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Interventions sur "pension" de Bernard Perrut


6 interventions trouvées.

...des agriculteurs que nous ne devons pas oublier même s'ils ne manifestent pas dans les rues comme les autres, ils ont un travail difficile. Nous facilitons par conséquent leur accès au minimum vieillesse. Nous revalorisons la retraite des femmes exploitantes agricoles. L'amendement que vous avez déposé cet après-midi, monsieur le ministre, contribue également à améliorer les conditions des polypensionnés publics et privés. L'article 1er affirme ensuite très clairement que le comité de pilotage des régimes de retraite devra « veiller au maintien d'un niveau de vie satisfaisant des retraités ». On voit combien notre régime par répartition est le seul à même d'y contribuer : selon l'OCDE, la France est le pays où le niveau de vie des retraités est le plus proche de celui des actifs. Nous devons ...

Il semblerait que, pour les artisans ou commerçants, la pension de réversion soit versée plus tardivement que dans les autres régimes. Quels sont les chiffres ?

...revenus financiers ? Avez-vous d'autres idées ? Faut-il harmoniser les systèmes de retraite ? Peut-on admettre que des enfants ou que des familles soient traitées de manière différente dans le privé ou dans le public ? Au moment de la réforme de 2003, nous avions fait un grand pas vers l'équité en permettant à des personnes qui avaient commencé à travailler très jeunes de toucher leurs droits à pension dès lors qu'elles avaient obtenu le nombre de trimestres nécessaires. Aujourd'hui, la prise en compte de la pénibilité constitue un enjeu majeur. Comment la définir et selon quels critères ? Certains ont tendance à penser qu'en voulant promouvoir l'emploi des seniors, on risque de barrer la route aux jeunes. Or, il ressort que dans les pays européens où l'emploi des seniors est privilégié, les j...

... retraite, comme on en a un, sans difficulté, à ses comptes en banque ? J'ai pris connaissance des documents que vous envoyez aux assurés ainsi que du bilan de votre campagne 2009 et de ses annexes. L'inquiétude naît de ce que, alors que les documents que vous envoyez paraissent clairs, la réaction des assurés les ayant reçus montre que 60 % d'entre eux n'ont aucune idée de la manière dont leurs pensions sont calculées. Cette incompréhension persistante explique les difficultés du Gouvernement et des partenaires sociaux à faire mesurer les enjeux de la situation actuelle. Il est spectaculaire que, pour 45 % des assurés seulement, le montant de pension annoncé correspond à ce qu'ils s'attendaient. Des efforts pédagogiques sont indispensables avant une véritable réforme des retraites.

Les documents que vous nous avez remis indiquent que la CNRACL est en train d'actualiser ses projections à long terme dans le cadre de l'exercice piloté par le Conseil d'orientation des retraites, qui vise à connaître l'évolution tendancielle des cotisations et des pensions. À quel moment les simulations paramétriques, en cours de chiffrage, seront-elles connues ? Pour l'instant, en effet, vous retenez l'hypothèse d'un besoin de financement de 13,6 milliards d'euros à l'horizon 2050, contre 11,6 milliards dans l'exercice de 2007. Quel sera dans les années qui viennent l'impact financier de la possibilité de partir à la retraite après quinze ans de service, ouverte...

Mes questions s'adressent plus spécialement à M. Bichot. Vous prônez une mise en évidence du lien entre ce qui est fourni et ce qui sera ultérieurement reçu et une distributivité véritable. Faites-vous allusion au développement de la capitalisation en complément de la répartition ? Dans votre note à l'Institut Montaigne, vous proposez la mise en place d'une garantie de pension de même inspiration que le revenu de solidarité active. Pouvez-vous nous donner des précisions à ce sujet ?