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Interventions sur "corse" de Camille de Rocca Serra


28 interventions trouvées.

La Corse va être amenée à sortir d'une situation qui a perduré pendant deux siècles pour aboutir, dès les premières mutations concernées, à l'application de taxations élevées. Par ailleurs, il existe en Corse des successions collatérales qui équivalent au double ou au triple de ce qui se présente en moyenne sur le continent.

.... Ce qui compte, c'est que l'intention du législateur soit respectée dès lors qu'il a décidé qu'il convenait de mettre de l'ordre dans cette situation, ce qui n'a été possible que grâce au GIRTEC, créé en 2006, opérationnel seulement en 2008, et dont le Président de la République a consacré le rôle. Je remercie le Gouvernement d'avoir, pour la première fois, respecté la saisine de l'Assemblée de Corse dans le cadre de la loi de 2002 sur le statut de la Corse. La proposition du Gouvernement se situe en deçà de l'amendement que j'avais déposé il y a un an et qui avait été validé par la commission des finances. Elle se situe également en deçà de ce que propose le GIRTEC, créé par la loi. Je ne peux donc pas être satisfait de la proposition du Gouvernement mais, quelle que soit ma déception, je s...

La langue française est chez elle en Corse comme en Alsace, en Occitanie, en Bretagne ou ailleurs ; mieux encore, elle y est renforcée par la variété des langues régionales. Réfléchissons à une identité française sereine et abordons cette question sans tabou ni crispation. Entre un jacobinisme borné et une tendance à la folklorisation, entre un républicanisme intégriste et une approche ethnique exacerbée, je veux vous persuader qu'il y a ...

celle d'un véritable statut reconnaissant les langues de France comme notre patrimoine commun. Je l'affirme, nos langues régionales sont les ferments de la cohésion sociale, les liens qui resserrent l'harmonie territoriale. Cette dimension est aujourd'hui évidente. À l'occasion de son dernier déplacement en Corse où vous étiez présente, madame la ministre , le Président de la République n'a-t-il pas déclaré devant les élus de l'île : « Renier l'identité d'une région, c'est renier une partie de l'identité de la nation » ? Et d'ajouter : « S'il faut aller plus loin pour que la langue corse reste vivante, je suis prêt à aller plus loin. Je suis prêt à en discuter avec vous sans tabou. La seule limite, c'e...

Si vous le permettez, monsieur le président, je voudrais dire ici solennellement que la langue corse ne doit pas mourir et qu'elle ne mourra pas ! Elle vivra grâce à tous ceux qui la transmettent et qui la parlent, à tous ceux qui ne la parlent pas, mais qui, malgré tout, l'aiment. La langue corse vivra, comme vivra le breton, l'alsacien, le basque, le catalan, l'occitan, les langues créoles. Elle vivra car, si nous laissons mourir la langue corse, c'est que nous acceptons collectivement que meu...

J'ai cependant été surpris à la lecture de l'intitulé du projet de loi. Certes, qui peut s'opposer au dialogue social et à la continuité du service public ? Sûrement pas moi, tant ils ont leur importance en Corse. Ce qui me contrarie, c'est l'expression « transports terrestres ». Le projet de loi devrait pourtant s'appliquer également à notre île, la plus importante de métropole. Faute de pouvoir marcher sur l'eau, ce à quoi personne n'est parvenu depuis 2000 ans (Sourires), les Corses ont obtenu de la nation une enveloppe de continuité territoriale. C'est elle qui, en garantissant une liaison régulière ...

...e vous demande, monsieur le ministre, c'est qu'elle ait lieu dans des délais les plus rapides, afin qu'il n'y ait pas de rupture d'égalité entre les citoyens, qu'ils vivent sur une île ou sur le continent, que l'économie d'une île puisse fonctionner autant que celle des autres régions continentales, et que la continuité d'un service public financé par la communauté nationale soit assurée entre la Corse et le continent comme ailleurs. Je vous demande de vous engager clairement à employer tous les moyens pour y parvenir, et notamment à mener la concertation nécessaire entre l'autorité organisatrice, les pouvoirs publics, les entreprises de transport et les salariés, pour que les usagers, qu'ils soient personnes physiques ou personnes morales, qui ont besoin de transiter par la voie maritime, pui...

Il faut également, pour ce qui concerne la Corse, pour laquelle la continuité territoriale est garantie depuis 1975, aborder, je le répète, le problème de l'alignement sur le prix kilométrique de la tonne SNCF. Si difficile que cela soit, il nous faut intégrer à ce texte le problème du fret. Je demande donc, monsieur le ministre, que le Gouvernement s'engage à assurer sans plus tarder l'ensemble des moyens nécessaires, car il y a trop longtemp...