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Je me félicite que le pari de chapeauter cette nébuleuse de 154 services de coopération et d'action culturelle des ambassades (SCAC) et des 144 instituts français soit en voie d'être réussi. Sachant que vous oeuvrez pour la propagation des « Lumières françaises » avec une inflexion sur le livre et sur des débats d'idée, pouvez-vous apporter des précisions sur la quinzaine d'expérimentations lancée à ce jour, sur les programmes de diffusion de la culture scientifique, et sur le programme de résidence internationale en France comme à l'étranger ?
Si la Commission des affaires culturelles veut exister, elle n'a pas à attendre la décision des ministres. « Institut français » est une appellation générale et générique. Je comprends mal que la proposition d'y ajouter le nom de Victor Hugo, qui était de surcroît député, suscite une telle levée de boucliers, et je m'étonne en particulier que M. Chevènement, né près de Besançon, s'y oppose.
Les antennes du British Council s'apparentent à des associations relevant de la loi de 1901, et celles de l'institut Goethe à des établissements publics indépendants, tandis que les centres culturels français fonctionnent sous la tutelle directe du ministère des affaires étrangères. Comment concilier la diversité de ces statuts avec la construction d'une Europe culturelle ? Par ailleurs, n'y a-t-il pas antinomie entre systèmes nationaux et fonctionnement européen ? Si, dans les pays émergents Chine, Inde, Br...