9 interventions trouvées.
... de plus en plus éclatée à une vie de travail de plus en plus nomade, à aucun moment notre société ne suscite ce sentiment d'appartenance auquel Mme la rapporteure est justement attachée, ni ne répond au besoin de solidarité, de sorte que ses membres sont tentés de trouver refuge dans toutes sortes de communautarismes de substitution. Michèle Alliot-Marie jugeait récemment la question de l'unité nationale plus fondamentale que celle de l'identité nationale. S'interroger sur le fait de savoir qui nous sommes révèle plus une inquiétude qu'une certitude. L'important, aujourd'hui, est peut-être davantage de savoir ce que nous avons envie de faire ensemble, et si nous en avons encore envie.
Le service national apparaît à beaucoup comme ce moment privilégié où les Français de tous horizons venaient précisément vivre ensemble, partager un projet commun et donner de leur temps personnel à la communauté nationale. C'était un de ces rites d'initiation fondateurs du sentiment d'appartenance, rites durant lesquels la complémentarité devient ressemblance. Plus la démocratie et la République ont gagné, plus e...
...ompétences, et, d'autre part, une reconnaissance de la société sous forme d'une indemnité, d'une valorisation des acquis de l'expérience, d'une protection sociale, d'une acquisition de droits à la retraite, voire d'un accès à certains emplois, sans que tout cela puisse si peu que ce soit remplacer un véritable emploi ni lui faire concurrence. De plus, il est important que la dimension sociale et nationale du service civique soit claire dans les missions qui lui sont confiées. Celles-ci doivent être peu nombreuses, et fédérées autour de grandes priorités nationales ; elles doivent correspondre à des luttes coordonnées contre les retards ou les fléaux qui touchent notre pays à travers, par exemple, la prévention en matière de santé, la lutte contre l'illettrisme, l'accompagnement des personnes âg...
Monsieur le président, messieurs les secrétaires d'État, mes chers collègues, les crédits de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation » sont en baisse de 3,95 %. En revanche, la dotation par pensionné augmente de 2,5 %. Ce constat permet une nouvelle fois au budget des anciens combattants d'aller dans la bonne direction. En effet, dans le cadre actuel nécessairement rigoureux et économe, il permet une avancée dont il s'agit d'évaluer le rythme. Est-ce celui du pas rapide du chasseur alpin ? Est-ce celui, plus lent, mais plus am...
Enfin, je tiens à souligner que le Gouvernement perpétue le devoir de mémoire consacré au monde combattant. Je souhaite, avec l'ensemble des associations, que l'Office national des anciens combattants, ses établissements et ses services départementaux reçoivent les moyens nécessaires assurés par un nouveau contrat d'objectifs et de moyens pour 2009-2013. En effet, le monde combattant nous impose deux objectifs : le devoir de mémoire et le droit à la réparation. La manière exemplaire dont il contribue à mettre en valeur la mémoire de ceux qui ont servi la France doit ...
...toyenneté puisqu'ils fondent celle-ci sur la légitime fierté des engagements d'hier, seuls capables de susciter ceux d'aujourd'hui, alors qu'une repentance pathologique ne peut que les ruiner. Il y a un domaine dans lequel un grand pas, même tardif, a été accompli par notre majorité, et il faut en être fier : c'est la décristallisation. Seule l'exigence de justice peut fonder une légitime fierté nationale, celle qui refuse qu'on siffle dans les stades La Marseillaise. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Député de Tourcoing, je suis très sensible aux propos de M. Enfrun et au fait que plusieurs d'entre vous aient reconnu aux représentants de la Nation le pouvoir de fixer les dates de commémoration. Je tiens pour ma part à faire une distinction entre Nation et République. La République, ainsi que l'a fait remarquer M. Romana, n'a jamais été mêlée à l'esclavage. Elle y a mis fin dès lors qu'elle a été instituée. La Nation, elle, pouvait encore, voilà quelques années, commémorer le baptême de Clovis car le royaume des Francs est lié à la nation....
...ue les dates pouvaient être relatives, qu'elles étaient, en quelque sorte, « à la carte ». Ce n'est évidemment pas le cas. Elles peuvent l'être pour un historien, car le domaine de la science peut laisser une part au relativisme, à la discussion sur certaines dates. En revanche, lorsque l'on parle de commémoration, on n'est plus dans la science, mais dans la formation de l'unité, de la conscience nationale. C'est un rite républicain, en rapport avec le « sacré » républicain, si vous me permettez ces approximations. C'est la raison pour laquelle il existe des dates indiscutables. On peut se demander si le 14 juillet correspond à la prise de la Bastille ou à la Fête de la fédération, mais quoi qu'il en soit, c'est la fête nationale ! Il n'y a pas, il ne peut pas y avoir de discussion sur ce point...
Les crédits étaient de l'ordre de 500 000 d'euros sur ce budget. Cette année, ils passent à 4,5 millions d'euros. Je souhaite, pour ma part, que le plafond de ressources de 550 euros soit rehaussé et que les règles actuelles soient revues afin de permettre au plus grand nombre d'en bénéficier, et ce dans un contexte de solidarité nationale. En effet, la mise en oeuvre actuelle fluctue trop souvent d'un département à l'autre. Ainsi, dans mon département du Nord, l'Office départemental des anciens combattants