Les amendements de Jean-Pierre Nicolas pour ce dossier
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Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, le budget 2012 fera date dans l'histoire de nos finances publiques :
le projet que vous soumettez au débat parlementaire, madame la ministre, est en effet celui des réalités, de la vérité, du courage et de la lucidité.
La réalité, c'est que le problème de la moindre activité est mondial. La réalité, c'est aussi que ceux qui avancent l'utopie de la « démondialisation » oublient que nous ne représentons que 1 % de la population mondiale et à peine 2 % des pays émergents, qui pèsent déjà plus de 50 % dans le PIB mondial. La réalité, c'est aussi que les réserves...
La vérité, c'est que la France emprunte chaque année 180 milliards d'euros. La vérité, enfin, et peut-être surtout, c'est la nécessité de conserver notre note AAA, sinon nous creuserons encore notre dette, au risque de réduire davantage les dotations de l'État. La perte d'un point de base sur nos taux d'emprunt équivaut au budget de la culture...
C'est difficile, pas forcément populaire, mais c'est responsable. C'est la voie que le Gouvernement a choisie, et je m'en félicite, dans le respect des engagements pris pour ramener les déficits publics à 4,5 % du PIB en 2012 et 1 % en 2015. Avec cette stratégie, notre pays amorcera son désendettement dès 2013.
Ce budget 2012 est donc une étape essentielle sur le chemin du désendettement. Il constitue un tournant historique, avec une réduction de 15 % du déficit budgétaire de l'État, qui voit pour la première fois ses dépenses en baisse, hors dette et pensions. Encore faut-il que ce budget soit un budget d'équilibre et d'équité et préserve notre pact...