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Les amendements de Manuel Valls pour ce dossier

41 interventions trouvées.

Peu importe le terme du reste : « vidéosurveillance » ou « vidéoprotection ». Le problème fondamental est la diminution des forces de l'ordre sur le terrain. Au nom de la RGPP, vous annoncez des suppressions de postes. Il y a aujourd'hui un malaise au sein de la police. Il suffit pour s'en convaincre de lire la déclaration de l'un des principau...

contraire à ce que vous êtes en train de faire et aux missions que vous avez données aux forces de l'ordre depuis 2002. C'est cet échec-là qui est en train de se retourner contre vous. Ne nous parlez pas non plus de la campagne des élections régionales, monsieur Copé ! La région Île-de-France a été l'une des premières à mettre en oeuvre des p...

Le temps des leçons est terminé ! Le temps du bilan de votre politique est arrivé ! Croyez-moi, vous avez ici une gauche réaliste et qui fait de la lutte contre l'insécurité et la violence sa priorité ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Nous n'allons pas alimenter la campagne électorale de la région Île-de-France (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) mais puis-je profiter de l'absence des collègues d'un autre groupe de la majorité régionale pour vous dire, monsieur Bodin, que vous avez raison ? Comme le murmurait Mme Batho, les électeurs de gauche doivent voter, au moins ...

Nous n'allons pas revenir sur l'époque bénie où nous trouvions des terrains d'entente sur ces questions au conseil régional alors que nous disposions d'une majorité relative. Je le rappelle, ce n'était pas parce que M. Karoutchi ou M. Goujon faisaient pression mais parce que le vice-président chargé des questions de sécurité, M. Julien Dray j...

Elle a investi, depuis 1998, 84 millions en faveur des transports en commun et, depuis 2004, 34 millions en faveur de la vidéosurveillance et des mesures anti-intrusion dans les lycées ainsi que 70 millions en faveur des commissariats. Vous mettez en cause la compétence générale des collectivités et je ne suis pas sûr que les régions pourront ...

Je me réjouis de vos interrogations et de vos hésitations, monsieur le ministre, mais je reconnais que ce sont des sujets assez complexes. Je siège moi-même à la Commission nationale de vidéosurveillance présidée par l'éminent Alain Bauer, et il me semble qu'il faut engager un dialogue fructueux entre la Commission nationale et la CNIL. Le rapp...

Comme l'a dit notre collègue Brard, il faut en tout cas les écouter et, sans vouloir vous faire la leçon, monsieur le ministre, c'est votre premier devoir. Ainsi, quand le syndicat Alliance, qu'on ne saurait soupçonner d'entretenir des liens particuliers avec les députés qui siègent sur nos bancs, demande que l'on recentre les missions des poli...

Revenons quelques années en arrière : imaginez un seul instant que la violence ait augmenté autant qu'aujourd'hui et qu'un gouvernement de gauche affirme à son opposition de droite que la violence s'accroît mais qu'il n'augmentera pas les effectifs des policiers ni des gendarmes,

et qu'il compte uniquement sur les moyens technologiques et sur l'amélioration des performances des policiers. Que dirait l'opposition ? On ne peut nier l'augmentation de la violence, l'insuffisance corrélative des moyens humains sur le terrain, le manque de précision des missions données aux forces de l'ordre. Voilà bien où se situe le coeur...

Je voulais intervenir à ce stade car le sujet est important. Mais nous aurons évidemment l'occasion de nous exprimer encore par la suite, avec Delphine Batho et aussi Jean-Jacques Urvoas car, vous le savez, comme dans certaines équipes, nous gardons des réservistes pour porter les coups les plus durs. Il faut donc les préserver !

Mais ne vous inquiétez pas, M. Urvoas interviendra ! Pour redevenir sérieux, parce que nous sommes là au coeur d'une discussion importante, je pense que l'intervention de Delphine Batho, et l'amendement que nous défendons, vont tout à fait à l'encontre et je le regrette des propos que vient de tenir M. le ministre, qui veut faire semblant ...

Sur tous nos bancs, on constate une augmentation de la violence ; le fait que la police s'est détachée du terrain ; le mauvais climat dans la police ; la rupture, à certains moments et c'est votre responsabilité , entre la police et la population. Force est de conclure qu'il y a là quelque chose qui ne va pas. Nous vous proposons donc un ch...

contre cette violence qui ravage notre société ou en tout cas un certain nombre de quartiers et qui concerne des mineurs de plus en plus précoces. Nous sommes tous d'accord sur le constat. Il n'y a pas ici, d'un côté, ceux qui auraient compris le problème et, de l'autre, ceux qui ne l'auraient pas saisi, ou bien encore, d'une part, ceux q...

Nous vous proposons donc un changement de stratégie, et c'est là que réside la différence, car il concerne aussi bien le nombre de postes que le déploiement territorial de la police et les missions qui lui sont assignées.

La différence réside aussi dans le fait que la politique du chiffre qui est la vôtre, celle de la « performance », pour reprendre le terme de M. le ministre il y a un instant, désorganise la police, ne lui donne pas des objectifs concrets. Nous, nous vous opposons des propositions concrètes, et ce sera notre position tout au long de ce débat. ...

Oui à une action efficace, mais sans la démagogie qui consiste notamment à proposer le couvre-feu pour les mineurs, alors que l'on sait bien qu'il existe d'autres moyens pour s'occuper d'eux. D'ailleurs, cette proposition revient, d'une certaine manière, à expliquer qu'aujourd'hui les policiers ne sont pas efficaces et que, lorsqu'ils rencontre...

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, s'il ne fallait retenir qu'un premier chiffre dans l'océan des statistiques qui caractérisent l'évolution de la délinquance entre 2002 et 2009, je retiendrais et vous livrerais celui de 32,6 %, c'est-à-dire le pourcentage d'augmentation des violences exerc...

Prendre en compte le principe de complexité, évaluer les politiques publiques, admettre la réalité, ne pas sous-estimer évidemment ! la souffrance des victimes : voilà les points qui devraient rassembler tous les républicains quand il s'agit de faire, sur cette question, le bilan de huit années de pouvoir. Nous sommes d'accord pour considé...

à condition qu'elle soit sous la responsabilité du maire nous défendrons ce point dans nos amendements. Nous sommes nombreux à avoir des polices municipales, mais nous souhaiterions un débat sur leur rôle, sur leur lien avec la police nationale, au lieu de cette fuite en avant, en l'absence de la réflexion stratégique que demandait Mme Allio...