1008 interventions trouvées.
Je serai brève, monsieur le président. Ma première question concerne les permanencières, à propos desquelles je vous avais remis un dossier la première fois que j'ai eu l'honneur de vous rencontrer, madame la ministre. Ces femmes car ce sont souvent des femmes engagent leur responsabilité. Qu'en est-il de la revalorisation de leur statut ? ...
Nous nous heurtons au problème du langage législatif. Ce que je sais du droit m'a appris que cette discipline exigeait des termes précis et justes. Or, si celui de « mesure » peut encore être compris, j'avoue ma difficulté à saisir celui de « tact », qui s'accorde si mal avec la notion de financement. Nous avons tous en tête certains exemples ...
Et que dire de l'expression « gérer en bon père de famille » ? Les pères sont parfois défaillants et ne sont pas toujours bons. Quoi qu'il en soit, les termes « tact et mesure » me semblent indignes du langage législatif. Deux critères de base peuvent servir à les encadrer : les revenus du patient et la capacité, sinon la notoriété du praticie...
de l'absence de tact ! (Sourires.)
J'insiste sur un point : la suppression de l'obligation d'assurer la permanence des soins, jointe au problème de la surpopulation, a entraîné certains médecins vers des surspécialités ou, disons, des spécialités pas toujours utiles.
De ce fait, s'ils ont toujours pour vocation d'assurer la permanence des soins, ils n'ont plus forcément la capacité de le faire. On ne peut l'ignorer. Un médecin de garde doit pouvoir répondre en urgence à une situation qui pose problème. Or quelqu'un qui, pendant quinze ans, s'est consacré exclusivement à de l'homéopathie ou à de l'auriculopa...
J'avais demandé la parole, monsieur le président !
On verra !
Je suis tout de même très surprise des différences dans la manière d'analyser le vocabulaire : quand nous proposons de préciser les critères du zonage pour avancer dans l'évaluation des besoins de la population, on nous parle de « rigidité » ; mais s'il s'agit, au contraire, de définir les pouvoirs attribués au directeur d'établissement, sans d...
Je vous demande donc de nous écouter avec plus de profondeur. Il y a un moment où il faut prendre ses responsabilités, ce qui suppose quelquefois de bousculer l'ordre établi, de bousculer des traditions qui n'ont d'autre légitimité que celle d'avoir été perpétuées par le temps. Sachons qu'il ne faut plus se contenter d'évoquer la concertation o...
Très bien !
Remarquable, même !
Je dois, par souci de prudence, aller dans le sens de Mme la ministre. On ne peut plus considérer la cancérologie de cette façon. L'amendement de M. Préel vise à permettre à un gastro-entérologue de prescrire une chimiothérapie pour un cancer de l'estomac, mais aussi pour tout autre cancer dont il n'a aucunement la pratique. Je pense aussi à ...
Comme vous le savez, un certain nombre d'équipements ou d'appareils sont facturés au titre de forfaits, forfaits qui ne sont pas toujours adaptés au coût réel ou aux circonstances. Notre amendement prévoit simplement que les fédérations représentant les établissements de santé, qu'ils soient publics ou privés, soient associés à la fixation des...
Il s'agit d'un amendement de bon sens et de rigueur, puisqu'il vise à mettre en adéquation parfaite le nombre de postes d'interne offert et le nombre de postes ouverts, que ce soit en médecine générale ou dans toutes les autres spécialités. Puisque l'arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur et du ministre chargé de la santé vaudra...
J'émettrai une nuance par rapport à la position de Catherine Génisson. La disposition proposée par M. Tian n'est pas à rejeter totalement, mais doit être formulée autrement. Il ne faut pas dire que les « collés », à l'issue de la première année, seront pris s'ils ont atteint la moyenne générale aux épreuves du concours de première année et qu'i...
Nous ne parlons pas de la même chose ! (L'amendement n° 1336 n'est pas adopté.)
et, parmi ces vingt, seraient définitivement admis ceux qui s'engageraient à exercer dans les zones en déficit de médecins. Il ne faut donc pas les présenter comme des « collés ». C'est un peu comme en politique : celui qui est battu à quinze voix près n'est pas forcément plus mauvais que celui qui est élu. Ainsi, il s'agit de préciser qu'on ...
Ce que vient de dire M. Paul recouvre en partie ce que je voulais dire. Nous n'avons pas à bouder notre satisfaction. Il est certain que cette décision est structurante pour l'enseignement de la médecine générale, qui s'appuyait jusqu'alors, trop souvent, sur des temps partiels et sur des enseignants qui exerçaient dans des conditions difficil...