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Interventions sur "dette" de Henri Nayrou


6 interventions trouvées.

Madame, monsieur les ministres, le présent projet de loi des finances est examiné par notre assemblée dans une atmosphère lourde : lourde face aux mécomptes de la nation déficits, dette, chômage ; lourde pour la justice fiscale puisque, depuis 2002, les baisses d'impôts s'élèvent à 30 milliards d'euros pour les plus aisés et seulement à 3 milliards d'euros pour les ménages les plus modestes ; lourde enfin pour les collectivités territoriales accusées de mauvaise gestion par le Gouvernement, médaille d'or du cynisme politique quand on connaît 1'état des comptes publics. Les co...

Où la rupture de Sarkozy nous rappelle douloureusement la fracture sociale de 1995, avec des cadeaux qui, se voulant des leviers pour doper la croissance, sont devenus des leurres pour l'« ex-croissance » ce qui rime étrangement avec indécence. Apparaissent en effet deux sortes de réalités. Tout d'abord, le convoi funèbre des indicateurs de la nation dette, déficit budgétaire, trou de la sécu entament largement les cinq C : consommation, croissance, confiance, comptes sociaux et chômage. Deuxième évidence : l'esprit de caste de ce budget. Le travail des fourmis a succédé au chant des cigales. Mais je doute que ce travail-là soit réellement efficace pour redonner du punch à notre machine économique. Je puis en revanche témoigner de sa capacité à ...

Elle s'introduit partout, enfin pas tout à fait : disons qu'elle a plutôt ciblé les tiroirs où sont rangés quelques menus avantages, menus bien sûr ramenés à l'énormité du budget, de la dette et des déficits, mais avantages tout de même non négligeables pour des collectivités défavorisées et des citoyens qui le sont tout autant. Puisque l'on ne parle bien, finalement, que de ce que l'on connaît bien, je vais évoquer, en prenant soin d'associer ma collègue Frédérique Massat, le département de l'Ariège dont vous avez pu, monsieur le ministre, admirer la beauté des paysages lors du de...

..., monsieur le ministre, mes chers collègues, juste avant ce débat d'orientation budgétaire, l'examen du projet de loi de règlement pour 2006 a permis de constater la dégradation persistante de nos comptes publics, malgré l'amélioration optique du solde budgétaire, qui n'a été obtenue qu'après de nombreuses acrobaties comptables et une politique de privatisation accélérée mais sans lendemain. L'endettement public n'a jamais été réellement maîtrisé et l'état des lieux dressé le 17 juin dernier par la Cour des comptes dans son rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques est pour le moins inquiétant. Allons donc à l'essentiel, c'est-à-dire au contexte dans lequel nous examinons vos propositions en matière budgétaire. Le contexte, ce sont tous les comptes publics dans le ro...

... semble guider les choix gouvernementaux que le souci de maîtrise des comptes, voire l'intérêt général du pays. Bref, le moins que l'on puisse dire, c'est que les premières données de l'exécution budgétaire de 2007 ne sont pas satisfaisantes et que la situation précaire des comptes de l'État n'incline pas à l'optimisme. Après avoir baissé pour la première fois de 1,4 point entre 1999 et 2001, la dette publique a explosé en cinq ans. Je voudrais, à ce propos, apporter trois précisions à M. le rapporteur général du budget, qui vient d'expédier ce débat sans note, ce qui revient à descendre le Galibier sans frein. La première, c'est que, ces quinze dernières années, la dette a augmenté en moyenne de 1,1 % sous la gauche et de 2,8 % sous la droite.

La deuxième, c'est que cette dette s'élevait en 2002 à 59 % du PIB et, en 2005, à 66,6 %. La troisième, c'est que le champion toute catégorie du saut en longueur de la dette a été M. Sarkozy, lorsqu'il était ministre du budget entre 1993 et 1995, avec un bond de 41 % à 51 %. Cela nous emmène loin de vos affirmations, monsieur Carrez, en matière de gestion de la dette ! Le déficit conduira inévitablement, comme cela a été le cas e...