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...mment appréhendez-vous le budget que l'on vous a confié, sachant que la nature juridique de l'établissement que vous présidez, à savoir celle d'établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), est un signe de désengagement de l'État ? Pouvez-vous nous rassurer sur la pérennité des dotations de l'État dont la ligne avait par ailleurs disparu dans le texte de loi à l'origine de cet Institut ? La recherche de nouvelles sources de financement partenariats privés et tarifications d'activités jugées rentables est-elle compatible avec la mission de service public de l'Institut français ? La création artistique et culturelle ne risque-t-elle pas d'être remplacée par le commerce culturel ? La moitié de nos centres culturels ont fermé en Allemagne et la même tendance se profile malheu...
... par Bercy, qui fait de l'action extérieure de la France, comme de la culture ou de l'éducation nationale, une variable d'ajustement budgétaire, pressé aussi par le corps diplomatique, craignant une perte de pouvoir, vous n'avez pas osé. Ce projet de loi rend encore plus illisible l'action du réseau culturel français. Qui va faire quoi ? Avec qui ? Comment ? Comment va se coordonner l'action des instituts français, des services culturels, des ambassades, des centres culturels ? Quelles relations avec les alliances françaises ? Où est la logique dans tout cela ? Quel lien avec l'AEFE, puisque, à l'article 6, alinéa 9, une des missions de cet EPIC pour l'action culturelle extérieure est « la promotion, la diffusion et l'enseignement à l'étranger de la langue française » ? Croyez-vous qu'avec un n...
Ces instituts sont, depuis plusieurs années, en plein essor, parce qu' ils sont accompagnés par les budgets nécessaires et identifiés par un nom, un homme, une histoire, des valeurs qui portent haut et transcendent l'image donnée au monde de leurs pays respectifs. Pour appuyer mon propos, je citerai deux grands hommes que vous ne démentirez pas, j'en suis sûr, monsieur le ministre. « C'est blesser un peuple ...
Nous proposons de donner pour intitulé au chapitre III « L'Institut français Victor-Hugo ». Il s'agit de donner plus de visibilité à notre action culturelle extérieure. En effet, si l'adjectif « français » figure dans la dénomination d'un grand nombre d'organismes de toutes sortes, quelle peut être la visibilité d'un organisme simplement dénommé « institut français » quand existent par ailleurs l'Alliance française, Atout France, les centres culturels français, l...
Le nom de Victor Hugo permettra d'identifier cette action culturelle extérieure. Ainsi que je l'ai dit dans la discussion générale, il me semble important de regarder ce qui se fait également à l'étranger. Un certain nombre de pays ont opté pour des dénominations reprenant le nom d'un grand homme qui représente les valeurs du pays. Grâce à cela et à un accompagnement budgétaire adéquat, les instituts de tous ces pays sont en plein essor. Cela n'est pas le cas des instituts français.
À la Commission des affaires culturelles, nous avions tout d'abord envisagé de nommer l'établissement « Institut Victor Hugo », mais pour obtenir la majorité nous avons opté pour la dénomination « Institut français - Victor Hugo ». Faire référence à la seule France ne nous semblait pas favoriser une bonne perception de notre action extérieure, dans la mesure où l'adjectif « français » figure dans la dénomination d'un grand nombre d'organismes de toutes sortes. En revanche, il nous a paru justifié de donner...
L'alinéa 9 de l'article 6 mentionne, parmi les missions de l'Institut, « la promotion, la diffusion et l'enseignement à l'étranger de la langue française ». Comment ces missions vont-elles s'articuler avec celles de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger ? Le partenariat entre les deux serait gage de cohérence.
Cette question de dénomination est d'importance stratégique, plus qu'on ne le croit. À mon sens, le nom de l'agence Atout France, des centres culturels français ou des Alliances françaises finit par créer une sorte de confusion tant pour nos compatriotes que pour les étrangers. Au plan international, le British Council est une exception, la règle étant que les instituts culturels portent le nom d'une personnalité. Ainsi, les Chinois ont créé l'Institut Confucius, les Espagnols l'Institut Cervantès, les Allemands le Goethe Institut, les Polonais l'Institut Adam Mickiewicz et les Portugais l'Institut Camões. Si ces organismes sont en plein essor depuis plusieurs années, contrairement à ceux du réseau français, c'est pour deux raisons : ils ont placé leur action s...
L'amendement est effectivement rectifié. Pour ce qui concerne la dénomination « Institut culturel français », elle risque d'entraîner une confusion avec les « centres culturels français » et les « alliances françaises ». Par ailleurs, pour avoir habité Dakar et Thiès, je puis affirmer que, si cette agence prend le nom d'Institut français Victor Hugo, cela ne posera aucun problème aux Sénégalais.
L'amendement vise à définir le cadre dans lequel agira l'Institut français Victor Hugo. Le ministre ayant reconnu lui-même une certaine imprécision à cet égard, il nous semble important de préciser quelques orientations stratégiques.
Nous proposons de compléter l'alinéa 9 par les mots : « en partenariat avec l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger ». Il semble important de clarifier les missions et le champ d'intervention respectifs de l'Institut français Victor Hugo et de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), ainsi que d'organiser les modalités de leur collaboration.
Dès lors que l'Institut français Victor Hugo est chargé d'organiser la promotion, la diffusion et l'enseignement à l'étranger de la langue française, il est nécessaire de définir les champs d'intervention des deux organismes. La précision que nous proposons donnerait plus de sens à leur collaboration et la rendrait plus constructive.
Vous n'avez pas bien lu le projet de loi : l'Institut français Victor Hugo a pour mission « la promotion, la diffusion et l'enseignement » du français, cependant que l'AEFE enseigne le français. La nécessité d'organiser leur partenariat paraît dès lors s'imposer.
...y qui fait de l'action extérieure de la France, comme de la culture en général, une variable d'ajustement budgétaire. Le corps diplomatique ne veut pas non plus perdre son pouvoir, si bien que le texte rend encore plus illisible l'action du réseau culturel français. Quelles sont les dispositions du texte qui précisent qui doit faire quoi, avec qui et comment ? Comment se coordonnera l'action des instituts français, des services culturels, des ambassades, des centres culturels ? Quelles seront les relations avec les Alliances françaises qui, j'en suis bien d'accord, ne doivent pas être intégrées à l'ensemble ? Les déclarations d'intention ne suffisent pas, il faut des outils. L'article 6 du projet assigne notamment comme mission à l'Institut français « la promotion, la diffusion et l'enseignement ...
...y qui fait de l'action extérieure de la France, comme de la culture en général, une variable d'ajustement budgétaire. Le corps diplomatique ne veut pas non plus perdre son pouvoir, si bien que le texte rend encore plus illisible l'action du réseau culturel français. Quelles sont les dispositions du texte qui précisent qui doit faire quoi, avec qui et comment ? Comment se coordonnera l'action des instituts français, des services culturels, des ambassades, des centres culturels ? Quelles seront les relations avec les Alliances françaises qui, j'en suis bien d'accord, ne doivent pas être intégrées à l'ensemble ? Les déclarations d'intention ne suffisent pas, il faut des outils. L'article 6 du projet assigne notamment comme mission à l'Institut français « la promotion, la diffusion et l'enseignement ...