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Formation des maîtres


Les interventions de Martine Faure


Les amendements de Martine Faure pour ce dossier

28 interventions trouvées.

N'en déplaise à l'orateur précédent, la Cour des comptes, dans son rapport remis la semaine dernière, est formelle : la réforme de la formation des enseignants, connue sous le nom de mastérisation, est un véritable désastre. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.) La Cour confirme ce que nous dénonçons sans relâche depuis maintenant ...

Nous avions fait le constat de ce fiasco et de l'urgence qu'il y avait à sortir de l'impasse de la mastérisation. Quelle ne fut pas notre surprise cependant quand, le 10 janvier, nous avons découvert, agrémentée de la procédure accélérée, la proposition de loi de M. Grosperrin modifiant certaines dispositions encadrant la formation des maîtres....

Les universités conserveront la responsabilité de cette formation. Les actuels IUFM se transformeront en écoles supérieures du professorat et de l'éducation. Chaque enseignant, qu'il se destine à enseigner en maternelle ou à l'université, pourra partager un moment de formation commun dans ces écoles supérieures. Un projet éducatif progressiste...

..qui, elle, bannit la formation des maîtres et enterre les IUFM. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Monsieur le président, madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous sommes à quelques semaines de la fin de cette législature : pourquoi inscrire à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale un texte d'initiative parlementaire, dans une semaine réservée au Gouvernement, sur un sujet de cette import...

Et pourquoi la procédure accélérée qui ne laisse aucune place à la concertation préconisée par le Conseil d'État dans son avis du 28 novembre 2011 ? Parce que ce texte que nous présente notre collègue rapporteur a été dicté par le ministère de l'Éducation nationale, ou celui de l'enseignement supérieur, et parce que, en dehors de la procédure ...

Sinon, pourquoi l'urgence ? Ce qu'elles déguisent, c'est le coup de grâce porté aux IUFM, voués à l'éradication définitive après un travail de sape acharné et méthodique.

Le ministre Chatel n'a pas eu de mots assez durs pour en parler, et ils ne sont plus mentionnés dans la nouvelle rédaction de l'article L. 625-1. Or, dissoudre les IUFM, c'est perdre des compétences. Est-ce vraiment le but recherché ? Nous n'avons aucune objection contre l'élévation du niveau de connaissances des futurs enseignants, bien au co...

Elle n'existe pas ! Elle existe d'autant moins que le lifting se poursuit à l'article L. 932-3 avec le gommage du quatrième alinéa qui mentionnait l'obligation de formation pour les enseignants de la filière technologique. Le mode antérieur de recrutement et de formation a été démantelé sans considérer ses aspects positifs et ses nombreux avan...

Les compétences développées au sein de leurs équipes de formateurs et la cohérence de la professionnalisation dont ils sont les garants doivent être maintenues, améliorées, et non pas balayées d'un revers de main. Enseigner est un métier qui s'apprend.

La compréhension des situations de réussite et d'échec des élèves nécessite une véritable expertise. Cette proposition de loi est néfaste pour les valeurs qui fondent notre service public d'enseignement. La formation des maîtres est un enjeu national car définir la manière de former les enseignants, c'est déterminer les formes que prendront l'...

Ce ne sont pas des foutaises. Je vous en prie, n'essayez pas de nier l'évidence, c'est trop facile.

Gauchiste, cela me va bien Je voudrais tout de même insister : l'école, qui devrait être un lieu d'enseignement et de transmission, est devenue le lieu de la performance et de la compétition, où l'écart se creuse de plus en plus entre les bons élèves qui deviennent excellents et les autres qui sont condamnés à la stagnation, voire à l'échec. ...

On dirait qui ?... Les collèges et les lycées sont-ils mieux lotis ? Pas vraiment. Face à l'augmentation des effectifs, la réponse demeure la même : diminution du nombre de postes et baisse des dotations horaires globales. Les deux heures d'accompagnement personnalisé ou les stages de remise à niveau à la fin des vacances scolaires, que vous p...

Vous ne pouvez le nier. La présence policière dans certains établissements ou la généralisation de la vidéosurveillance ne sont pas des solutions adaptées au milieu scolaire. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

La formation des maîtres est justement ce que nous demandons. Vous nous avez donné l'occasion de dire ce que nous pensions de ce quinquennat, nous allons vous le dire ! Vous avez remis en cause l'enseignement de l'histoire et de la géographie, matières désormais optionnelles dans les séries scientifiques du baccalauréat, comme si les connaissa...

les chiffres sont impitoyables. Le « plan Campus » a fait long feu et nombre de ces universités n'ont pas les moyens de mettre en oeuvre les projets dont elles sont désormais chargées.

Sur les 19 milliards d'euros promis dans le cadre du Grand emprunt, les établissements d'enseignement supérieur et de recherche n'ont touché, en définitive, que 1,5 milliard d'euros. Les crédits de fonctionnement n'ont augmenté en moyenne que de 1,2 %, c'est-à-dire nettement moins que l'inflation, et fin 2011, certaines universités ont dû être ...

Le coût du crédit impôt recherche est évalué à 4,2 milliards par an. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Ils sont ridicules ! Les grandes entreprises, qui représentent 10 % des bénéficiaires, captent aujourd'hui 57 % de cet avantage fiscal. Le rapporteur général de la commission des finances, Gilles Carrez, l'a constaté : « La réforme aboutit à attribuer 10 milliards d'euros d'aides aux grandes entreprises le double de l'effort en faveur de l'u...