? Est-ce par crainte ou par négligence ?