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Interventions sur "médecin" d'Edwige Antier


6 interventions trouvées.

Le texte pose une vaste question. Si les médecins souhaitent aujourd'hui exercer dans un cabinet de groupe disposant d'un plateau technique, ce sont les maisons médicales qu'il faut encourager, mais les obliger à s'installer dans une zone non médicalisée conduirait à l'abandon total de la médecine libérale. Dans les spécialités humaines maltraitées par la nomenclature médicale, comme la pédiatrie ou la psychiatrie, les jeunes préfèrent tous êtr...

Plus on avance l'âge à partir duquel un foetus est considéré comme viable, plus la responsabilité pénale du médecin pour avoir porté atteinte à la vie d'une personne risque d'être recherchée en cas d'incident au cours d'une amniocentèse ou d'un autre diagnostic anténatal. Cela pourrait faire reculer ces activités de diagnostic. J'aurais, pour ma part, préféré qu'on retienne le texte du Sénat.

...s versées. Aujourd'hui, tel n'est pas le cas, et ces certificats pourrissent, peut-on dire, dans les carnets de santé. On se prive ainsi d'un instrument considérable de constitution de données sur la santé des enfants très efficace, par simple négligence, alors qu'il serait aisé de transmettre ces données par voie informatique. Mais, il n'existe aujourd'hui aucune opération de sensibilisation des médecins à la nécessité de remplir ces certificats, d'autant plus que personne ne les réclame plus. Je ne comprends pas cette situation. Un autre sujet est abordé avec l'objectif 95, relatif aux traumatismes intentionnels dans l'enfance : il s'agit évidemment d'un sujet extrêmement grave. Le quotidien France-Soir révèle que la France est championne de l'enfance maltraitée. Quels outils nous donnons-nous...

..., même s'il n'avait pas reçu le bon de vaccination. Pourquoi ne pas prévoir plutôt une organisation qui permettrait de se présenter sans bon, uniquement avec sa carte vitale ? Pouvez-vous par ailleurs nous indiquer dans quels délais les laboratoires mettront à disposition des conditionnements individuels ? S'il semble que les Belges ont quelques problèmes avec la traçabilité, pour leur part les médecins français sont habitués, pour tous les vaccins, à coller sur les carnets de santé la vignette portant le numéro du lot. Il suffirait donc que le conditionnement change pour que nous prenions le relais, ce qui pourrait être indispensable à l'issue de la vaccination dans les centres, car on constate que les gens se décident souvent très tard à se faire vacciner certains ne le feront même que l'ét...

... de non-contagion. S'ils font preuve d'une grande bonne volonté, leurs responsabilités ne sont pas toujours bien précisées. Pour répondre à la question de ma collègue, il me semble qu'en période d'épidémie la vaccination des enfants contre le virus H1N1 doit être faite en urgence et que l'on peut, sans conséquence, décaler de trois semaines un rappel d'Hexavalent. Enfin, madame la ministre, les médecins comme les patients se demandent si on ne va pas bientôt passer à la présentation unidose, ce qui permettra la vaccination personnalisée par le médecin traitant.

D'autres raisons que l'intérêt commercial permettent d'expliquer la difficulté de développement des médicaments génériques. Prescrire un médicament générique de l'augmentin, un antibiotique pour enfant bien connu, c'est devoir écrire « amoxicillineacide clavulanique » ! Une simplification est nécessaire. Les ordonnances des médecins devraient pouvoir mentionner le nom commercial du produit, suivi, entre parenthèses, du mot : « générique » ou de l'expression : « gé ». Le pharmacien pourrait alors délivrer le générique dont il dispose, qui, le cas échéant, n'est pas forcément le même que celui prescrit.