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Si les médecins libéraux n'ont pas été initialement associés à la campagne de vaccination, c'est qu'ils n'auraient pas compté assez de membres de groupes prioritaires dans leur patientèle, vous aurait-on dit. Cela ne me paraît pas un argument suffisant. La décision n'était-elle pas liée également au conditionnement multi-doses des vaccins ? Il est agréable, tant l'industrie pharmaceutique a été critiquée, de vous entendre souligner que pour la première fois, un vaccin a été disponibl...
Du fait de l'éloignement des centres de vaccination dédiés, pensez-vous que vous auriez pu être partie prenante de la chaîne de vaccination ? Autrement dit, alors que les médecins libéraux n'étaient pas autorisés à vacciner en ville, une vaccination par les centres de santé aurait-elle pu être envisagée ?
Les centres de santé qui auraient pu être utilisés comme centres de vaccination auraient-ils dû, pour cela, être réorganisés ? Dans l'affirmative, auriez-vous été à même de procéder à cette réorganisation ?
En résumé, certains centres de santé auraient pu fonctionner comme centres de vaccination sans surcoût, que ce soit en termes d'organisation ou de personnel, tandis que pour d'autres, un tel fonctionnement aurait exigé un réaménagement et, éventuellement, du personnel supplémentaire
Comment expliquez-vous le faible taux de vaccination de la population contre la grippe A(H1N1) ? M. Pierre Brodard. La population a été mal informée par les médias. Par ailleurs, la pandémie était relativement faible. Même si, en tant que professionnels, nous savions que les services de réanimation pédiatrique commençaient à être débordés, la population n'estimait pas que la situation était grave. Nombreux étaient ceux dont l'entourage comprenait ...
Nous accueillons M. Yves Kerouédan, président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique, et M. Emmanuel Déchin, secrétaire général. Merci, messieurs, d'avoir répondu à l'invitation de la commission d'enquête parlementaire sur la manière dont a été programmée, expliquée et gérée la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1).
Monsieur le professeur, selon vous, les experts de l'OMS ont considéré que le risque de pandémie était constitué, doit le troisième scénario que vous avez évoqué. Dès lors, estimez-vous que la stratégie développée pour la vaccination, le lancement du plan « pandémie grippale », était la bonne ? Aurait-il fallu au contraire prendre plus de recul avant de réagir ?
À écouter les questions posées, il apparaît que la vaccination est, dans ce plan de lutte contre la pandémie, le point qui suscite le plus d'interrogations. C'est plutôt rassurant : cela prouve que nous sommes prêts. La population le ressent d'ailleurs de cette manière. Jugez-vous que le dernier cas mortel recensé en France métropolitaine, et qui concerne un jeune homme de vingt-six ans ne souffrant a priori d'aucune pathologie concomitante, est susceptible...