Les amendements de Michel Issindou pour ce dossier
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mais tant pis : la pédagogie passe par des redites, et nous avons toute la nuit devant nous pour nous dire les choses. Nous allons notamment vous redire tout le mal que nous pensons de ce volet, dont je n'ose dire qu'il est consacré à la pénibilité. Je dirais plutôt qu'il traite de l'incapacité et de l'invalidité. En tout cas, il ne s'agit pa...
et les vôtres ne vous ont pas beaucoup engagé. Vous avez d'ailleurs raison, monsieur Mallot, de nous rappeler les écoutes en ce jour ! Notre système est relativement simple : nous proposons de suivre tous ceux qui sont exposés à des risques et pour lesquels il est avéré les chiffres étant là pour le constater que leur espérance de vie est...
Bien sûr, cela coûte un peu d'argent, mais de votre côté vous voulez une retraite au rabais, sans y mettre un centime,
et ce sont forcément, encore une fois, les salariés qui trinquent ; on le vérifie encore ce soir sur la pénibilité. Tout cela aboutira à une réforme qui sera complètement ratée et bâclée. C'est ce que vous avez visiblement voulu, comme en témoigne cette séance de nuit, comme si l'urgence était telle qu'il faille absolument voter le texte merc...
Eh bien, visiblement non ! C'est un engagement que vous avez pris à l'égard du Président de la république.
La notion de pénibilité est décidément le talon d'Achille de votre réforme encore qu'elle ait bien d'autres points faibles, notamment les 62 ans et le financement , ce qui explique que la discussion sur ce point soit si difficile. S'il en était besoin, la préoccupation qu'expriment les Français à ce sujet serait une nouvelle preuve du fait q...
En dépit du titre de l'émission, j'ai entendu proférer un mensonge. M. Copé a dit, sans trop de conviction, qu'il avait été tenu compte de la pénibilité des métiers. Or, ce n'est pas du tout de pénibilité des métiers qu'il est question. Il semblait d'ailleurs ne pas être très à l'aise sur ce sujet, et bafouillait quelque peu. L'expression « pén...
Pourquoi employer le mot « pénibilité » dans un dossier où l'on ne parle que d'incapacité ou d'invalidité ? Il n'y a rien de honteux à employer les mots qui conviennent, si ce n'est que faire référence à ces notions qui existent déjà en droit du travail à l'heure actuelle, nombre de personnes en invalidité ne sont plus au travail reviendrai...
car si vous voyiez plus souvent des personnes exercer un travail difficile, je crois que vous ne tiendriez pas le même discours. En 2003, que de promesses de la part de M. Fillon et de M. Bertrand ! Les syndicats ont planché sur la question pendant trois ans pour essayer de trouver un accord avec un MEDEF qui faisait barrage en permanence. Fi...
Ce qu'a dit M. Bur, qui a eu la gentillesse de me citer, n'est pas complètement faux. Toutefois, la fourchette se situe entre 300 000 et 1,5 million. Le chiffre de 800 000 correspond donc à une moyenne car, en réalité, nous n'en savons fichtre rien : il s'agit d'une estimation globale. Quoi qu'il en soit, je me réjouis des propos de M. de Cour...
Nous sommes, depuis quelques heures, au coeur du sujet qui nous différencie très fortement. Je retiendrai d'abord les propos de M. Dord, sur lesquels je reviendrai. Ils constituent une référence, tant il a fait de révélations. Il a conclu son intervention, brillante comme d'habitude, sur le fait qu'il fallait que la signature de la France soit...
La situation des petits retraités n'était pas au centre de ses préoccupations. Vous défendez avec conviction l'âge légal de départ à la retraite à soixante-deux ans. Vous répétez à l'envi qu'il n'existe pas d'autres solutions. Mais je vais citer les propos de M. Dord qui rappelait hier soir que nous avions beaucoup travaillé en commission et ...
L'espérance de vie augmente, c'est vrai, mais les années entre quatre-vingt-huit ans et quatre-vingt-dix ans ne seront pas les plus agréables, nous le savons. Tel n'est pas le cas après soixante ans, alors que le salarié est encore en bonne forme physique. Vous allez priver de nombreuses personnes qui ont travaillé dur toute leur vie de deux an...
Nous remettrons cette réforme en chantier dès 2012 et reviendrons sur la retraite à soixante ans, à la carte, individualisée, avec une liberté de choix.
Je suis étonné que la liberté que vous revendiquez bien souvent dans votre camp ne se retrouve pas dans votre discours. Aujourd'hui, tout le monde doit passer sous la toise et partir à soixante-deux ans. Vous nous aviez habitués à plus de souplesse dans votre libéralisme ambiant. Rendez-vous donc en 2012 pour refaire tout le travail. (Applaudi...
M. le ministre nous a donné son avis mais vous aurez compris que ce comité ne nous inspire guère d'enthousiasme. Cela a déjà été dit plusieurs fois mais je vais le répéter une fois de plus. Le comité de pilotage fera des déclarations de principe, dont le Gouvernement ne tiendra pas compte. Selon nous, il revient au Parlement et au Gouvernemen...
Nous demandons la suppression de l'article 1er, qui est complètement inutile. Commencer la réforme des retraites par la création d'un comité, c'est selon moi prendre les choses à l'envers.
Monsieur le ministre, votre projet de réforme n'inspire vraiment pas une très grande confiance. Faire de ce projet la réforme du quinquennat et nous dire que vous réglez le problème jusqu'en 2018, c'est du jamais deux sans trois... On a connu un projet en 1993, un autre en 2003. Vous nous refaites le même coup qu'en 2003 en nous assurant un re...
Mais que se passera-t-il en 2018 si vous n'avez pas plus de courage ? Vous nous reprochez de fiscaliser. Mais des ressources sont nécessaires pour financer durablement les retraites. En 2018, vous nous expliquerez que 62 ans, cela ne suffit pas et qu'il faudra travailler au-delà de cet âge. Notre projet est courageux car, contrairement à vous,...
..qu'ils peuvent être tranquilles puisqu'on a résolu le problème jusqu'en 2018 et que, pour la suite, il suffira de quelques rendez-vous dans le cadre ce comité de pilotage qui trouvera sûrement de très bonnes solutions ? En tout cas, votre réforme n'est ni faite, ni à faire. Elle est à reprendre dans sa totalité. Heureusement, nous serons là ...