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...lors, monétisez la dette ! Vous m'avez bien entendu : monétisez la dette, comme sont en train de le faire les États-Unis, avec une première avance de 100 milliards de dollars à l'économie, au taux de base de 0,25 % de la Federal Reserve. Certains économistes affirment qu'ils vont aller jusqu'à un trillion de dollars pour relancer l'économie, en ne passant plus par les marchés. La politique que l'Allemagne dicte à ses partenaires conduit à une crise sans précédent, dont il n'est pas sûr que l'on se relève. De deux choses l'une : ou nous changeons de politique monétaire à situation exceptionnelle, remède exceptionnel , ou nous allons directement dans le mur ! Si vous voulez sauver la coopération européenne, il est temps de réagir, de remettre les choses à plat avant qu'il ne soit trop tard. L'Eur...
...on est identifié en comptabilité comme un compte de tiers, c'est qu'il y a une distanciation vis-à-vis de l'Union. Ce mode d'identification comptable est l'illustration technique de la distance que la France prend à l'égard de l'Europe. Si l'Europe est un tiers, c'est que ce n'est pas nous ! Au sujet du couple franco-allemand que vous évoquiez dans votre rapport, il faut dire que, depuis 1992, l'Allemagne a joué la carte de la mondialisation en bridant sa consommation, et en améliorant sa compétitivité. L'Allemagne n'achète plus à la France d'abord parce qu'elle vieillit, ensuite parce qu'elle bride sa consommation, et enfin parce qu'elle a compris que l'Union européenne n'était pas de son intérêt. L'arrêt rendu le 30 juin 2009 par la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe, qui est long de ...
...e birmane, que peut-on faire ? Sans aller jusqu'à créer une agence financière européenne, on pourrait imaginer la mise en place d'une institution commune s'appuyant sur les agences nationales, lesquelles lui serviraient de relais Les Allemands se font des illusions s'ils croient pouvoir imposer leur vision à l'ensemble de l'Europe, ne serait qu'en raison de leur problème démographique majeur : l'Allemagne va perdre de huit à quatorze millions d'habitants dans les vingt à trente années qui viennent. Ce problème qui doit tarauder ses dirigeants explique peut-être une partie de son attitude. Je crains que vous ne soyez gagné par la passion de l'euro c'est d'ailleurs là que nous divergeons. L'euro est une monnaie inadaptée aux déséquilibres que nous connaissons en l'absence de zone économique optim...
Avec l'Allemagne, par exemple !
... sa balance commerciale supérieur à 10 % de son PIB, comme la Grèce. Il ne faut donc pas confondre les conséquences et les causes. La troisième crise qui risque de se développer est celle d'un krach boursier et d'une récession due aux politiques inadaptées conduites par certains États de la zone euro et par la Banque centrale européenne pétrifiée par ses dogmes qui sont essentiellement ceux de l'Allemagne enfermée dans des certitudes décalées par rapport aux réalités. Face à cette situation, ô combien risquée, la riposte s'articule autour de trois actions : un plan d'aide de 750 milliards d'euros pour les États défaillants de la zone euro ; une politique d'économie à outrance, véritable politique déflationniste ; une volonté de contrôler les budgets nationaux au niveau communautaire. Cette ripost...
...-on maintenant suggérer de faire entrer dans la zone euro de nouveaux pays en pleine décrépitude économique ? Chacun sait que plusieurs États-membres risquent déjà de sortir de l'euro. Au lieu de répéter à nouveau que « nous ne laisserons pas Strasbourg sous le feu des canons allemands », et de nous réfugier dans le « politiquement correct », regardons les choses en face. J'entends bien que l'Allemagne réalise 150 de ses 200 milliards d'euros d'excédents commerciaux avec le reste de l'Europe, mais il ne faut pas oublier l'héritage laissé par un siècle de complexe militaro-industriel : l'Allemagne est aujourd'hui sans concurrent en matière de chimie lourde et de métallurgie. D'autre part, ce pays a vieilli et ne nous achète plus rien. C'est pourquoi il a joué depuis 1992 la carte des pays émerg...
S'agissant de votre nomination, monsieur le secrétaire d'État, j'hésite entre les félicitations et les condoléances. Je vous souhaite en tout cas bien du courage ! (Exclamations) Quand on connaît bien l'Allemagne, on peut également trouver que vos propos concernant le travail de mémoire méritent au moins quelques nuances. A l'Ouest comme à l'Est, un voile pudique a en effet été jeté sur le passé de nombreuses personnes et je pourrais citer des cas bien connus. Le travail effectué sur la période communiste reste en particulier très mince. En matière de politique économique, il me semble que nos voisins ...