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... cohérence entre la gestion de ces crédits qui nous paraît un peu compliquée et la stratégie propre de l'ANR de choix des projets et de lancement des appels d'offres, c'est-à-dire de financement de la recherche, y compris pour ce qu'on appelle les « programmes blancs » ? Pouvez-vous nous présenter la ventilation des crédits entre les programmes d'investissements d'avenir sélectionnés par les jurys internationaux ? Pouvez-vous également nous confirmer que, si vous avez facilité la mise en place de ces jurys, vous n'avez pas été partie prenante dans les choix qu'ils ont opérés ?
Autrement dit, carte blanche a été donnée à l'ANR pour la composition des jurys qui sont internationaux et leur fonctionnement.
Donc, il vous revient d'organiser les jurys. Ensuite vous dialoguez avec le ministère chargé de la recherche pour trouver les meilleurs intervenants.
Une fois constitué, chaque jury est souverain ?
Aucune décision d'un jury n'a jamais été remise en cause ?
Le système de jurys indépendants permet-il le respect des priorités exprimées par l'État pour les investissements d'avenir ? Certaines d'entre elles ne risquent-elles pas d'être négligées ?
Puis-je vous rappeler les propos tenus par le Président de la Conférence des présidents d'université (CPU), M. Louis Vogel ? Celui-ci déclarait que les choix opérés par les jurys « sont inexplicables pour certains universitaires. Le seul critère sur lequel on a demandé au jury de se prononcer était le critère d'excellence scientifique. Ce que les jurys internationaux ont jugé, et, dans l'ensemble, bien jugé. Mais c'est un choix qui peut être discuté. Il a abouti à une « photographie » de l'état des forces scientifiques françaises actuelles, et non à une vision prospectiv...
Il n'y a donc jamais eu aucune discordance entre le choix du jury et le projet transmis in fine ?
Dans ce dispositif qui fait intervenir des jurys internationaux, l'AERES, l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, a-t-elle un rôle ?
Comment s'articulent les interventions de l'État et le rôle du jury ?
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. À mon sens, il n'est absolument pas choquant qu'un gouvernement, quel qu'il soit, définisse ses priorités en matière de recherche. Un jury peut également tenir compte des priorités qu'un pays se fixe ! Par exemple, il est pour le moins étrange que, en dépit du lancement par l'État d'un ambitieux Plan cancer, aucun investissement d'avenir n'ait encore été retenu dans ce domaine ! Nos équipes sont-elles mauvaises ou ne savons-nous pas présenter un projet ? Selon moi, la reconnaissance d'un pôle d'excellence n'est pas seulement le con...
Nous sommes tous d'accord sur le rôle de ces jurys internationaux, mais il y a une autre dimension, comme nous le disions tout à l'heure.