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Interventions sur "audiovisuel" de Christian Paul


35 interventions trouvées.

...s aussi une autre sur les opérateurs de télécommunications, qui se traduira par une augmentation des abonnements à l'Internet. D'ailleurs, dans un grand journal du soir, une tribune, publiée par les représentants de toutes les entreprises de la nouvelle économie, dit que vous êtes en train de pécher par archaïsme. La meilleure façon de faire de la sobriété fiscale, ce serait de ne pas financer l'audiovisuel public, qui peut l'être autrement y compris par la publicité , par une taxe sur la nouvelle économie, par exemple. Nous avons, monsieur Soisson, un désaccord politique. N'y voyez pas une mise en cause personnelle et encore moins matière à excuses. Nous avons un vrai désaccord, et nous l'assumerons jusqu'au bout. Vous créez trop de taxes !

...ves qui font douter de l'existence réelle de la liberté de la presse en France. Monsieur Copé, vous n'ignorez pas qu'un ancien directeur de la publication de Libération a été interpellé ce week-end, dans des conditions honteuses pour notre pays, et que vous n'avez pas dénoncées. Quelques-uns, au sein de votre majorité, l'ont fait, mais pas vous, qui êtes pourtant un ardent défenseur de la presse audiovisuelle du moins le croirions-nous à vous entendre au cours de ce débat. Pas une fois je ne vous ai entendu dénoncer vigoureusement, comme vous auriez pu le faire en tant que président du groupe majoritaire à l'Assemblée nationale, les conditions intolérables dans lesquelles ce journaliste a été interpellé. Je vous renvoie à la lecture du quotidien, qui a relaté les faits : réveil et interpellation ...

Dans un tel contexte, où la question de la liberté de la presse n'est pas seulement posée par des parlementaires de l'opposition mais aussi par la Ligue des droits de l'homme et Reporters sans frontières, où l'on s'attaque à l'audiovisuel public de la manière dont vous le faites nous y reviendrons lors de l'examen des articles 8 et 9 de ce texte , vous comprendrez que nous prenions le temps, tout le temps du débat, et que nous entendions utiliser toutes les ressources de la procédure, malgré vos pressions et vos menaces. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

J'essaye, monsieur le président ! La question que pose cet amendement, monsieur le rapporteur, est celle de l'intégrité des grandes chaînes publiques, en l'espèce de France 2. Il ne s'agit pas là d'immobilisme, mais, au contraire, de responsabilité. Nous voulons être, vous aussi sans doute, des architectes sérieux de l'avenir de l'audiovisuel public. Mais nous renvoyer au cahier des charges ne sert à rien car celui-ci n'a aucune portée normative.

Il a dit en effet, tout à l'heure, comprendre l'émoi suscité par l'interpellation de Vittorio de Filippis. Nous aurions cependant préféré qu'il réagisse à l'affaire elle-même, et pas seulement aux réactions qu'elle a provoquées. Et nous vous demandons la même chose, monsieur Copé. Alors que nous débattons d'une loi relative à l'audiovisuel, cette affaire donne en effet le sentiment très déplaisant que l'on s'en prend à la presse par tous les moyens. S'il n'y avait que les députés socialistes pour s'en offusquer, vous pourriez, comme d'habitude, balayer nos protestations avec désinvolture, mais nous ne sommes pas les seuls. Ainsi, la Fédération européenne des journalistes, qui représente 250 000 professionnels de trente pays europée...

par Didier Mathus vaut encore plus pour RFO. Depuis 2002, et je ne prends pas cette date au hasard, cette chaîne, qui avait réussi à gagner, avec l'aide des gouvernements successifs, une réelle indépendance dans le paysage audiovisuel, a vu cette indépendance progressivement rognée pour en arriver à une autonomie de plus en plus fragile au sein de l'ensemble de l'audiovisuel public. Celle-ci n'est même plus garantie dans le présent texte. À court ou moyen terme, RFO est menacé. Vous refusez en tout cas d'inscrire dans la loi une garantie ferme à portée normative législative pour assurer son avenir. Pourtant, ce réseau est irr...

...missaires du gouvernement s'en émeuvent. Il va peut-être nous falloir interrompre la séance : la fatigue se fait sans doute sentir après quatre heures de débats. M. Mathus demandera dans quelques instants une suspension de séance. Monsieur le rapporteur, je suis très surpris de votre avis sur l'amendement n° 692. Vous faites preuve de myopie stratégique en refusant la synergie nécessaire entre l'audiovisuel extérieur et RFO. Nous sommes nombreux, depuis des années, à considérer que les antennes de RFO peuvent jouer un rôle éminent dans les régions où elles émettent : la région Caraïbe à partir de la Guadeloupe et de la Martinique, le continent latino-américain à partir de la Guyane à condition que M. Jégo cesse d'y provoquer des incendies , la région Pacifique à partir de la Nouvelle-Calédonie et...

