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, a débuté par la présentation du réseau à haute et très haute tension, c'est-à-dire à plus de 50 000 volts en France. Il s'agit du plus important réseau d'Europe avec environ 80 000 km de lignes, dont l'installation a débuté dès avant la seconde guerre mondiale. Ce réseau est un bien public assurant un service essentiel. Il est stratégique. Il est géré par Réseau de transport d'électricité (RTE), opérateur public à 100 % et filiale d'EDF. Le réseau est neutre par r...
... réalisées par des organismes différents. Il a ainsi cité le travail sur les ondes mené conjointement par l'Académie des technologies et l'Académie de médecine ainsi que la saisine de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement par le ministère de la santé sur le spectre total. Puis il s'est étonné de l'absence d'études épidémiologiques françaises sur les effets des lignes à haute tension et s'est interrogé sur la pertinence de certaines méthodes épidémiologiques. Il a également évoqué le débat actuel sur la crédibilité des experts et a affirmé qu'on ne pouvait reprocher aux experts d'avoir travaillé avec des entreprises dans la mesure où, pour devenir expert, il faut avoir occupé des fonctions opérationnelles.
, a estimé que ce sujet s'insérait dans une montée de l'inquiétude et d'un recul de l'acceptabilité sociétale de certaines technologies dans deux domaines très différents, les radiofréquences et la téléphonie mobile, d'une part, et les extrêmement basses fréquences et les lignes à haute et très haute tension, d'autre part. Cette situation résulterait d'un décalage entre la diffusion massive d'une technologie et son appropriation effective par le public, sans qu'il y ait eu une enquête complète sur l'environnement électromagnétique des Français. Il a rappelé à cet égard que la ministre de la santé, Mme Roselyne Bachelot-Narquin, avait saisi l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement e...