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Interventions sur "afghanistan" de Bernard Deflesselles


8 interventions trouvées.

Si l'avenir et la stabilité du monde se jouent dans cette zone, il faut impérativement que la France y soit présente ; nous ne pouvons pas nous permettre de nous retirer d'Afghanistan et nous laver les mains de ce problème majeur. Lors de son exposé, M. Lellouche a bien montré que la logique de stratégie intégrée doit prévaloir. Mais comment espérer que cette nouvelle doctrine va fonctionner alors que les efforts précédents n'ont pas abouti et que 80 % de l'aide internationale n'est pas arrivée sur le terrain ? En ce qui concerne la sécurisation des armes nucléaires pakistan...

Monsieur le Président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, chers collègues, depuis la fin de l'année 2001, la France est présente en Afghanistan. Elle est présente à travers des hommes et des femmes qui portent nos idéaux.

Elle est à l'heure actuelle composée de trente-neuf nations qui interviennent à des degrés divers selon leur capacité, vingt-six d'entre elles étant membres de l'OTAN. Nous sommes donc en Afghanistan avec un mandat clair de l'ONU. Notre mission, dans ce contexte, est actuellement de sécuriser Kaboul et ses environs.

pour justifier devant nous, en novembre 2001, l'envoi de forces supplémentaires en Afghanistan : « [ ] La lutte armée contre le terrorisme n'est pas achevée. La poursuite de l'action militaire ciblée [ ] s'impose donc. » Six années plus tard, on peut certes le regretter, mais cette lutte n'est, à l'évidence, pas terminée. Dois-je rappeler, par ailleurs, que ce débat n'avait pas, en son temps, donné lieu à un vote ? Est-ce à dire que M. Jospin, en 2001, ne respectait pas le Parlement ?

En 1991, nous étions en guerre contre un pays qui avait délibérément envahi puis annexé son voisin au mépris de toutes les règles du droit international. En 2001, nous sommes intervenus en Afghanistan contre un régime qui n'avait aucune reconnaissance internationale et qui abritait des organisations terroristes. Aujourd'hui encore, nous sommes en Afghanistan à la demande du Gouvernement légitime et reconnu de ce pays. Cessons donc l'hypocrisie ! Oserai-je dire que celle-ci est tenace ?

M. Hollande s'est interrogé sur la « pertinence » de la présence française en Afghanistan. N'est-il pas pertinent de vouloir éradiquer le terrorisme et d'anéantir Al Qaïda ? N'est-il pas pertinent de combattre un pouvoir taliban obscurantiste ? N'est-il pas pertinent de lutter contre ceux qui méprisent et avilissent les femmes ? N'est-il pas pertinent de vouloir neutraliser les narco-trafiquants ? (Bruit sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socia...

Nous voulons lutter contre le terrorisme et ses bases arrière. C'est bien parce que nous savions qu'elles n'étaient pas sur le sol irakien que nous n'avons pas soutenu l'opération américaine, et les événements nous ont donné raison. (Protestations sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.) Si, aujourd'hui, nous renforçons nos troupes en Afghanistan, c'est parce que nous avons la certitude, malgré les difficultés rencontrées, que la stabilisation de cette région est essentielle pour lutter efficacement contre le terrorisme international. Cette analyse est la même que celle qui nous a amenés à intervenir il y a six ans.

Elle nous conduit, au sein de l'OTAN, avec nos partenaires, à mener une réflexion de fond sur notre présence en Afghanistan,