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qu'il s'agisse des drones, des actions spéciales ou des actions anti-terroristes. Je pourrais en donner la liste complète, car, ayant dirigé un gouvernement, comme vous, je sais de quoi il s'agit. Ce n'est donc pas par une présence militaire sous sa forme actuelle, de quelque courage qu'elle témoigne, que nous y parviendrons. Car cette méthod...
Nous savons pourtant tous combien la situation pakistanaise est difficile : étant donné l'opposition entre le Pakistan et l'Inde, ce projet n'a absolument aucun sens. Quant à conclure un accord solide avec M. Karzaï et une partie au moins de ceux que l'on appelle les insurgés, chacun reconnaîtra que c'est extrêmement difficile. Voici donc ce q...
Par ailleurs, que l'on maintienne une vigilance anti-terroriste implacable. Enfin, que l'on assure une aide civile et je crois que des efforts sont faits en ce sens en commençant dès que possible, sans quoi les risques sont grands. Sur ce point, je vous cite à nouveau, monsieur le ministre d'État : « C'est un bourbier terrible. Il est sage...
S'agissant enfin de l'OTAN, nous souhaitons, fidèles à la position que nous avons adoptée il y a deux ans, que, dans l'hypothèse d'un changement de majorité, le développement de la stratégie européenne et la matérialisation de la défense européenne deviennent une priorité absolue. Ne concluons pas des accords de principe avant d'en déterminer l...
Mais ce déphasage est extrêmement regrettable. Plus encore que d'un déphasage, c'est d'un contresens qu'il s'agit à propos de la Tunisie. Les actes qui y ont été commis ou admis sont totalement contraires à la tradition et aux intérêts profonds de la France.
Nous sortons bien sûr du sujet.
Mais il s'agit du même phénomène : à partir de ce décalage entre les positions qu'adoptent les plus hautes autorités françaises et la nécessité objective, on en arrive vite à un déphasage, voire parfois à un contresens. Nous vous remercions à nouveau d'avoir permis ce débat, monsieur le ministre d'État. Mais nous constatons que certaines des p...
Je n'ai pas dit cela !
On ne sait jamais
Cela reste à voir. (Sourires.)
Certes, mais c'est très faible !
Non, ce n'est pas exact.
Monsieur le président, mes chers collègues, j'interviens à cette tribune en application de l'article 49, alinéa 13, de notre Règlement qui prévoit des explications de vote personnelles liées au caractère personnel du mandat que chacun d'entre nous a reçu de la nation. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Et je remercie Mme I...
Les retraites sont évidemment un problème très important. Chacun ici est d'accord pour le constater. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.)
J'essaierai de montrer en quelques minutes, si vous me laissez parler, que vous n'apportez pas de solutions au problème des retraites, messieurs les ministres ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Vous êtes un élément fondamental du problème des retraites ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.- Exclamations sur les bancs du gr...
Deuxièmement, pour parvenir à une réforme efficace des retraites, il faut une négociation avec les syndicats.
Vous n'avez cessé, au cours du débat, mesdames et messieurs de l'UMP, de mettre en cause les socialistes, les communistes et la gauche.
En réalité, vous mettez en cause la totalité des syndicats de ce pays et le mouvement social qui les soutient, en désaccord fondamental avec vos propositions. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Troisièmement, si l'on veut apporter une vraie solution au problème des retraites (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),
il faut évidemment que les propositions soient justes et que l'on ne tape pas sur les salariés les plus modestes. Or la seule chose que vous proposez, c'est de rendre plus difficile les conditions de travail et de vie pour ceux qui partaient à soixante ans ou soixante-cinq ans. Ce sont eux que vous pénalisez alors que vous ne demandez aucun ef...
Quatrièmement, il est évident qu'il faut traiter la pénibilité. (« Prenez votre retraite » sur quelques bancs du groupe UMP.) Mais vous confondez volontairement pénibilité, invalidité, incapacité. La première aggravation que vous apportez à la pénibilité, c'est la suppression du droit à la retraite à soixante ans : on ne peut pas dire que l'on ...