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Interventions sur "dette" de Jean-Claude Sandrier


3 interventions trouvées.

...ts des entreprises. De l'argent, il y en a : il faut aller le chercher là où il est. Quant aux 70 000 logements supplémentaires annoncés, il ne s'agit que d'un rattrapage de la baisse de la construction. Enfin, vous pressurez tellement les collectivités locales que leurs élus, de quelque bord qu'ils soient, s'en plaignent. En réalité, l'effort que vous leur demandez n'est qu une incitation à s'endetter davantage. Bref, vous présentez un plan sans véritable efficacité économique. Les inégalités continueront de se creuser et les effets pervers ne manqueront pas de se faire sentir : en deux ans, la dette aura doublé. Ce plan ne comporte aucune mesure de fond : rien sur le contrôle des banques et du crédit, rien ou presque sur les paradis fiscaux, rien pour inverser ou même stopper la baisse de l...

...oujours raison face à ceux qui n'y comprennent rien. Le gauchisme aussi soudain que pathétique du Président de la République et du Gouvernement ne trompera personne surtout lorsque l'on sait ce qu'a proposé Nicolas Sarkozy en avril 2007, à genoux devant son grand modèle, le capitalisme américain : « Les ménages français sont aujourd'hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le crédit hypothécaire pour les ménages. Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l'hypothèque ét...

Ils ajoutent : « C'est un moyen douloureux mais efficace de mobiliser les énergies pour faire des économies on voit d'ailleurs lesquelles et négocier avec les syndicats en position de force. » J'ajouterai : en entonnant le refrain de la dette qui pèse sur l'avenir de nos enfants. Au cas où ce calcul serait le vôtre, je tiens à dénoncer l'imposture d'une dette fabriquée ou plutôt choisie. À cet effet, je ne donnerai qu'un chiffre : le somptueux cadeau fiscal fait en vingt ans aux entreprises et qui atteint 450 milliards d'euros presque la moitié de la dette , et pour quel résultat ! De plus faut-il le redire ? , la dette nette ...