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...se produisent ces ruptures de caténaires. Vous indiquez que vous arrivez à la limite de vos capacités d'intervention. S'agit-il de vos capacités techniques, de vos capacités financières, ou des deux à la fois ? Enfin, au fil de nos auditions, nous avons cru comprendre que le projet CDG Express, en principe abandonné, devrait finalement voir le jour c'est en tout cas ce que nous ont annoncé la RATP et la SNCF. Il emprunterait les voies de Paris Nord, avec une « virgule » pour arriver Gare de l'Est. Quand ce projet se ferait-il ? Quel serait son coût réel en termes d'investissement ? Pourquoi ce choix de la Gare de l'Est, plutôt que de la Gare du Nord ? Et j'ajoute une question subsidiaire : est-il si facile de se rendre à La Défense depuis la Gare de l'Est ?
La question de la gouvernance a souvent été abordée au cours des auditions précédentes. Aux dires du président de la RATP, cette dernière fonctionne correctement et s'il y a des difficultés, elles sont dues aux autres intervenants ! Ces derniers, eux, mettent en avant l'avantage de l'existence de plusieurs opérateurs sur une même ligne, qui permet d'éviter l'arrêt total du réseau en cas de grève. Selon vous, de quelle manière doivent être gérées les lignes RER, en particulier celles qui sont « cogérées » par la SNC...
...les décisions adoptées au plan politique et au plan financier pour les grands travaux à réaliser en dehors du Grand Paris vous rendaient optimiste, mais vous avez aussi reconnu qu'il faudrait du temps. A quelle échéance peut-on envisager une amélioration significative de la situation ? S'agissant du doublement du tunnel, j'observe que la réponse donnée par M. Mongin, tout à l'heure, au nom de la RATP, rejoint la vôtre. On sait depuis longtemps qu'une évolution est indispensable, mais on en est encore au stade des études préalables. Dans combien de temps avancera-t-on vraiment, et surtout où prélèvera-t-on les deux milliards d'euros nécessaires ? On ne pourra faire appel ni aux contrats déjà signés ni aux financements pour le Grand Paris.
J'espère, monsieur le président, que vous ne me décompterez pas les quelques secondes que j'ai prises pour aller jusqu'au micro. Monsieur le secrétaire d'État, je suis estomaqué par ce que nous sommes en train de vivre : à l'occasion d'un tel débat, oser régler le problème du STIF et de la RATP, un sujet aussi important qui concerne des dizaines de millions de passagers par an, sans aucune concertation, aucune négociation, aucune discussion,
...région Île-de-France. Or, quelques semaines après son discours, vous tentez de régler le problème en catimini, sans avoir négocié avec personne. Est-ce que ce sont des méthodes dignes ? Pour moi non. Un sujet d'une telle importance ne peut être traité ainsi. Acceptez de retirer votre amendement et d'engager des négociations. Vous ne pouvez pas régler comme vous le faites l'avenir du STIF et de la RATP. Je rappelle que le STF a été doté de ses pouvoirs actuels en vertu d'une loi voulue par M. Raffarin que vous connaissiez bien, me semble-t-il : c'était l'acte II de la décentralisation, consistant à donner aux régions plus de pouvoirs en matière de transports, après que le syndicat des transports parisiens eut été transformé en STIF. Le président du conseil régional d'Île-de-France, Jean-Pa...
Il suggère de mettre de côté les problèmes financiers. Mais, compte tenu de sa situation financière catastrophique, la RATP sera-t-elle en mesure d'entretenir le patrimoine qu'on lui transfère, y compris en matière de sécurité ?
Le rapporteur connaît bien ces dossiers, puisque l'un d'eux concerne sa circonscription. Le STIF n'est pas seul décideur en la matière : la RATP, la SNCF, RFF et d'autres grands opérateurs le sont également. Pour la construction du tramway qui doit désenclaver Clichy et Montfermeil, certains blocages ne sont pas imputables au STIF. Il ne nous paraîtrait donc pas inutile qu'un rapport soit rédigé à ce sujet.