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Sur le fond, je vois beaucoup d'inconvénients à la mise en oeuvre de cette surdensification dans les zones urbaines déjà denses. Je suis député d'une circonscription qui compte aujourd'hui trois communes en première couronne parisienne, dont une dont je suis le maire, trois communes qui comptent toutes plus de 20 % de logements sociaux. Ces co...
Je crains que la mise en oeuvre de la majoration de 30 % des droits à construire ne vienne ruiner tous les efforts réalisés par les équipes municipales des trois villes de ma circonscription pour maintenir une certaine qualité du cadre de vie et une harmonie à laquelle nos populations aspirent.
J'ajoute que cette mesure contraignante arrive à un moment où bon nombre de collectivités locales ont élaboré dans les années récentes leur plan local d'urbanisme et ont défini, après une longue concertation avec leur population, leur politique en matière d'urbanisme.
Je le vois très précisément dans la commune dont je suis maire, où il y a plus de 24 % de logements sociaux, de nombreux logements collectifs, des immeubles parfois hauts de dix ou douze étages.
Nous avons fait le choix dans le cadre du PLU de protéger les quartiers pavillonnaires et leurs jardins, de limiter la hauteur des nouveaux immeubles, de promouvoir une architecture à taille humaine tout en acceptant d'accroître dans certaines zones les capacités à construire afin de permettre le renouvellement urbain.
Si j'acceptais la majoration de 30 %, cela reviendrait à totalement remettre en cause cette politique.
Cela voudrait dire concrètement que les immeubles de dix ou douze étages d'aujourd'hui pourraient en faire demain trois ou quatre de plus.
Cela conduirait dans les quartiers pavillonnaires à accepter une densification à l'horizontale, qui rognerait les jardins souvent déjà petits pour, au final, les faire totalement disparaître.
Cela dénaturerait profondément ces quartiers. Cette perspective n'est pas acceptable pour les habitants de nos communes.
Ce n'est tout simplement pas ce à quoi ils aspirent, monsieur le secrétaire d'État. Il n'est pas question pour nous de privilégier plus de densification dans les zones déjà très urbanisées au détriment de la qualité de vie des habitants.
Il serait souhaitable que vous écoutiez parce que le point de vue d'un député, élu du peuple, est susceptible d'intéresser le ministre que vous êtes.
De surcroît, l'afflux de population dans ces zones déjà très denses ne peut qu'accroître les difficultés de déplacement que subissent au quotidien nos populations.
Les réseaux routiers et les moyens de transports publics sont totalement saturés et tous les efforts réalisés par l'État et les différentes collectivités pour tenter de répondre à cette thrombose ne font qu'amoindrir le problème sans à ce jour le solutionner complètement. Pour l'ensemble de ces raisons, vous l'aurez compris, monsieur le secrét...
Absolument !
Absolument !
Eh oui !
Exactement !
Il n'y en a aucune !
Quel manque de courage !
Les kiosques à journaux contribuent au pluralisme de l'information et à la vitalité du tissu urbain. Mais, comme les états généraux de la presse l'ont constaté, le réseau des kiosques à journaux implantés sur le domaine public des collectivités publiques n'est pas assez dense. Le modèle économique des kiosques à journaux repose sur le financem...