Les amendements de Jean-Pierre Dupont pour ce dossier
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Le texte qui nous réunit revêt, à n'en point douter, une importance particulière, pour certains d'entre nous en tout cas. Il nous est en effet demandé de nous prononcer sur un sujet délicat qui nous concerne et nous interpelle directement. Comment ne pas constater qu' il s'agit là d'un exercice d'équilibriste, voire quelque fois schizophrénique...
Je me suis donc plié aux règles du jeu. Qu'il me soit toutefois permis, monsieur le secrétaire d'État, d'apporter un bémol
à cette courageuse réforme : il concerne la méthode que vous avez employée. Je regrette à mon tour, après d'autres collègues qui vous l'ont dit et vous le diront sûrement encore, le peu, voire le manque de concertation et de consultation de certains élus directement touchés.
Nous aurions aimé être un peu plus consultés sur les décisions envisagées, un peu plus entendus lorsque nous proposions des projets alternatifs de redécoupage, un peu plus informés lorsque les décisions finales ont été prises et validées par le Gouvernement. Certes, l'existence de la commission consultative a rendu, à vous entendre, l'exercice...
mais, bien souvent, nous avons été informés tardivement ou par voie de presse. Je nuance mon propos car je comprends évidemment que sur pareil sujet, trop de concertation peut venir parasiter la réflexion et ralentir la décision, mais un peu plus que ce qui a été fait n'aurait pas été de trop !
Les projets alternatifs que nous proposions n'étaient pas destinés à « protéger » l'un ou l'autre, quel que soit son poids politique ou son appartenance, mais à essayer de tenir compte des spécificités des circonscriptions, ces entités dont beaucoup ont une histoire, avec leur population, leur topographie, leur dynamisme économique, mais aussi ...
Des esprits chagrins n' iront-ils pas jusqu'à imaginer que l'importance locale de certains leaders politiques de quelque bord qu' ils soient ait pu peser dans le projet de redécoupage que vous nous proposez aujourd'hui ?
Concevez, monsieur le secrétaire d'État, combien il est difficile pour le député très concerné que je suis de se déterminer pour le vote final, tant je suis partagé, je vous le dis, entre la volonté d'obéir à une certaine discipline de groupe et celle de manifester un vote marqué par un réel désappointement. Mes chers collègues, les dés sont...
l' heure n'est plus à la lamentation ni aux regrets superflus, mais permettez, à d'autres et à moi-même, de diriger le regard en arrière puisque nous n'avons plus de ligne d'horizon ! (M. Georges Mothron applaudit).