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...généraux faisaient d'ailleurs partie de ceux qui, à l'époque, craignaient le pire, et qui, comme nous tous, avaient à l'esprit l'épidémie H5N1 qui avait effrayé la planète. C'est donc forte des avis des experts et après vous être entourée des précautions d'usage, que vous avez alors mis en oeuvre un plan de bataille pour protéger la population, sachant qu'à partir du moment où vous avez su qu'une vaccination et non plus deux était suffisante, vous avez corrigé le tir afin de négocier avec les différents laboratoires et avec des pays qui n'avaient pas été aussi précautionneux que nous. On vous reproche aujourd'hui de n'avoir pas mobilisé les médecins généralistes pour vacciner les Français. Nos collègues devraient pourtant faire la différence entre une vaccination ponctuelle et une vaccinati...
...tait faible, le taux de mortalité était, lui, très important. S'agissant du nouveau virus, même si tout le monde est conscient qu'il est très contagieux, certaines interprétations tendent à minimiser le risque qu'il représente. L'opinion commence donc à évoluer dans l'autre sens, au point que certains se demandent s'il faut ou non se protéger. C'est ce que traduisent les réactions à l'égard de la vaccination. Nous devons adopter une position intermédiaire. Nous ne sommes pas dans une situation d'évaluation clinique : il faut prendre des décisions rapidement, notamment déterminer quel vaccin sera utilisé. Mais, parallèlement, le pays doit continuer à fonctionner. Les cas de grippe A (H1N1) recensés dans les services hospitaliers semblent encore sporadiques et bénins, et il faut donc éviter la ps...