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Interventions en hémicycle de Nicolas Dupont-Aignan


305 interventions trouvées.

Vous n'avez pas non plus voulu entendre les artistes, ceux qui ne sont pas manipulés par les majors qui inspirent votre texte, car il n'y a pas d'un côté, contrairement à ce que vous avaient dit certains, les méchants pirates, et de l'autre les gentilles vedettes du spectacle. Il y a différentes catégories d'artistes, et il y en a beaucoup il...

..et que le système dont veulent les rendre prisonniers les majors est et sera condamné par les faits. Faute de prendre acte de ce changement technologique maintenant, faute d'inventer maintenant ce système adapté de rémunération, vous condamnez les artistes dans leur ensemble à subir de plein fouet le changement de fonctionnement. Vous croyez...

 « Les majors qui ont déjà compris que la loi HADOPI ne marchera pas sont en train de mettre en place la licence globale à leur seul profit...

..en se préparant à offrir des abonnements spécifiques sur Internet qui permettront d'avoir accès à la totalité de leur catalogue pour un prix forfaitaire sans que chacun paie pour la chanson ou le film qu'il télécharge. »

 « C'est exactement la licence globale qu'ils font semblant de refuser par ailleurs. Les artistes en seront écartés s'ils ne sont pas dans ces catalogues et même s'ils en sont ils n'en auront que les miettes ». J'ai regardé ce matin quels étaient les films disponibles sur le portail de Free, deuxième fournisseur d'accès national. Madame la mini...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, messieurs les ministres, permettez-moi d'associer à mon propos François-Xavier Villain, député maire de Cambrai. Ce retour dans le commandement militaire intégré de l'OTAN nous paraît incongru et dangereux. Incongru, d'abord, car personne ne le demandait, pas même les États-Unis.

Le Président de la République s'y était-il engagé devant les Français pendant la campagne présidentielle ? Non !

La France se trouvait-elle jusqu'à présent empêchée d'agir sur les différents théâtres d'opérations ? Non, les faits le prouvent ! Le président Obama a-t-il donné des assurances sur la mise en oeuvre de la « codécision » dont a rêvé à voix haute le Président de la République dans son discours de l'École militaire ? Non !

Et ce ne sont pas les deux commandements secondaires de Norfolk et Lisbonne qui changeront la nature de l'organisation militaire. Ce ne sont là pardonnez-moi de le dire sans fard, mes chers collègues que des hochets.

On nous dit que nous aurons plus de poids à l'intérieur pour réformer l'Alliance, mais pourquoi signer un chèque en blanc, plutôt que d'obtenir d'abord une réforme et de décider ensuite en pleine connaissance de cause ? Vous avez parlé d'une participation qui nous permettrait d'être enfin associés. Associés comme spectateurs, peut-être, mais p...

Rien n'a changé en ce domaine : nous ne serons, dans ce commandement intégré, qu'un subordonné de plus.

En quoi l'addition d'un subordonné, parmi d'autres subordonnés, fera-t-elle progresser Europe de la défense ? Tout au contraire, cette décision de la France tue l'idée même d'une Europe indépendante, puisque le seul pays le nôtre qui pouvait être le levain de la pâte, s'enferme dans un rôle de sous-traitant et de supplétif des États-Unis.

J'en veux pour preuve que avant même que cette décision soit formellement prise, le Gouvernement a annoncé de nouveaux renforts français en Afghanistan. Dans ces conditions, comment accepter de voir notre pays, sans aucune contrepartie réelle, se priver d'une telle carte, c'est-à-dire renoncer à sa singularité, l'un de ses atouts majeurs dans l...

Au moment où la vision d'un monde multipolaire imaginé par le général de Gaulle en pleine guerre froide se fait jour car la situation a évidemment changé la France met un peu plus le doigt dans un engrenage de guerres qui ne sont pas les siennes, la France abîme son image, renonce à sa part de liberté. Oui, la France renonce un peu plus à c...

Toutefois la faute n'est pas seulement géopolitique, elle est aussi politique, car cette rupture va fragiliser un peu plus notre cohésion nationale.

Je conclus, monsieur le président. C'est bien parce que la France menait une politique indépendante des États-Unis qu'un exceptionnel consensus s'était, au fil du temps, forgé dans notre pays autour de nos armées, en faveur de l'effort de défense. Or, sans effort de défense, il n'y a pas de pays libre, maître de son destin. À cet égard, il n'e...