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Interventions sur "déchet" d'André Chassaigne


3 interventions trouvées.

Je suis frappé de constater, alors que tous parlent désormais d'économie cyclique, que le secteur où sa mise en oeuvre me semblerait la plus évidente est en réalité l'un de ceux qui fonctionnent le plus difficilement. Il est bon de rappeler où se trouvent les principaux gisements de biodéchets : dans le commerce alimentaire, dans la restauration collective, dans l'entretien des espaces verts. C'est sur ces gros bataillons que nous devrions agir avec détermination. Dans le commerce, il doit être possible de rationaliser les mises sur étal et les gestes d'achat, ou encore de changer les mentalités dans l'agriculture. Dans la restauration, je crois que chaque couvert entraîne 200 grammes...

Disposez-vous de chiffres intermédiaires concernant la réalisation des objectifs du Grenelle de l'environnement lesquels avaient été naguère qualifiés « d'ambitieux » , notamment la production d'ordures ménagères et assimilées, celle-ci devant être réduite de 7 % par habitant entre 2009 et 2014 ? Qu'en est-il de la valorisation de ces déchets jusqu'à 45 % de leur tonnage en 2015, le niveau de 2009 étant de 33 % ? Enfin, quid du taux de recyclage des emballages ménagers à 75 % dès 2012 ? L'ADEME est citée à plusieurs reprises dans le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des déchets ménagers et assimilés par les collectivités territoriales, à propos du rôle d'accompagnement des acteurs nationaux qui lui a été dévolu. Or, celu...

...llages. Je rappelle que le Grenelle de l'environnement a prévu que les producteurs d'emballages devraient, à partir de 2011, contribuer à hauteur de 80 % des coûts nets pour la collecte, le tri et le traitement des emballages recyclables. Alors que des efforts constants sont consentis par le SIVOM d'Ambert pour améliorer la quantité et la qualité (-5 % de refus de tri en un an) de la collecte des déchets recyclables, Eco-Emballages ne participe qu'à hauteur de 27,70 % du coût alors que la revente des matériaux lui rapporte près du double du montant de sa participation. Évidemment, ce sont la collectivité et les contribuables, déjà sollicités au niveau de la distribution, qui portent cette charge. De plus, les nouvelles orientations du barème E, peu claires, ne permettent pas de mettre en place ...