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Madame la ministre, permettez-moi tout d'abord de rappeler que vous avez clairement indiqué que vous n'établissiez aucune distinction entre les professionnels de santé. L'organisation des soins de premier recours, en alliant accessibilité de l'offre de soins et continuité de la prise en charge des patients, place sur le même plan la qualité, la sécurité et la proximité, pour laquelle, nous le savons, médecins traitants et infirmières se trouvent en première ligne. Or dans la loi, seuls les médecins traitants sont mentionnés. C'est la raison pour laquelle cet amendement vise à associer les infirmières. Cela permettrait tout à la fois d'envisager une forme de partage des tâches dans l'organisation ...
...sur le coeur de métier. Alors que, tout le monde le reconnaît, il existe un problème de démographie médicale, il est important de créer un vrai binôme médecin-infirmier afin de faire exister le socle des soins de premier recours, de faire face au raccourcissement des durées de séjour en hôpital et de permettre un meilleur suivi des pathologies chroniques, une meilleure prise en charge de certains patients, dans le but de garantir sur l'ensemble du territoire l'accessibilité et la continuité des soins de proximité. L'enjeu est bien de définir une offre de soins ambulatoires de premier recours organisée. Madame la ministre, dans le cadre des coopérations organisées par les agences régionales de santé, l'offre de soins pourra se faire en collaboration étroite avec les établissements de santé, socia...
...ent de la douleur. Mais il y aussi la méthode d'évaluation et l'approche complémentaire des soins je pense à la relaxation et à l'art-thérapie. Il ne faut pas non plus oublier le lien essentiel, indispensable, avec les structures et les réseaux qui existent aujourd'hui. C'est important pour les infirmières comme pour les aides soignantes et les autres professionnels de santé confrontés à des patients gravement atteints ou en fin de vie. Prolonger la vie ne doit pas, en soi, constituer le but exclusif de la pratique médicale ; celle-ci doit également se préoccuper de soulager la souffrance. C'est, en 1976, la recommandation du Conseil de l'Europe. C'est pourquoi la médecine palliative est venue apporter ses connaissances à la médecine curative, dont elle s'était détachée en réaction à sa te...
...a présente proposition de loi. En créant une allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie, celle-ci apporte une réponse supplémentaire à la délicate question de la fin de vie. C'est avec une grande fierté que je voterai des deux mains cette proposition de loi qui nous permet d'accomplir un progrès considérable en termes de qualité humaine dans la prise en charge globale du patient. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Si je m'interroge, comme mes collègues, sur les contentieux éventuels, je suis satisfaite par cette proposition de directive à laquelle je ne vois que des vertus. En effet, elle améliorera les conditions de mobilité pour les patients comme pour les professionnels de santé. Il convient toutefois d'associer les associations de patients à la coopération souhaitée entre les États, qui permettra aussi, j'en suis convaincue, de faire progresser la recherche sur le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et sur le cancer.