Découvrez vos députés de la 14ème législature !


Les amendements de Noël Mamère pour ce dossier

365 interventions trouvées.

Faut-il rappeler que le même député s'en est pris aux programmes de France Télévisions, tel un critique spécialisé, comme si le rôle d'un député était de juger de la qualité des émissions de divertissement ou d'information ? Comme me le souffle Christian Paul, peut-être ambitionne-t-il de devenir le rédacteur en chef de « Télé-Sarko » ! Mais « ...

J'abonderai dans le sens des interventions de mes collègues des bancs de la gauche. Ainsi, la création, au mois d'avril 2008, de l'audiovisuel extérieur de la France n'est qu'une manière de renforcer le poids du pouvoir sur l'ensemble de l'audiovisuel français et, notamment, sur tous les organes extérieurs qui deviennent, il faut le reconnaître...

Les qualités professionnelles peuvent être les meilleures du monde, chers collègues, mais lorsque les principaux responsables d'un organisme audiovisuel et les responsables du Gouvernement chargés de conduire la politique extérieure de la France entretiennent des liens qui vont bien au-delà de la seule amitié, on est en droit de s'inquiéter de ...

Cet article 2 correspond tout à fait à l'esprit de votre projet de loi qui consiste tout simplement à placer l'audiovisuel public dans la dépendance politique, économique et éditoriale !

J'avoue que si l'article 3 nous plonge dans une radicale incertitude, pour reprendre l'expression employée par Michel Françaix, il nous plonge aussi dans la perplexité. C'est ce qui ressort également des interventions de Patrick Bloche et de Didier Mathus, qui vous ont posé des questions très précises, que je vous pose à mon tour, sur le financ...

Cela vous intéressera sans doute, mon cher collègue Soisson, de savoir que le président de France Télévisions vient de proposer la création d'une Web TV on peut considérer que celle-ci serait une filiale à partir des bureaux régionaux de France 3. « J'envisage, a-t-il déclaré, une vraie stratégie de développement de France 3 en matière d'in...

Cet amendement est dans la droite ligne des positions que nous avons défendues dans la discussion générale sur l'article 3. Les réponses qui nous avaient été faites en commission pouvaient laisser espérer que cet amendement recevrait un avis favorable de notre rapporteur, ainsi que du Gouvernement. Il s'agit tout simplement de bien préciser q...

Nos collègues des bancs de la majorité s'offusquaient tout à l'heure du nombre d'amendements que nous présentons en nous accusant d'obstruction,

Je leur recommande très vivement la lecture de Pierre Sensot, qui a écrit un très bon livre intitulé L'éloge de la Lenteur. C'est le même auteur qui, pour parler des pauvres, a inventé cette belle expression : « les gens de peu ».

Sachez que nous ne sommes pas une opposition de peu, et que si nous avons à notre disposition des outils démocratiques qui nous permettent de nous engager dans le débat parlementaire, nous n'hésiterons pas à les utiliser.

Le droit d'amendement est le dernier outil qui nous reste pour tenter de sensibiliser les Français à cette forme de double peine qu'on leur prépare : d'un côté, une augmentation inévitable des tarifs des opérateurs de télécoms, qui ne manqueront pas de répercuter la taxe sur les abonnements ; de l'autre, un service public de l'audiovisuel total...

nous avons voulu, nous, prendre notre temps pour essayer d'éclairer les Français sur ce qui se prépare. Cette réforme improvisée a obligé la commission Copé à travailler, elle aussi, dans l'improvisation. Qui plus est, bon nombre de ses préconisations ont été purement et simplement balayées par le Président de la République, notamment le calen...

Voilà à quoi on nous prépare en introduisant le privé dans l'audiovisuel extérieur, avec des entreprises qui chercheront d'abord le profit sans se soucier de favoriser l'information des Français de l'étranger et des autres personnes vivant à l'extérieur de la France. Je rejoins l'inquiétude de notre collègue Sandrine Mazetier : supprimer le tu...

J'appuie évidemment ce qui vient d'être dit. Ce projet présente des contradictions multiples, en particulier sur ce sujet. Comment pouvez-vous, d'un côté, nous dire, dans l'exposé des motifs, à quelle heure les programmes du soir commenceront de telles précisions ne devraient pas se trouver dans l'exposé des motifs d'une loi car elles relèven...

En ce qui me concerne, je ne félicite pas ceux qui ont offert la Cinq à M. Seydoux et à M. Berlusconi, mais c'est votre majorité qui a ouvert la boîte de Pandore, en 1986, avec cette mascarade, d'une hypocrisie sans nom, du mieux-disant culturel, que l'on pourrait qualifier, en s'inspirant de l'éditorial du Monde de cet après-midi, de « foutais...

À l'époque, le Président de la République, Jacques Chirac, qui était dans sa période thatchérienne, avait inventé un bidule, la CNCL, dont la seule mission était d'offrir TF1 sur un plateau à la société Lagardère. Manque de chance, c'est la société Bouygues qui l'emporta ! On a ainsi affaibli le service public en offrant au privé ce que même...

Voilà la spécificité du service public. Il n'y a pas d'autre chaîne que France 5 aujourd'hui pour donner accès à l'éducation et à la connaissance.

Ces chaînes ont réussi à produire et à présenter des émissions accessibles au grand public. Non, mesdames et messieurs de la majorité, le service public n'est pas condamné à rester confidentiel ni à être la télévision du pauvre.

Sans vouloir faire offense au président de la commission spéciale, je veux lui dire qu'il ne manque pas d'oxygène lorsqu'il prétend que nous risquons de déstabiliser le service public en prenant notre temps pour discuter d'un sujet abordé de façon totalement improvisée par le Président de la République et sa majorité ! (Interruptions sur les ba...

J'en veux pour preuve ce qui a été dit aujourd'hui dans le cadre des états généraux de la presse par un journaliste qui ne saurait être considéré comme un révolutionnaire : Bruno Frappat, directeur de La Croix, y a fait part, en effet, de sa grande inquiétude. Je vous rappelle également l'affaire de l'interpellation de M. Vittorio de Filippis, ...