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Il aurait fallu associer à la réforme certaines professions paramédicales, telles que les infirmiers ou les masseurs-kinésithérapeutes. Il est très important par ailleurs que la loi prévoie l'organisation d'un tutorat, au bénéfice notamment des étudiants dont la situation sociale est difficile, afin de faire pièce aux officines privées d'enseignement qui convoitent cette clientèle. En ce qui concerne les passerelles, le « purgatoire » de dix-huit mois que vous mettez en place ne fera que déplacer le problème vers les facultés de sciences, sur lesquelles se déversera le trop-plein des étudiants en médecine. On peut en outre s'interroger sur l'op...
... s'est passé au moment du renforcement des services d'urgence : les financements n'atteignaient pas leur destination. Depuis hier soir, nous rappelons combien il est important de revaloriser la médecine générale. Il faut à présent nous en donner les moyens si nous voulons que cela devienne une réalité. Ce stage de deuxième cycle de médecine générale n'est pas une punition. Il permettra à nombre d'étudiants de se familiariser avec cette spécialité et de découvrir qu'elle est tout aussi passionnante que les autres ; encore faut-il en connaître les modalités d'exercice.
En dépit des arguments développés par Dominique Tian, s'il est vrai que ces étudiants, qui sont recalés quelquefois pour quelques centièmes de points, auraient sans doute pu devenir des médecins de qualité, il n'en reste pas moins que le signal qualitatif que l'adoption de cette mesure donnerait à nos concitoyens serait très négatif puisqu'elle reviendrait à installer dans des zones déjà en difficulté des médecins ayant raté leur examen.
C'est effectivement une bonne idée que de lier l'octroi de subventions à certains devoirs. Mais pour le coup, il semble étrange de lier ces deux éléments-là. S'il est important que des étudiants puissent effectuer des stages chez des médecins généralistes dont le statut de maître de stage garantit la qualité de leur formation, pourquoi faudrait-il lier de façon indissociable ce statut au financement des maisons de santé ? Qui plus est, pourquoi pendant cinq ans et pas deux ans ou trois ans, ou de façon pérenne ? La bonne idée de ce principe de liaison entre droit et devoir ne trouve pa...
...ne, la situation, déjà grave, empirera si nous n'agissons pas aujourd'hui, et les inégalités se creuseront encore en matière d'accès aux soins. Un choix a été fait, que vous avez explicité, madame la ministre, mais j'aimerais que vous nous expliquiez ce que vous entendez par « mesures coercitives non structurantes ». Vous avez cité, comme « mesure coercitive structurante » l'obligation faite aux étudiants boursiers d'exercer là où ils ont fait leurs études. En avez-vous prévu d'autres ? Nous sommes partie prenante sur ces questions. M. Préel a posé le problème du temps médical. Comme beaucoup d'autres, le métier de médecin n'est plus exercé comme il l'était il y a trente ou quarante ans. Je récuse l'argument selon cet état de fait est imputable à la seule féminisation, sauf peut-être pour soulig...
Enfin, nous nous réjouissons tous de la mise en place du numerus clausus au niveau de l'entrée en première année de médecine et, plus encore de l'internat. Puisque celui-ci est désormais nationalisé, le nomadisme des étudiants est total. Or ils ont une fâcheuse tendance à s'installer dans des régions surdotées médicalement. Pour résoudre ce problème, ne peut-on pas revenir à l'internat régionalisé ? Cette mesure, à laquelle nous savons tous que les étudiants en médecine sont opposés, permettrait un encadrement et une régulation, en les sédentarisant là où ils suivent leurs études.