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Interventions sur "médecin" de Dominique Orliac


31 interventions trouvées.

Aujourd'hui, nous en payons le prix avec une offre de soins qui n'est pas à la hauteur de la demande. Et, une fois de plus, les territoires ruraux sont en première ligne. C'est pourquoi, si nous voulons réussir nos travaux, nous devrons tenir compte des attentes des patients, des élus, des médecins, des futurs médecins, et plus largement de tous ceux qui veulent maintenir des territoires ruraux attractifs, vivants et en bonne santé.

...e PLFSS pour 2009 est un budget de transition dans l'attente de la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » censée mettre en oeuvre des réformes structurelles, et notamment instaurer les agences régionales de santé. Une organisation régionalisée de la santé et de l'accès aux soins ne peut se concevoir sans la représentation des professionnels de santé. La présence du Conseil de l'ordre des médecins est indispensable au sein des ARS. Faut-il vous rappeler, madame la ministre, que c'est la seule instance regroupant tous les médecins, quel que soit leur statut d'exercice ? Il ne serait donc pas concevable que les conseils régionaux de l'ordre ne figurent pas comme membres à part entière, disposant du droit de vote, au sein du conseil de surveillance des nouvelles structures que seront les ARS...

...aladies ne doivent pas prononcer des amendes à l'encontre des professionnels puisqu'elles ne peuvent pas appréhender le contexte de manière experte. C'est aux ordres professionnels de prendre les sanctions financières qui s'imposent, mais encore faut-il qu'ils soient informés par les organismes d'assurance maladie. Je terminerai en vous posant deux questions : Soutiendrez-vous l'affiliation des médecins salariés d'un autre médecin aux régimes de retraite de la CARMF afin d'en assurer l'équilibre financier ? Ferez-vous des propositions sérieuses pour endiguer la grande offensive actuelle des investisseurs financiers qui cherchent à prendre le contrôle des sociétés d'exercice libéral, donc des pharmacies d'officine, des laboratoires d'analyses médicales, de radiologie, d'anatomopathologie, et pl...

Bravo au président et au rapporteur de la mission d'information pour leur travail, qui est très instructif. Dans le Lot, la présence de l'hôpital à Gourdon est indispensable au maintien des médecins alentour. Il faut à tout prix revaloriser la médecine générale, qui ne doit pas être choisie par défaut ; c'est un métier noble et passionnant, il faut éviter que les étudiants ne la fuient, notamment en repassant l'internat pour avoir un meilleur classement. Pour cela, il faut commencer par titulariser des enseignants de médecine générale. Je m'étonne que dans le Lot la carte des zones déficit...

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, cette proposition de loi, présentée par le sénateur et professeur de médecine Francis Giraud, et déjà adoptée à l'unanimité par la Haute assemblée, permet de combler un vide et de répondre à une revendication pressante et légitime, exprimée aussi bien par les professionnels de santé que par les étudiants en médecine générale. En effet, en instaurant un nouveau corps de personnel enseignant, elle permet de consolider la filière universitaire de médecine générale au moment ...

...'envisager une très forte croissance des besoins médicaux. Les enjeux sanitaires majeurs auxquels nous sommes confrontés doivent mobiliser nos énergies et celles du monde de la santé pour sauver un système fondé sur la solidarité auquel chacun contribue en fonction de ses moyens pour être soigné en fonction de ses besoins. Le catalogue des mesures de ce PLFSS affectera durablement l'hôpital, la médecine libérale, les officines, l'industrie pharmaceutique, les transports sanitaires et surtout les patients. Si certaines mesures sont tout à fait justifiées, d'autres sont critiquables. Ce PLFSS ne dégage pas de réelle vision d'ensemble, il ne propose pas de réformes structurelles suffisamment claires. Reste un constat sans appel : la réforme de l'assurance maladie de 2004 a bel et bien échoué, les...

Jusqu'ici les bien-portants payaient pour les malades, désormais, les malades qui payeront eux-mêmes. Quant à l'ONDAM fixé à 3,2 %, il se veut réaliste mais fait réagir l'ensemble des acteurs de la santé qui auront à le gérer au quotidien. Je souhaiterais surtout insister sur les mesures de régulation à l'installation des médecins, mesures hâtives, brutales et simplistes, qui soulèvent de fortes critiques et doivent être abandonnées. C'est pourquoi les députés radicaux de gauche soutiennent les amendements de suppression des articles 32 et 33. Les mesures coercitives ont clairement prouvé leur inefficacité dans plusieurs pays, comme au Québec et en Allemagne, nous ne devons pas tomber dans ce piège.

... en cause, d'une part, un numerus clausus non relevé à temps et, d'autre part des départs anticipés à la retraite, avec le mécanisme d'incitation à la cessation d'activité, le MICA. Les mesures gouvernementales qui, depuis plus de vingt ans, visent à limiter l'offre de soins n'ont pas permis de lutter contre le déficit croissant de l'assurance maladie, mais elles ont conduit au déficit actuel de médecins, qui va se généraliser à tous les territoires. Certains patients renonceront alors aux soins, ce qui implique l'absence de dépistage et de prévention et l'aggravation de la morbidité, humainement intolérable et source de coûts élevés. D'autres malades attendront des mois pour avoir un rendez-vous chez un médecin conventionné, tandis que les plus aisés consulteront un médecin déconventionné.

Ce projet de loi est donc une remise en cause profonde du système de soins français. Le déconventionnement des médecins serait un pas supplémentaire vers un désinvestissement de l'État dans sa mission constitutionnelle d'égal accès aux soins. Le transfert de pans entiers de l'assurance maladie vers les assurances privées deviendrait alors inéluctable. Est-ce vraiment ce que souhaite le Gouvernement ? Pourtant, 58 % des jeunes médecins sont prêts à s'installer dans des zones sous-médicalisées, à condition de béné...

a demandé si le recours à la télémédecine peut contribuer à réduire les délais d'administration de la thrombolyse.

revenant sur la question de la télémédecine, a souligné le rôle joué par les praticiens bénévoles dans ce domaine et estimé que ce rôle mériterait une meilleure reconnaissance.