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Merci, monsieur le président, de donner la parole à un Alsacien. En matière d'assimilation, d'intégration, l'Alsace a beaucoup donné ! Mes parents, nés respectivement en 1906 et en 1915, ont changé quatre fois de nationalité pour enfin avoir le droit d'être Français et de mourir Français. J'ai dû moi-même fournir, fin 1969, un certificat de réintégration de mon père pour pouvoir me marier. Mes chers collègues, ne jouons pas sur les mots ! Le débat est sérieux. Il ne me paraît pas inopportun de deman...
...européenne de l'immigration et de l'asile, complétant ainsi les accords de Schengen. Afin de respecter le temps qui m'est imparti, je me contenterai de formuler quelques réflexions. Comme vous le savez, je viens de ce que je me plais à appeler les TOV les territoires d'outre-Vosges , c'est-à-dire l'Alsace en ce qui me concerne, ma région transfrontalière natale, où les mots « immigration », « intégration », voire « réintégration », et « nationalité » ont un sens lourd du poids de l'histoire.
...re, que j'attache un prix tout particulier à la fraternité, à la solidarité et à la dignité de la démarche en ce domaine. En effet, en Alsace, nos parents c'était par exemple le cas des miens ont changé quatre fois de nationalité avant d'avoir enfin le droit de rester Français. Quant à moi, j'ai souvent dû, pour obtenir le renouvellement de mes papiers d'identité, présenter le certificat de réintégration dans la nationalité française de mes parents.
..., contrôler, bref maîtriser l'immigration. C'est l'intérêt de tout le monde : l'intérêt des immigrants, celui des pays d'origine et évidemment celui des pays d'accueil. Il faut donc harmoniser les politiques d'émigration et d'immigration entre l'Est et l'Ouest, le Nord et le Sud. Quelques conditions sont évidemment nécessaires : la connaissance de la langue française prévue dans le texte et l'intégration par le travail. Mais il faut aussi valoriser les efforts des immigrés. À cet égard, les migrants pourront, via le contrat d'accueil et d'intégration, bénéficier entre autres d'une formation civique, d'une session d'information sur la vie en France et éventuellement d'une formation linguistique. C'est ce qui ressort de l'article 5. L'administration, quant à elle, devra prendre en compte les effort...
C'est ce que vous prévoyez, monsieur le ministre. Mais pour moi, une telle mesure ne peut résulter que d'une décision de justice, les magistrats étant les garants du respect de la loi. Oui, la France a été, est et restera une terre d'accueil et d'intégration. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réguler les flux migratoires, car c'est une nécessité sociale et économique. La liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité, la tolérance doivent évidemment rester les veilleuses de la République. Si l'identité nationale est liée à l'histoire de notre pays, à sa mémoire, elle ne peut évoluer et se moderniser sans tenir compte de la complexité des problèm...