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...é au sein d'un groupe voisin, Crédit Agricole SA ? Les principaux dirigeants de ce groupe le président, M. Carron, et le directeur général, M. Pauget ont pensé, comme l'écrivait M. de Courson, qu'ils étaient les vrais patrons du groupe. À un certain moment, les caisses régionales de crédit agricole, les présidents, les conseils d'administration ont sifflé la fin de la partie. Le terme de « décentralisation » s'il n'était pas gravé dans le marbre, existait bien. Dans ces conditions, je pense que le précédent difficile vécu par le Crédit agricole, notamment avec les aventures sur le marché des crédits hypothécaires américains, doit servir de leçon dans l'organisation du rapprochement. (L'amendement n° 3 n'est pas adopté.)
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, l'examen de ce projet de loi relatif à l'organe central des caisses d'épargne et des banques populaires se fait dans la fébrilité et la précipitation. Quand il s'agit de rapprocher deux groupes représentant plusieurs dizaines de millions de clients, des millions de sociétaires, près de 110 000 collaborateurs, et un peu moins de 8 000 agences de banque, on est en droit d'exiger, de la part du pouvoir législatif comme de l'exécutif, davantage de méthod...
Aujourd'hui, le Crédit local de France, désormais Dexia, est devenu le triste symbole d'une calamiteuse privatisation financière. Les risques sont considérables et nombreux. Tout d'abord, par une centralisation excessive, l'organe central qui se substituera à la Caisse nationale des caisses d'épargne et à la Banque fédérale des banques populaires, ne tardera pas à borner puis à restreindre l'organisation régionale des deux réseaux, avec toutes les conséquences négatives que l'on peut imaginer pour l'emploi, le maillage bancaire territorial et, par voie de conséquence, pour la pratique coopérative...