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Monsieur le président, monsieur le ministre, messieurs les présidents de commission, mes chers collègues, je tiens tout d'abord à excuser notre collègue Patrick Balkany, rapporteur, qui regrette de ne pouvoir être présent aujourd'hui. Vous l'avez dit à l'instant, monsieur le ministre, l'accord de défense avec les Émirats arabes unis dont nous débattons aujourd'hui est très important, car il comporte une clause d'engagement de la France à participer à la défense des Émirats. Il s'inscrit dans un cadre plus large de relance de nos accords avec les pays de la zone, notamment des accords bilatéraux de coopération militaire récemment signés avec l'Arabie saoudite, le Liban et l'Irak. La France et les Émirats, vous l'avez é...
...nt des forces conventionnelles et spéciales émiriennes, les exercices conjoints, l'établissement de plans, et tout autre domaine dans lequel nos deux pays pourraient coopérer. L'article 4 est l'article essentiel. Il prévoit une réponse graduée à tout type de menace, pouvant aller jusqu'à l'engagement de nos forces, ce qui signifie que, dans l'hypothèse que personne ne souhaite où les Émirats arabes unis seraient soumis à une menace portant sur leurs intérêts vitaux, mettant en cause leur souveraineté nationale, nous pourrions être amenés à un engagement militaire. S'attaquer aux Émirats signifierait s'attaquer à la France. Nous faisons donc le pari que notre présence dans le Golfe persique je rappelle que la Grande-Bretagne et les États-Unis sont déjà liés avec les Émirats par des accor...
...ain Juppé, le ministre des affaires étrangères français, a rendu hommage au Liban, soulignant que, sans lui, l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité relative à la Libye aurait été beaucoup plus compliquée. Au regard des difficultés que connaît la communauté internationale dans son intervention en Libye, quel est à présent le point de vue du Liban à ce sujet ? Par ailleurs, le Printemps arabe signe aussi le réveil dans la péninsule arabique des membres des minorités chiites, qui n'acceptent plus d'être traitées en citoyens de seconde zone. Cette évolution ne risque-t-elle pas de compliquer encore l'insertion du Hezbollah dans la communauté libanaise ?