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Interventions sur "médicament" de Catherine Lemorton


210 interventions trouvées.

Pourquoi les Français consomment-ils globalement plus de médicaments qu'ailleurs ? Aujourd'hui, 90 % des consultations chez le médecin généraliste sont suivies d'une prescription de médicaments contre 72 % en Allemagne et 45 % aux Pays-Bas. Le passage des médicaments « over the counter » (OTC) « au-delà du comptoir » ou médicaments conseil en libre-service dans les pharmacies permettra-t-il de modifier le comportement des Français ?

Le schéma transmis par l'Union nationale des pharmacies de France (UNPF), que je viens de faire distribuer, montre un décrochage par le haut ! du chiffre d'affaires de l'industrie pharmaceutique à partir de 1999-2000 et par rapport au nombre d'unités de médicaments consommés par personne qui, lui, demeure constant. Comment l'expliquer ?

La sortie de médicaments de la réserve hospitalière compte pour beaucoup dans cette augmentation de l'ONDAM.

Internet n'est pas la panacée, en effet. Parlons chiffres : quand vous trouvez une molécule, vous la mettez sur le marché français, une fois qu'elle a obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM). Quelle est en France la part de la visite médicale par rapport au prix du médicament, en comparaison avec la même entrée de ce médicament sur le marché des autres pays européens ? Avez-vous une idée ?

Je voudrais revenir sur les ALD. Moins on permettra à des gens d'accéder au système de soins, et plus les personnes âgées qui sont grandes consommatrices de médicaments, auront tendance à maintenir leur ALD, parce qu'elles ne peuvent pas accéder à des assurances complémentaires. Je le dis par expérience de terrain. Lorsqu'on examinera les ALD, il faudra le prendre en compte.

Comment réagissez-vous en cas de contournement de médicaments génériques : disposez-vous d'un moyen d'action ou pouvez-vous, à tout le moins, donner un avis ?

Pensez-vous que l'épouvantail des excipients à effet notoire que certains brandissent contre les médicaments génériques comme s'ils n'existaient pas déjà dans les médicaments princeps peut toujours faire peur ?

Néanmoins, il permet de réunir les conditions pour mieux suivre la vie réelle du médicament au jour le jour. Malgré tout cela, il reste quand même 50 millions d'Américains sans couverture sociale.

Je vous remercie, monsieur Parrot, d'avoir répondu à l'invitation de la Mission. Les études qui ont été réalisées montrent que les Français consomment plus de médicaments que la plupart de leurs partenaires européens. Je vous poserai donc la question que je pose à tous les acteurs de la santé entendus par la MECSS : pensez-vous que l'application de la franchise de cinquante centimes par boîte de médicaments permettra une diminution de la consommation en France ?

Les médecins peuvent-ils ou pourront-ils accéder au DP au moment où ils prescrivent ? Comme il est prévu de favoriser l'automédication familiale, donc de faciliter l'accès des patients aux médicaments conseil, qui ne sont pas dénués d'interactions médicamenteuses ni d'effets secondaires, pensez-vous qu'il serait souhaitable d'intégrer ces médicaments dans le DP ?

Sans revenir sur le caractère juste ou injuste et sur l'efficacité économique de la franchise médicale de 50 centimes par boîte de médicaments, j'aimerais savoir ce que vous en pensez en termes de prescription et de consommation. La jugez-vous de nature à réduire la consommation des médicaments ?

À l'occasion d'un congrès, vous aviez, monsieur Gaertner, présenté un graphique qui montrait fort bien l'évolution de la consommation des médicaments en fonction des prescripteurs et des pharmaciens. Pouvez-vous en dire plus à ce propos ?

Je n'évoquais pas l'action du pharmacien au moment où il délivre les médicaments, mais j'envisageais bien une intervention en amont, dans un cadre collégial, autour par exemple des préconisations de la Haute Autorité de santé.

J'entends bien que vous êtes préoccupés de l'avenir de notre industrie du médicament et de sa présence future sur le territoire national. C'est bien évidemment aussi le souci du législateur, mais ce dernier ne saurait oublier que c'est également de santé publique qu'il s'agit. Si notre mission a choisi de s'intéresser au médicament, c'est tout simplement parce que nous nous demandons pourquoi, dans notre pays, 90 % des consultations débouchent sur une prescription de médicaments,...

En effet, notre mission se penche sur le problème du médicament en France. Et c'est à dessein que je parle de « problème » car nous savons bien qu'il existe, en particulier par rapport à nos voisins européens, une hyperconsommation qui a des conséquences sur les comptes de la sécurité sociale. Le but de cette étude est donc d'en comprendre les raisons pour, si possible, trouver des solutions. Nous tenions tout particulièrement à auditionner l'Ordre des médec...

Nous aimerions quand même comprendre pourquoi, en France, 90 % des consultations débouchent sur une prescription de médicaments, contre 45 % aux Pays-Bas et moins de 75 % en Allemagne. Pour notre part, nous avons d'ores et déjà identifié deux pistes et nous aimerions savoir si vous considérez que c'est bien dans cette direction qu'il faut aller ou s'il existe à vos yeux d'autres explications à ce décalage. En premier lieu, dans la mesure où nous avons observé l'importance de la visite médicale des laboratoires pharmace...

Dans la mesure où les Français sont hyperconsommateurs de médicaments, pensez-vous que ce soit une bonne idée de mettre en libre-service ce que l'on appelle les « médicaments conseils », surtout sachant qu'il ne s'agit plus seulement de vitamines et de revitalisants et que, dans le cadre des accords commerciaux imposés par les laboratoires, on va ainsi trouver bientôt sur les présentoirs des pharmacies des produits comme la pseudo-éphédrine ? Cette mesure vous pa...

Je poserai quelques questions très courtes. Les franchises sur les transports sanitaires et surtout sur les médicaments vont-elles pousser les Français à diminuer leur consommation de médicaments ? Quand une classe de médicaments est déremboursée, constatez-vous un transfert de prescriptions sur une autre classe ? Si oui, êtes-vous en mesure de le chiffrer ? Que pensez-vous du dossier pharmaceutique expérimenté dans six départements ?

Quand une classe thérapeutique est déremboursée dans sa totalité, assistez-vous à une baisse de votre participation au remboursement de médicaments ? Pensez-vous que les franchises sur les médicaments feront baisser la consommation des médicaments en France ?

Est-ce vous qui déclenchez le Comité d'alerte quand vous sentez un dérapage des comptes ? Êtes-vous en amont ou en aval ? Comment expliquez-vous que le Comité d'alerte ait déclenché l'alerte très tard en 2007, alors que les volumes des médicaments en médecine de ville ont dépassé l'ONDAM dès le mois de mars ?