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Je compléterai la question de M. Marignac avant la réponse des représentants d'EDF. En effet, ces derniers nous ont dit que, conformément à la loi TSN, chaque centrale rédigeait un rapport sur la sûreté dans son installation. Or, régulièrement, l'Autorité de sûreté pointe du doigt certaines installations à la traîne en matière de sûreté. Ne faut-il pas en conclure que l'auto-évaluation se confond avec l'autosatisfaction ? Comment EDF fait-elle pour répondre aux injonctions de l...
...ojet stratégique du stockage géologique profond des déchets de haute activité à vie longue, dont l'ouverture est prévue en 2025, les délais fixés par la loi devraient être tenus, grâce à l'action efficace de l'Agence nationale en charge de la gestion des déchets radioactifs - l'ANDRA. Malheureusement des tensions sont apparues voici quelques mois entre l'ANDRA et les industriels, particulièrement EDF. Ces tensions font suite à l'annonce par l'ANDRA d'une estimation de coût du futur stockage, nettement plus élevée que la précédente. Les industriels proposent des solutions techniques alternatives dont l'impact sur la sécurité reste totalement à évaluer. Par ailleurs, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) devra émettre un avis sur la sûreté du stockage. La démarche des industriels contredit la lo...
a ensuite ouvert le débat aux questions des journalistes, qui ont concerné : - le nombre de services de radiothérapie dont l'activité est toujours suspendue ; - la possibilité d'un dialogue avec l'inspecteur général de la sûreté nucléaire d'EDF avant toute décision de l'ASN concernant l'entreprise ; - le risque, s'agissant de l'appréciation de la sûreté dans les centrales en vue de la prolongation de leur exploitation au-delà de quarante ans, d'un décalage avec les Etats-Unis, où l'on ne demande que le maintien de la sûreté en l'état, et non pas l'amélioration continue de la sûreté ; - la manière dont EDF se prépare à faire face au dé...
...e part de lutter contre l'effet de serre. Monsieur Maillard, aidez les parlementaires à convaincre le Gouvernement et à faire adopter cette norme qui seule permet d'aller vers les systèmes les plus innovants. Monsieur le président Proglio, la situation est difficile car beaucoup de centrales sont à l'arrêt. Combien sont en marche ? Pourquoi certaines ne le sont pas ? Quels moyens supplémentaires EDF peut-elle mobiliser pour faire face à la demande ?
L'Union française de l'électricité, UFE, dont vous êtes le président, monsieur Durdilly, regroupe tous les producteurs d'électricité. Les autres opérateurs sont-ils en mesure de compenser les difficultés temporaires rencontrées par EDF ? Leur situation est-elle similaire ? La mise en oeuvre des recommandations du rapport Champsaur ne risque-t-elle pas d'aggraver ce genre de situations ?
Je vais vous livrer mon analyse. Faites « juste » les investissements nécessaires pour que la pointe soit justement rémunérée, c'est-à-dire à un prix fort, et essayez de démanteler un peu la production, EDF étant trop gros : tous les ingrédients sont réunis pour une crise à la californienne ! Aujourd'hui, le problème majeur dans le domaine énergétique est le manque d'investissement et le fait que d'autres doivent venir et créer des capacités nouvelles de production. Jusqu'à cette première centrale dont vous avez parlé, le risque pris par le producteur Poweo a été un micro-ordinateur et un téléphone...
Le service des achats d'EDF ne devrait-il pas veiller à ne pas choisir systématiquement le prestataire le moins-disant et à vérifier quel est le plus qualifié et le plus capable de fournir le service dans les meilleures conditions ?
... Par ailleurs, il s'est étonné du faible nombre de candidats français aux formations proposées par l'Ecole européenne de physique médicale, alors que celles-ci se sont élargies récemment aux techniques de radioprotection, et qu'elles s'adressent à des physiciens qui sont des praticiens biomédicaux. Revenant sur l'affaire Socatri à Tricastin et la suspension de l'agrément donné aux laboratoires d'EDF, il a rappelé les conclusions du rapport d'Hubert Curien de mars 1999 sur le contrôle de la sûreté nucléaire et la communication associée, auquel lui-même avait contribué. Ce rapport avait signalé la sensibilité de l'opinion publique à tout écart de transparence, quelle qu'en soit l'origine : maladresse, erreur ou omission, et quel qu'en soit le responsable : EDF, un sous-traitant ou une filiale....
...on. Le classement des centrales au vu de leurs conditions de fonctionnement repose, non sur une note sur 20, mais sur une appréciation globale à la fois en matière de sûreté, de radioprotection, de protection de l'environnement, d'inspection du travail. L'ASN ne peut pas aller au-delà de cette appréciation globale ; d'où l'idée d'un positionnement par rapport à un peloton. Il s'agit de pousser EDF à faire ce qu'il faut, grâce à des plans de redressement, pour que le grupetto, c'est-à-dire le peloton de queue, rejoigne le gros du peloton. M. Michel Bourguignon a rappelé que l'incident survenu au CHU de Strasbourg concernait quatre personnes soignées par radiologie interventionnelle pour des lésions cérébrales non tumorales. Le procédé permet un traitement sans ouvrir la boîte crânienne, ...
...avail ainsi qu'avec la direction générale du Travail : une circulaire commune a été élaborée, précisant les modes respectifs de fonctionnement des deux inspections, et les conditions de coopération, en vue notamment d'un partage d'expériences ; ce dispositif fonctionne plutôt bien. D'autre part, l'ASN a la responsabilité de l'Inspection du travail en tant que telle dans les centrales nucléaires d'EDF. Il s'agit d'une compétence assez récente, pour laquelle l'ASN continue de s'organiser : le choix a été fait de ne pas dédier exclusivement des inspecteurs de l'ASN à l'Inspection du travail, mais au contraire de faire en sorte que certains inspecteurs de l'ASN, treize aujourd'hui, aient une « double casquette » (inspection de sûreté nucléaireInspection du Travail) et consacrent 30 à 50 % de leur...