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Quelle surprise ! Quelle déception !
Ou l'aveuglement !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous arrivons au terme de la longue procédure parlementaire qui doit nous conduire à adopter votre loi d'orientation sur la sécurité intérieure. Je ne reviendrai pas sur toutes ses dispositions, mes collègues en ayant déjà signalé les points noirs ; mais je veux réagir à plusieu...
Avant de protester, madame, écoutez-moi !
Que le Président de la République affirme la solidarité de la nation avec la famille de la victime, qu'il témoigne de la solidarité naturelle de tous les citoyens envers elle (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et NC), nul ne peut le lui reprocher.
Que le Président de la République réexamine tous les dispositifs en vigueur pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise, c'est aussi son rôle. Mais quand le Président de la République apporte son concours à ce qui est le plus dangereux dans ce genre de situation, c'est-à-dire aux tentatives de trouver immédiatement un coupable,
et lorsqu'il désigne comme coupables les magistrats, voire pourquoi pas ? les gendarmes, il n'est plus dans son rôle. Je le répète, monsieur Hunault, votre remarque était donc déplacée.
Permettez-moi, ensuite, monsieur Hortefeux, de vous faire part des souvenirs d'un ancien combattant. Vous êtes, en effet, dans une situation que je connais un peu : celle d'un ministre de l'intérieur qui va être confronté à une gigantesque contestation mêlant les magistrats, la police et l'ensemble des forces pénitentiaires. Si je vous dis cel...
À l'époque, nous avons été confrontés à la fusion des contestations que j'évoquais, et qui sanctionnait certaines erreurs. Or vous êtes aujourd'hui dans la même situation. Ainsi, huit ans après nous avoir succédé, et après avoir présenté votre action comme essentielle à force de nouvelles lois, de nouveaux dispositifs, le bilan est là : il est...
Mais, je vous le dis honnêtement, nous ne pouvons plus participer à un tel consensus : cela reviendrait à avaliser votre échec politique, et nous ne pouvons pas servir de bouée de sauvetage à une politique qui a échoué. Je vous rappelle simplement qu'en 2002, reconnaissant les problèmes auxquels nous étions confrontés, nous avons voté plusieur...
Ce n'est pas ce que vous faites aujourd'hui. Même en termes de moyens, et alors que cela a été votre force à un moment donné, vous tournez le dos à votre propre bilan, puisque vous supprimez de plus en plus de postes de policiers sur le terrain. Nous nous retrouvons ainsi dans la situation ubuesque où les commissariats qui sont en première lig...
Vous le savez très bien, dans mon département où je vous invite à passer non pas une demi-heure, non pas une heure, mais une nuit entière , lorsque des incidents surviennent aux Tarterêts ou à la Grande Borne, il faut plusieurs heures pour regrouper un éventail de forces de police qui puisse ne serait-ce que pénétrer dans ces cités. La réali...
Le maire de Sarcelles est excellent !
Venez voir dans nos cités
On ne peut faire de rappel au règlement, puisque aucun article du règlement ne s'applique à ces séances, mais j'aimerais vous répondre
J'estime, en ce qui concerne la politique de la ville, avoir quelque chose à dire sur l'évolution des débats sur le long terme, monsieur le président. La remarque de M. Asensi est totalement fondée et votre explication n'y répond pas. En 1993, Mme Simone Veil, qui sentait bien que le sujet devenait explosif, avait pris la précaution d'organise...
On ne vous a pas attendu pour le faire.
La politique de la ville ne sert plus à rien !
Monsieur le président, monsieur le ministre, à cet instant du débat, qui a commencé il y a près de deux heures, je voudrais vous dire ma frustration totale par rapport à ce que nous sommes en train de faire. L'intitulé de ce débat laissait attendre un bilan de la politique de la ville. Je suis donc venu pour faire consciencieusement ce bilan, ...
Nous n'arrivons pas à nous en sortir car ce que vous nous donnez ne nous permet de faire qu'une partie des choses, de sorte que, lorsqu'on traite un quartier, celui d'à côté explose et contamine l'ensemble, ce qui crée une situation dramatique. C'est ce qui me fait dire qu'il n'y a pas une, mais plusieurs politiques de la ville. C'est pour cela...