Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions sur "turquie" de Jacques Myard


4 interventions trouvées.

A vous entendre, on comprend qu'en réalité personne ne sait où l'on va : on condamne et on donne des conseils mais la répression suit son cours ; la réforme pourrait avoir lieu mais on en doute car une grande tribu alaouite ne lâchera rien ; personne n'interviendra de l'étranger, la Turquie pas davantage qu'un autre pays, et nous n'avons pas les moyens diplomatiques de forcer le destin... En résumé, la société syrienne est une société bloquée, et personne ne sait comment la situation évoluera. S'agissant des chrétiens, vous me semblez bien optimiste. En effet, de très nombreux témoignages nous sont parvenus, avant le déclenchement des événements en Syrie, qui soulignaient la pressi...

La question de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne est posée depuis quelque temps dans des termes erronés. En effet, si l'on considère la durée du processus d'adhésion, il est clair que l'Union européenne telle qu'elle existe aujourd'hui n'existera plus dans dix ou quinze ans. C'est une évidence. Il y a cependant une ambiguïté, et je rejoins sur ce point Richard Mallié, c'est que notre aide à la Turquie est inscrite dans ...

La Turquie est turque, comme elle l'a rappelé en refusant l'autorisation de survol de son territoire aux avions américains lors de la guerre d'Irak de 2003. La Turquie défend ses intérêts stratégiques qui lui sont dictés par sa géographie, ce qui est parfaitement normal. La Turquie appartient à l'espace euro-méditerranéen, c'est une évidence. Je suis étonné des propos tenus sur la relation entre la Turquie ...

...estions se posent. La première porte sur l'Europe. Mes chers collègues, l'Europe de papa est morte ! En effet, comme le disait Marx, le quantitatif pose un problème qualitatif. Et on a changé de monde. Vous continuez cependant sur le registre des incantations des années 60 et de la conférence de Messine. Il est indéniable que nous allons vers un système européen dans lequel Russie, Biélorussie et Turquie seront parties prenantes, que vous le vouliez ou non. Ce n'est pas le sens de l'histoire car, nous le savons depuis Shakespeare, celle-ci n'a pas beaucoup de sens. C'est le résultat d'une situation : globalisation, prise en compte de nos intérêts multiples, poids de la Méditerranée. Nous devons gérer le système européen le mieux possible. Tout cela est devant nous. Mais ne parlez pas d'Europe-pui...