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qui se multiplient pour exécuter ses annonces devant les médias ! Voilà ce dont vous êtes complice, madame la ministre ! Vous ne devriez pas en être fière, pas plus que le président de la commission spéciale et pas plus que vous, mesdames, messieurs de la majorité !
Mon rappel au règlement est fondé sur l'article 58, alinéa 3. M. Copé nous a fait l'honneur de sa visite pendant quelques minutes. Le voilà déjà reparti !
Ce que nous proposons dans cet amendement n'est rien d'autre que de reprendre la proposition de la commission Copé qui a été humiliée par le Président de la République (Protestations sur les bancs du groupe UMP) lorsqu'il a dit que le CSA n'était rien et qu'il se foutait de la proposition de la commission Copé !
L'article que nous examinons est d'une telle importance qu'il nécessite la présence du président de la commission spéciale. Je demande donc une suspension de séance.
Escamoteurs !
Faites-le, puisque vous êtes de mon avis ! Mais vous n'osez pas le dire parce que vous êtes tenu en laisse !
Si !
Exactement ! Répondez-nous !
Vous plaisantez !
Souvent d'ailleurs !
Celui-là est un bon argument !
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Celui-là, comme les précédents, est fondé sur l'article 58, alinéa 3, monsieur le président.
Si je fais des rappels au règlement, ce n'est pas pour m'acharner sur la personne de M. Copé. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Mais vous conviendrez, chers collègues de la majorité, que la commission Copé n'avait pas demandé la désignation du président de France Télévisions par le Président de la République.
Elle avait proposé une procédure plus conforme au respect de l'indépendance et du pluralisme. Et vous admettrez qu'il aurait été convenable c'est un euphémisme que le président de la commission qui porte son nom vienne nous expliquer pourquoi ce qu'il accepte aujourd'hui, il le refusait hier. Pourquoi ce qui a été balayé d'un revers de main...
Voilà une bonne occasion de s'expliquer pour le président de la commission spéciale, dont les propositions ont été rayées d'un trait de plume ! Il aurait été intéressant d'entendre sa position.
C'est pourquoi j'ai souhaité sa présence en séance. La majorité se terre dans un silence accablant, et ce silence en dit long sur sa complicité avec un Président de la République qui est en train de soumettre l'audiovisuel public aux affaires et à l'État. Il s'agit, ni plus ni moins, d'affairisme et de bonapartisme !
L'article 8, l'un des plus importants du projet de loi, donne le signal de la reprise en main de l'audiovisuel public : dépendance économique, politique et éditoriale. Vous nous proposez un service public au rabais, car sous-financé, et à la botte du Président de la République et du pouvoir. Telle est votre vision de l'indépendance, comme l'a t...
À travers cet amendement, je veux revenir à mon tour sur les inquiétudes que nous exprimons, et qui se manifestent au-delà de l'hémicycle puisque les personnels et les syndicats ont déjà dit ce qu'ils pensaient de ce projet, notamment de ses conséquences néfastes pour l'avenir de la chaîne France 3. Sans entrer dans les détails de la lettre pub...