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...ocument relatif aux points de convergence sur les objectifs et les principes directeurs de la réforme. Toutefois, ce consensus est essentiellement syndical et n'est pas partagé par tous les intéressés sur le terrain. Si chacun a conscience que l'école primaire et le collège constituent des maillons faibles de notre système éducatif, une réforme du lycée n'est pas jugée nécessaire par de nombreux élèves, parents ou enseignants, soit précisément tous ceux qui fréquentent des établissements de centre ville où n'existe aucun problème. Or ces lycées, où « tout va bien » et qui ne constituent 40 % du total, ne doivent pas nous faire oublier que notre véritable objectif est de faire en sorte que 100 % des établissements aillent bien. Cette réforme doit être menée sous réserve du respect de deux préa...
Monsieur le président, monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, les études nationales et internationales dont nous disposons démontrent que le niveau général de notre enseignement scolaire, notamment primaire, est non seulement faible, mais en baisse constante. La dernière étude du Haut conseil pour l'éducation révèle ainsi que, parmi les élèves qui achèvent leur scolarité primaire, 100 000 ne maîtrisent pas les compétences fondamentales en lecture et en calcul et 300 000, soit 40 %, souffrent de graves lacunes. Selon l'enquête PISA de l'OCDE, la France perd neuf places en sciences. Quant à l'enquête PIRLS du Boston College, elle nous classe vingt-septième sur quarante en matière de lecture. Pis, dans notre pays, les inégalités de naiss...
En tout état de cause, cette supposée scandaleuse atteinte à la qualité de notre éducation n'est pas une réalité. Cette année comme les précédentes, les non-renouvellements ne changeront rien, car aucun poste devant élèves ne sera supprimé !
Je vais d'ailleurs tenter de vous le démontrer : l'impact démographique permet d'économiser deux mille postes, mille cinq cents enseignants actuellement mis à disposition sont réaffectés devant les élèves,
et en développant le soutien individualisé pendant les vacances scolaires, ainsi que les études surveillées. L'ensemble de ce dispositif nous permet, sans porter atteinte à la qualité de l'éducation dispensée aux élèves les plus en difficulté, de sédentariser trois mille RASED.
Ce principe commande que l'origine sociale ou l'appartenance à une minorité visible ne préjuge en rien la destinée scolaire des élèves. Or nous en sommes très loin. Statistiquement, l'origine sociale est de plus en plus déterminante dans l'obtention du diplôme et la proportion d'enfants d'ouvriers ou des quartiers accédant aux grandes écoles a diminué.
...er ! Pour illustrer mon propos, je prendrai trois exemples. Premièrement, pour la première fois un ministre s'engage sur des objectifs quantifiés de réduction de l'échec scolaire lourd et donne la priorité à l'enseignement de la langue. Deuxièmement, ce budget marque un effort particulier en faveur des collèges « ambition réussite », notamment en généralisant, pour 2008, la prise en charge des élèves après seize heures. Enfin, ce budget démontre que l'on peut faire beaucoup mieux pour les élèves en difficulté, tout en réduisant globalement le nombre d'enseignants.
L'évolution démographique depuis le début des années quatre-vingt-dix aurait dû jouer plus encore en faveur de la réussite scolaire puisque la France a perdu 500 000 élèves en quinze ans alors que parallèlement 60 000 professeurs ont été recrutés. Bref, nous avons massivement investi dans la formation et massivement recruté alors même que le nombre d'enfants scolarisés diminuait. Et pourtant, les résultats n'ont pas suivi. Au mieux ils stagnent, au pire ils baissent.
Il nous faut donc innover, changer nos modes de pensée et convaincre les Français que ce n'est pas en diminuant partout et pour tout le monde le nombre d'élèves par classe que l'on améliorera la qualité du service public éducatif. Je suis convaincu que l'on peut faire beaucoup mieux avec un peu moins, et ce budget en est la démonstration.
... ministère de l'éducation nationale s'inscrit pleinement cette année dans l'effort global de maîtrise de la dépense publique demandé par le Président de la République. Il prévoit le non-remplacement de 11 200 fonctionnaires partant en retraite. Je le dis : le groupe UMP assume pleinement ce choix. Oui, il y aura l'année prochaine 1 % de professeurs en moins. Pour autant, le taux d'encadrement des élèves ne baissera pas parce qu'il y aura moins d'élèves et que 3 500 équivalents temps plein supprimés sont transformés en heures supplémentaires. Avec 11 000 postes en moins, nous allons faire beaucoup plus pour les élèves les plus en difficulté. La suppression de l'école le samedi matin permettra de libérer deux heures pour les 15 % d'élèves les plus fragiles. La France est le pays européen où le ...
Monsieur le ministre, vous avez très récemment présenté un plan pour le primaire, qui a pour objectif de diviser par trois d'ici à la fin de la législature le nombre d'élèves en échec scolaire lourd. Pour atteindre cet objectif, vous voulez notamment recentrer l'école primaire sur l'apprentissage de la langue, car la maîtrise de la langue est bien évidemment indispensable à l'apprentissage des autres fondamentaux. Vous avez indiqué que les moyens nécessaires à cette évolution seraient dégagés par l'utilisation des heures libérées du samedi matin. Quelles seront les ...
Je m'exprimerai rapidement contre l'amendement. M. Durand nous a indiqué que le rapport du Haut conseil de l'éducation avait jugé positif l'effet de l'école maternelle sur la réussite des élèves les plus fragiles. Vous avez juste oublié de préciser que ce rapport n'évoque en rien la scolarisation des enfants de deux ans mais qu'il traite, plus généralement, de l'école maternelle. Tous les rapports vont dans le même sens. Ainsi, le ministre vient d'évoquer celui de la défenseure des enfants. Je pourrais à mon tour citer une enquête de l'INSEE portant sur la région Nord Pas-de-Calais o...