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Interventions sur "répartition" de François de Rugy


7 interventions trouvées.

... mettent autour de la table et qu'une vraie négociation soit engagée. En fait, chacun est au pied du mur, car nous savons qu'il est difficile de garantir, dans la durée, le régime de retraite. Il faut aussi faire preuve de modestie : votre arrogance de ce matin est particulièrement inadaptée à la situation actuelle. Il faut travailler pour trouver les moyens de garantir le système de retraite par répartition. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

Mon propos se situe dans la continuité de ceux que j'ai tenus en défendant hier notre amendement avant l'article 1er. Nous pensons qu'une réforme du régime de retraite par répartition et la garantie de son financement ne peuvent être obtenus que par la négociation entre les partenaires sociaux. Le comité de pilotage que vous créez par ce projet de loi n'est, à notre sens, qu'un leurre, compte tenu de votre refus, depuis le début et jusqu'à présent, malgré la très forte mobilisation des salariés mardi dernier, d'ouvrir la moindre négociation. Rappelons en outre que chaque loi ...

... à l'alinéa 7, de parler du « maintien du niveau de vie » des retraités, mais d'envisager la progression de leur pension. En effet, nous le disons depuis le début, tout le problème réside dans la notion de justice sociale. Pour nous, cette réforme ne doit pas se limiter à changer les choses, mais doit également corriger les inégalités de notre système. N'oublions pas, en effet, que le système par répartition est une solidarité intergénérationnelle. Or, nous le savons très bien, ceux qui ont peu cotisé pendant leur vie active toucheront une petite pension. Par conséquent, quand on parle du « maintien du niveau de vie », il convient de savoir sur quel niveau de vie l'on se base. Vous le savez comme moi, de nombreuses études montrent que, malheureusement, nombre de nos compatriotes retraités vivent avec...

...ionale, qui ne touchent aucune prime ou presque et qui échapperaient donc à toute avancée en ce domaine. Prendre en compte ces éléments n'est possible qu'à travers la négociation. L'autre objectif que nous assignons à la négociation est la question de la pénibilité et des éventuelles bonifications sous forme d'acquisition de droits à partir à la retraite. Pour défendre le système de retraite par répartition, il faut le faire évoluer et trouver de nouvelles sources de financement. Or tout cela passe par la négociation. À l'article 1er, vous créez un nouveau « machin », si vous me permettez cette expression empruntée à un ancien Président de la République plutôt cher à votre coeur. Il s'agit du comité de pilotage des régimes de retraite. On ne voit pas bien à quoi va servir cette nouvelle instance ma...

...dans un pays comme la France, quand la Commission européenne aura fait son travail dans ce domaine, alors elle pourra commencer à avoir un début de crédibilité sur la question de la protection sociale en général et des retraites en particulier. Pour l'instant, c'est à nous qu'il revient de définir, dans le cadre d'un vrai débat national, notre système de retraites. Notre système de retraites par répartition est, dites-vous, au bord du précipice et il convient de le réformer profondément si on veut le sauver. Ce qui est étonnant, c'est que vous ne l'ayez pas dit aux Français il y a un peu plus de trois ans, lors de l'élection présidentielle. Oui, nous voulons défendre le système de retraites par répartition, contrairement à beaucoup de responsables, d'élus, de ministres de la majorité, qui défendaie...

... suis petit-fils d'un instituteur qui n'a jamais pratiqué les coups de règle. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) J'ai passé l'âge d'être élève et vous n'êtes pas professeur. J'espère que vous ne vous comportez pas de la sorte avec vos électeurs, car ils vous renverraient assez vite à vos chères études ! J'en reviens à ce sujet sérieux du financement de notre système de retraites par répartition. Nous faisons le choix de la multiplication des voies de financement parce qu'il est toujours plus acceptable, socialement et financièrement, de pratiquer des hausses réparties et contenues plutôt que de charger la barque de tel ou tel contributeur. Et je le dis très clairement, monsieur le ministre, nous écartons la voie de la hausse massive et généralisée des cotisations sociales, qu'elles soie...

Nous refusons de nous en remettre à la seule croissance pour redonner à nos régimes de retraite l'oxygène financier qui leur fait défaut. Si l'on continue à asseoir essentiellement les recettes sur les cotisations salariales et si, dans le même temps, on ne fait rien pour réorienter la répartition des gains de productivité et des bénéfices, on n'arrivera à rien, sinon à l'appauvrissement des salariés ! Si nous ne faisons pas preuve d'audace pour mettre fin à l'exception française en matière d'emploi des plus de 50 ans, nos discussions sur l'âge de départ ou le nombre d'annuités resteront, pour nos concitoyens, douloureusement théoriques. C'est pourquoi nous plaidons pour l'instauration de...