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Interventions sur "afghanistan" de Jean-Claude Viollet


10 interventions trouvées.

... des actions civilo-militaires revient régulièrement dans nos débats sans que j'observe de réel progrès sur le volet promotion de nos intérêts économiques. Nous faisons toujours le même constat : nous nous investissons militairement mais sur le plan économique, nous ne retirons jamais les dividendes de notre action, contrairement à nos partenaires. Nous avons raté des opportunités au Kosovo et en Afghanistan. Il en sera certainement de même en Libye. Il ne s'agit pas d'un modèle anglo-saxon puisque les Allemands sont très présents économiquement même si leurs forces n'interviennent pas. Nous disposons pourtant des organisations adéquates, à commencer par les groupements professionnels ou les chambres de commerce et d'industrie : elles sont parfaitement armées pour promouvoir nos intérêts économiques....

L'Afghanistan est le premier théâtre sur lequel aient été déployés à la fois des drones tactiques et des drones de moyenne altitude et longue endurance (MALE). L'expérience a montré à quel point ces deux systèmes étaient complémentaires et sont aujourd'hui incontournables dans ce type d'opérations. Or, pour chacun d'eux, une rupture capacitaire est prévisible dans l'avenir. Les crédits qui leur sont consacrés ...

L'action du représentant spécial est utile pour la décision politique car les problématiques doivent être appréhendées dans leur globalité, dans une perspective transversale. En Afghanistan comme ailleurs, une guerre ne se gagne plus en écrasant l'adversaire. L'action militaire vise plutôt à créer un rapport de forces favorable au développement et à la réconciliation nationale. Les élections législatives et locales qui étaient prévues pour 2010 ont été reportées. Or, elles devront bien être organisées un jour. Nos entreprises sont très peu présentes sur la plupart des théâtres d'op...

...rit des ambitions internationales qui se sont notamment traduites par un développement externe aux États-Unis. Le gouvernement italien s'intéresse aux drones de combat, mais aussi au segment MALE. Il a ainsi manifesté son intérêt pour le projet britannique Mantis même si, en attendant de développer des capacités propres, il a acheté des drones américains Predator A et B, déployés en Irak puis en Afghanistan. L'OTAN conduit le programme AGS qui vise à se doter d'une capacité autonome en drones HALE de huit vecteurs et 15 stations sol, dont 11 mobiles. Les premières capacités seront livrées en 2012 et les dernières en 2014. L'Allemagne en finance 29,4 %, soit environ 400 millions d'euros. Si la France s'est retirée de ce programme en 2007, elle reste liée en termes d'interopérabilité. Notre pays a q...

Cette vision transverse de la situation est tout à fait intéressante. Pour quelqu'un comme moi qui ai voté le maintien des troupes françaises en Afghanistan tout en demandant une clarification du positionnement de la France, l'adoption de la stratégie globale qui vient d'être évoquée est une bonne chose. Il est aussi important de dire que nous menons une lutte, et non pas une guerre, contre le terrorisme, car cela permet de souligner qu'il ne s'agit pas seulement de conduire des actions militaires. Je m'interroge sur la situation actuelle de la sécu...

...e entreprise, je me dis qu'il y a matière à débat. Nous ne sommes plus en 1949, ni en 1966. Quelle est aujourd'hui notre idée du nouveau concept stratégique de l'OTAN ? Cela n'a pas été clairement énoncé. Il faudra dire aux Françaises et aux Français ce que nous entendons négocier. Initialement, le concept stratégique concernait l'Europe et l'Atlantique Nord. Aujourd'hui, nous sommes présents en Afghanistan aux côtés de l'Alliance. Demain, nous serons peut-être sur d'autres terrains plus lointains encore, qui concernent naturellement l'Europe et la France, mais aussi l'ensemble du monde. De ce point de vue, l'Alliance atlantique est-elle le bon périmètre pour mobiliser les forces contre le terrorisme, par exemple ? A quel niveau sera fixé l'engagement des différents partenaires de l'Alliance ? Les m...

La lutte contre la drogue et le crime se mène certes en Afghanistan, mais également au-delà, car nous sommes confrontés à un marché, dont les acteurs ne se trouvent pas qu'en Afghanistan ou dans les zones immédiatement limitrophes. Sans doute les pays de la coalition gagneraient-ils à mener une action transversale sur l'ensemble des acteurs du marché, y compris sur leur propre territoire. Il existe plusieurs manières de tarir les marchés, notamment en s'attaquant...

La lutte contre la drogue et le crime se mène certes en Afghanistan, mais également au-delà, car nous sommes confrontés à un marché, dont les acteurs ne se trouvent pas qu'en Afghanistan ou dans les zones immédiatement limitrophes. Sans doute les pays de la coalition gagneraient-ils à mener une action transversale sur l'ensemble des acteurs du marché, y compris sur leur propre territoire. Il existe plusieurs manières de tarir les marchés, notamment en s'attaquant...

...spondent à l'urgence d'une intervention à l'extérieur. Hier, lors des universités d'été de la défense, j'ai indiqué qu'il nous faudrait prendre la responsabilité politique de dire au Gouvernement que s'il en était besoin, les acquisitions et locations de matériel devaient être faites sur la ligne budgétaire consacrée aux OPEX. De deux choses l'une : ou bien l'on considère qu'il y a des besoins en Afghanistan, et on les satisfait par ce biais, ce qui permet à nos forces de remplir leur mission ; ou bien on ne les satisfait pas, et il ne faut pas envoyer de forces ! Mais ce n'est pas de votre responsabilité, mon général : c'est notre responsabilité de parlementaires, et c'est la raison pour laquelle je tenais à évoquer ici ces deux points.

...spondent à l'urgence d'une intervention à l'extérieur. Hier, lors des universités d'été de la défense, j'ai indiqué qu'il nous faudrait prendre la responsabilité politique de dire au Gouvernement que s'il en était besoin, les acquisitions et locations de matériel devaient être faites sur la ligne budgétaire consacrée aux OPEX. De deux choses l'une : ou bien l'on considère qu'il y a des besoins en Afghanistan, et on les satisfait par ce biais, ce qui permet à nos forces de remplir leur mission ; ou bien on ne les satisfait pas, et il ne faut pas envoyer de forces ! Mais ce n'est pas de votre responsabilité, mon général : c'est notre responsabilité de parlementaires, et c'est la raison pour laquelle je tenais à évoquer ici ces deux points.