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Elles le devront en effet, puisque la sanction prévue est très dure la dissolution de l'entreprise. C'est pourquoi j'avais été très surprise des réactions, notamment celle du MEDEF, à l'obligation faite aux entreprises françaises d'instaurer un quota de 20 % seulement de femmes au sein des conseils d'administration - un minimum, me semble-t-il.
Qu'il ne faut pas instaurer de quotas et que les femmes aptes à occuper ces postes manquent Ce sont pourtant les organisations professionnelles qui devraient, au contraire, participer activement à la dynamique de l'égalité entre hommes et femmes au sein de l'entreprise, à tous les niveaux, pour qu'elle devienne la norme.
Lors de l'élaboration du texte de 2006, la délégation aux droits des femmes avait demandé que des sanctions fortes et d'application immédiate soient prévues, celles qui figuraient dans la loi de 2001 lui semblant insuffisantes. Le texte finalement adopté avait laissé aux entreprises jusqu'au 31 décembre 2010 pour s'adapter, en prévoyant la prom...
De même, en Norvège, les chefs d'entreprises déclarent que, sans la loi, ils n'auraient rien fait et que le texte a eu des effets positifs sur le fonctionnement de leur entreprise.
Lorsque la loi a été promulguée en Norvège, certains considéraient ses dispositions irréalistes. Il apparaît aujourd'hui que la mesure était applicable, et que bien peu d'entreprises ne respectent pas ce texte qui, à l'époque, avait paru révolutionnaire.
Je vous remercie.
a présenté les propositions de recommandations.
Une évaluation de la mise en oeuvre de la convention interministérielle est prévue avec la fixation d'objectifs chiffré et d'un échéancier. Le rapport et les recommandations suivantes ont été adoptés par la Délégation : La Délégation, en conséquence formule des recommandations : - relatives à l'application de la convention interministérielle...
Je souhaite la bienvenue à M. Reza Deghati et je le remercie de sa présence.
Je remercie Mme Levy d'avoir pris l'initiative de cette réunion, et M. Deghati de son exposé. Quel est le coût d'un exemplaire de Parvaz, la revue destinée aux enfants ? Et comment peut-on vous aider ?
Sans doute, mais cela serait un symbole fort.
Avez-vous obtenu une aide de l'Union européenne ?
Je vous remercie vivement.
Je souhaiterais que nous discutions des grandes orientations du rapport que nous examinerons la semaine prochaine, après l'audition du ministre de l'Éducation nationale qui aura lieu cet après-midi. Que constate t-on ? D'abord que malgré leur meilleure réussite scolaire, les filles ne font pas les mêmes choix d'orientation que les garçons. À l...
Il faudra insister sur ce point. Il ne faut pas sous-estimer le frein que constitue encore la perspective d'études longues et le souci des jeunes gens, en particulier des jeunes filles, de se tourner vers des métiers leur permettant de concilier vie familiale et professionnelle.
Ces choix ont des conséquences en termes de ségrégation professionnelle. Il faut parvenir à lever les blocages persistants qui empêchent une plus grande diversification professionnelle d'une part et des déroulements de carrière similaires à ceux des hommes. On voit bien, par exemple, dans l'enseignement supérieur que les évolutions sont très le...
Les femmes enseignantes ne sont pas plus que les hommes sensibilisées à cette question.
La réforme de la formation des enseignants doit être le moyen de mieux les former en prenant en compte les préoccupations pédagogiques, dont l'égalité homme femmes.
Les IUFM devait mettre en place une formation à l'égalité fille garçon. L'enquête que nous avons menée montre que cela a été fait très inégalement. On peut craindre que cela soit encore moins le cas à l'université.
C'est le travail entamé par Mme Marie-Jeanne Philippe, rectrice de l'Académie de Besançon qui a été nommée à la présidence du Comité de pilotage de la convention interministérielle de 2006 pour l'égalité des filles et des garçons dans le système éducatif.