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Deux minutes, ça suffit pour marquer un but ! Et même dix secondes !
C'est la première fois, en quarante ans, monsieur le président, que je parle devant un hémicycle quasiment vide ! (Exclamations.) C'est dire l'intérêt que nos collègues portent à ce débat et le discrédit qui s'attache à notre assemblée !
Cela dit, je parle pour vous, parce que vous êtes là, et pour le président de la commission des lois !
En 1959, Michel Habib-Deloncle, présentant le premier règlement de l'Assemblée de la Ve République après les élections de 1958, écrivait qu'il était la charte de nos libertés et la charte de nos devoirs. Nous examinons aujourd'hui la trente-deuxième réforme du règlement, ce qui doit, monsieur le président de la commission des lois, vous condui...
Le règlement est celui de toute l'Assemblée. Il ne peut être j'ai aussi entendu ce propos tout à l'heure un règlement de lutte d'une majorité
qui imposerait sa décision à l'opposition.
Mais il appartient à l'opposition de comprendre que l'Assemblée ne peut continuer à travailler dans les conditions dans lesquelles elle est conduite à le faire.
Nous devons prendre conscience d'un mouvement d'antiparlementarisme, toujours latent dans ce pays,
qui est prêt, avec raison, à se manifester de nouveau. Monsieur le président de l'Assemblée nationale, vous avez à plusieurs reprises appelé notre attention sur cette menace. La « folle nuit » que nous avons vécue dans cet hémicycle lors du vote de la loi organique d'avril 2009 et que j'ai décrite dans mon dernier récit des débats de l'Asse...
Ce doit de plus en plus devenir la réalité, cher ami Dosière ! Il doit y avoir un équilibre entre le Président de la République et le Parlement. Le président de notre groupe auquel vous faites, messieurs de l'opposition, une publicité insensée :
vous ne parlez que de lui, ce dont il vous est reconnaissant ! a écrit un bon livre Un député, ça compte énormément. Eh bien, si nous voulons compter, non pas énormément, mais un peu, nous devons changer nos façons de travailler. Je souhaite que l'aménagement du règlement soit pour nous tous l'occasion de le faire ! (Applaudissements sur les...
La volonté parlementaire est respectée !
J'ai été ministre du travail pendant trois ans. Je ne laisserai pas dire ce que M. Brard vient de dire. Le contrat d'entreprise n'est pas le démantèlement du droit social et du droit du travail.
Un rôle essentiel est dévolu aux partenaires sociaux, à tous les niveaux. Nous avons toujours défendu le contrat d'entreprise. Ministre du travail d'un gouvernement à majorité socialiste, je n'avais pas cette position. Et vous êtes en contradiction avec tout ce qu'a pu faire la gauche autrefois. C'est scandaleux ! (Vifs applaudissements sur les...
Mais où est-elle, cette bouteille ?
Ce que raconte M. Bloche n'a aucun intérêt. Au moins, une bouteille, cela a un autre charme ! (Rires.)
Si ce n'est pas du Chablis Allons, du sérieux, les gamins ! (Rires.)
C'est pour cela qu'il faut changer l'Europe !
Nous ne sommes pas aux ordres du Parlement européen, vous le savez bien !