...e représenter », a-t-il déclaré hypothèse qu'on ne peut entièrement écarter , « le traitement par la télévision publique de sa campagne pourra faire l'objet de soupçons ». « Si la mesure est adoptée », précise cet ancien ministre et membre de votre groupe, mes chers collègues de l'UMP, « la nomination du président de France Télévisions par le chef de l'État jettera le soupçon sur le traitement audiovisuel d'une future campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy » ou de Jean-François Copé, ou d'un autre encore, aurait-il pu ajouter. « J'ai du mal à comprendre », conclut-il, « comment, en 2008, on peut présenter comme un progrès un retour en arrière de vingt-cinq ans, quelque chose qui ne sert à rien. » Monsieur Copé, s'il s'agit d'un procès d'intention, dites-le à M. Baroin, et ayons avec lui et ...

...tuellement. Un second argument plaide en faveur de ces amendements. En période de campagne électorale, il faut craindre la promiscuité, sinon l'inceste des pouvoirs politique et médiatique. Vous avez l'occasion d'y mettre fin en instaurant un équilibre des pouvoirs au sein du CSA. M. Baroin, votre collègue de l'UMP, ne suggère rien d'autre quand il pointe la contradiction entre le contrôle de l'audiovisuel public et la nécessité de l'indépendance des médias en période électorale. Loin de moi l'idée de vous faire un procès d'intention, monsieur Copé, mais il vous serait facile de vous disculper de toute accusation en votant ces amendements.

À l'origine de ce projet, madame la ministre, nous aurions aimé discerner une volonté éclairée d'aider aux mutations nécessaires de l'audiovisuel français, nous aurions apprécié une recherche de nouveaux développements, pour le public comme pour le privé, pour les télévisions comme pour les nouveaux médias. Au sein du groupe socialiste, en effet, nous ne nions ni les évolutions nécessaires ni la crise réelle du secteur audiovisuel. À la place d'une entreprise authentique de réforme, nous avons vu apparaître à la fois l'horreur politique e...

Merci, monsieur Roy. Deuxième faute, l'imprévision devant les chocs qui transforment l'économie de l'audiovisuel : l'arrivée des opérateurs de télécommunications avec leur force financière, la TNT, le passage au numérique mais, peut-être plus radicalement encore, le paysage des médias dans la civilisation numérique, la place croissante de l'Internet, des réseaux numériques pour la diffusion, et surtout la transformation des usages culturels, moins verticaux et moins passifs, plus sélectifs et plus diversifi...

Je partage cet avis. On passe d'un sous-financement de l'audiovisuel public à son effondrement financier. Je souhaite que le rapporteur soit beaucoup plus précis sur l'ampleur qu'il veut donner à la clause de sauvegarde apparente qui figure à l'article 18. Comment l'établit-on ? Comment la met-on en oeuvre ? Il faudrait nous donner des assurances. Le rapporteur doit amender l'article pour rendre cette clause sûre ; aujourd'hui, c'est une véritable passoire.

Ces amendements ont en effet une importance particulière, et c'est pourquoi, même si nous n'acceptons toujours pas les principes qui guident ce projet de loi, nous souhaitons qu'ils fassent l'objet d'une discussion complète. Aujourd'hui, le service public de l'audiovisuel est sous-financé. Vous prétendez qu'il sortira renforcé de la réforme grâce à une véritable sécurité financière. Mais, tel qu'est rédigé le projet de loi, c'est le contraire qui se produira. Le seul moyen de garantir cette sécurité serait de prévoir une clause de sauvegarde. Tel est l'objet de notre amendement, qui a deux objectifs : prévoir l'affectation complète des ressources et garantir une c...

...eux que la majorité accepte le débat, car la clause de sauvegarde ne fonctionnera pas. Je vous invite à adopter ces amendements, puis nous aurons le temps de chercher la solution idéale. En tout cas, nous ne pourrons pas nous contenter de simples déclarations de bonnes intentions de la part du Gouvernement : il faut inscrire le principe de compensation dans la loi. Il y va de l'indépendance de l'audiovisuel public.

...de revenir sur ce projet de loi, nous donneriez-vous madame et monsieur les bourreaux un moment encore, rien qu'un moment ? Accepteriez-vous d'instaurer une progressivité dans la mise en oeuvre de la suppression de la publicité ? Nous considérons que la taxe sur les télécoms constitue un détournement des fonds. Il aurait été préférable que les sommes prélevées aillent à la création musicale, audiovisuelle, cinématographique. Il ne fait pas de doute que si une telle disposition avait figuré dans le projet de loi abusivement intitulé « projet de loi favorisant la protection de la création sur Internet », nous l'aurions voté avec vous. La promesse de média global, chère à M. Copé, se traduit dans le projet de loi par l'idée d'entreprise unique, ce qui n'est pas un grand progrès conceptuel puisque ...