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...'a jamais manqué aucun rendez-vous avec l'histoire, peuvent être regardés comme les liens originels à partir desquels on refondera le pacte de cohésion national. On s'occupe des banlieues et des villes, et l'on a raison. Mais s'occupe-t-on aussi facilement des campagnes ? Heureusement que l'Assemblée nationale existe, car elle est l'un des rares endroits où l'on peut encore parler librement de l'agriculture, du milieu rural, des campagnes. Partout ailleurs, par crainte de paraître un peu ringard, on se croit obligé d'employer à tout bout de champ l'expression de « développement durable » ou « raisonnable » et « équilibré ».
... et Mme la secrétaire d'État à laquelle je rends hommage sur un sujet aussi difficile. Mais, malheureusement, nous n'avons pas respecté le bon timing dans cette affaire. Nous l'avions demandé sous la précédente législature lors de l'examen du texte sur le développement des territoires ruraux Patrick Ollier s'en souvient sans doute : nous aurions dû discuter d'une loi cadre sur l'avenir de l'agriculture française et tout remettre à plat. La question des OGM aurait alors fait l'objet d'un débat plus apaisé et nous aurions pu apporter des solutions que nous ne sommes pas en mesure de faire aujourd'hui. Quel dommage ! En attendant, je constate que le nombre des exploitations agricoles en France diminue chaque jour
La pluriactivité, qui est le socle de notre agriculture, est en train de disparaître, et nous sommes en train de nous faire du mal inutilement. Quel dommage de ne pas avoir commencé par une grande loi cadre sur l'agriculture et la citoyenneté en France ! Pour ma part, je ne voterai pas ce projet de loi. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)