Les amendements de Jean-Yves Le Bouillonnec pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, c'est en tant que député et maire de banlieue parisienne que je souhaite dénoncer ici les conséquences désastreuses de cette réforme pour nos territoires, déjà beaucoup désertés par les commerces et par les services de proximité. La Poste est un établissement public, c'est-à-dir...
Ils l'ont été unilatéralement, par une décision discrétionnaire et autoritaire, sans la moindre concertation avec les élus locaux, et donc sans la moindre considération pour les réalités locales et les usagers. En outre, l'un des deux bureaux de poste restants est fermé durant les vacances estivales. Il est pourtant situé dans un quartier d'hab...
Je vous raconte donc, monsieur le ministre, ce qu'ont vécu mes administrés cachanais. Ils ont vécu la période où une lettre postée dans une boîte à lettres de la commune et destinée à un autre habitant de la commune était triée par le bureau de poste local et distribuée le lendemain matin. Eh bien, savez-vous ce que c'est que le progrès, monsie...
Que le ministre ne m'écoute pas, d'accord ! Mais qu'il me laisse aller jusqu'au bout de mon explication ! Il me semble que j'ai la légitimité de le faire ici, à cette tribune, monsieur le ministre.
J'ai bien la légitimité de le faire, et de vous raconter ce que nous vivons tous les jours.
C'est étonnant. Dès que l'on s'oppose à un ministre, vous nous soupçonnez de nous énerver. Je ne m'énerve pas, je suis en train de vous montrer ce que c'est, censément, que le « progrès ». Le « progrès », c'est qu'une enveloppe circule pendant plusieurs heures, dans trois véhicules, avant de parvenir à son destinataire le surlendemain, et après...
Et lorsque j'ai demandé des explications, on m'a parlé de rationalisation, de modernisation, de procédures supprimant le plus possible l'intervention humaine. Nous sommes capables de comprendre cela, monsieur le ministre, car nous ne sommes pas totalement dépourvus d'intelligence. Mais quand j'ai posé la question : « A-t-on progressé dans le se...