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Je n'ai pas pu m'investir comme je le souhaitais dans la mission car j'ai été désigné corapporteur de la mission d'évaluation et de contrôle constituée à la commission des finances portant précisément sur la place du français et l'enseignement dans notre langue de par le monde. Dans ces travaux, nous avons mangé la « tarte à la crème » évoquée par la Rapporteure ! Nous avons pu constater combien les différentes compétences, les règles d'affectation et toutes ces complications nuisaient considérablement à la lisibilité de l'ensemble. Les questions de gestion, de propriété, de matériels, sont bien sûr quelque chose qui compte mais en termes stratégiques,...
Globalement, le nombre de locuteurs français ne change pas : s'il diminue dans certaines zones traditionnellement francophones, il augmente dans d'autres. L'année dernière, la réunion de la commission politique de l'Assemblée parlementaire de la francophonie s'est ainsi tenue au Laos. Il est en effet indispensable de réactiver la pratique de notre langue dans une région où elle a presque disparu.
...is possèdent des sections internationales, et pas seulement dans les régions frontalières. Quant à la qualité de l'enseignement de l'anglais en France, sans vouloir offenser quiconque, elle n'est ni pire ni meilleure que celle du français en Angleterre ou en Allemagne Si l'Union européenne ne devait s'occuper que d'une seule question en matière d'éducation, ce devrait être de l'apprentissage des langues. D'où d'ailleurs l'intérêt des sections internationales, pour autant que celles-ci ne soient pas dévoyées. En Alsace, nous avons essayé d'en mettre en place de la maternelle à la terminale, mais nous nous sommes heurtés à de multiples difficultés, tenant, entre autres, il faut l'avouer, à la stratégie de certains parents qui ne mettent leurs enfants dans ces classes que pour avoir l'assurance qu...
Quelle est la proportion respective des bénévoles et des professionnels au sein des Alliances françaises ? Par ailleurs, que doivent faire selon vous les politiques afin d'accroître l'influence de notre langue et de notre culture dans le monde ?
Ne pensez-vous pas qu'augmenter la proportion de personnels locaux je parle bien de personnels locaux, pas de résidents français du pays hôte recrutés sous contrat local serait un formidable levier pour répondre à la préoccupation, que je partage avec Jean-Pierre Brard et tous nos collègues, de l'usage et du rayonnement de notre langue dans le monde ? Ne pourrait-on pas là faire d'une pierre deux coups ?
J'aimerais que les représentants du ministère de l'Éducation nationale nous éclairent sur l'évolution de la part respective des enseignants expatriés, résidents et locaux dans la communauté enseignante. Quel est, monsieur le doyen, le rôle des inspecteurs pédagogiques régionaux, les IPR, dans l'enseignement du français dans le monde ? La maîtrise de la langue française est-elle testée au moment du recrutement du personnel enseignant, quelle que soit la discipline ? En mission au Laos l'an dernier, une traduction simultanée m'a été nécessaire pour comprendre des professeurs de français !
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous vivons aujourd'hui un moment historique. En effet, après des décennies de tergiversations, nous avons enfin dans cette enceinte pour la première fois, j'y insiste un débat sur les langues régionales, auxquelles, j'en suis sûr, nous sommes tous ici très attachés. Cela honore le Président de la République, qui tient une fois de plus les engagements du candidat Sarkozy. Cela honore le Gouvernement, madame la ministre. Cela honore notre assemblée, monsieur le président. Permettez-moi, en outre, de préciser que je m'exprime au nom de l'ensemble des députés alsaciens de la majorité. ...
...arlemagne. Notre diversité linguistique est l'un des apports les plus précieux à notre patrimoine français. Comme d'autres l'ont fait avant moi sous d'autres formes, j'affirme que, loin de porter préjudice à l'unité nationale, elle en est le ciment. Permettez à l'ancien professeur de français que je suis, militant convaincu de la francophonie, de plaider avec force pour la reconnaissance de nos langues régionales, fierté de nos terroirs, éléments forts de notre identité régionale et nationale. Il nous faut reconnaître enfin nos langues régionales comme telles. À ce stade de mon propos, je tiens à préciser que, comme la majorité de mes collègues de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, dont certains sont présents aujourd'hui, je n'ai pas voté la ratificatio...