12272 interventions trouvées.
Vous avez une vocation de serpillière !
Monsieur le président, notre débat prend une très mauvaise tournure et n'est pas loin de susciter en nous une certaine nausée. Nous venons d'entendre M. Copé, qui est un sarkozyste de fraîche date. Il fait donc du zèle pour rattraper son retard.
Celui vers lequel il s'est tourné n'a pas eu à fournir un grand effort pour le convertir ! J'en reviens à notre sujet : ce soir, il y a auprès des deux ministres six conseillers de Bercy, dont Mme la directrice du service de la législation fiscale, et le Gouvernement n'est pas capable de nous donner une explication claire sur ces 20 millions d...
Que vous tourniez cette réalité en dérision me fait penser à cette célèbre séquence du film d'Eisenstein,
Le Cuirassé Potemkine, lorsqu'on voit sur les marches d'Odessa les bourgeoises crever les yeux des révolutionnaires abattus. (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Bramez ! Bramez ! L'ardeur avec laquelle, profitant de la trêve estivale, vous faites passer vos mesures, en vous disant que ce qui sera pri...
« il trouve que la voie à toutes les usurpations est ouverte ». Mettez un nom, très contemporain, sur cette réflexion profonde d'Alexis de Tocqueville ! (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)
C'est de l'auto-intégration !
Combien, précisément ?
Vous devriez être ministre, monsieur de Courson !
Je vais maintenant défendre l'amendement, monsieur le président.
Mais auparavant, je voudrais faire une mise au point : contrairement à ce qu'a laissé entendre Mme la ministre, je n'ai jamais mis en cause ses services, et les fonctionnaires de Bercy le savent bien. Ce n'est pas moi qui réduis l'effectif des fonctionnaires du ministère ni qui rends si difficiles leurs conditions de travail ! Le rythme violent...
ne croit pas un mot de ce qu'il dit ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Les approximations du Président de la République se poursuivent avec l'expression « vie de travail ». On pense évidemment aux revenus accumulés par les ménages au cours d'une vie de salariat. Or, estime Vincent Drezet, chargé ...
C'est une obsession !
Pourquoi ?
Quand il s'agit de travestir des actions qui ne sont pas très morales selon nos critères à nous comme tout ce qu'il y a dans ce projet de loi , on voit des députés de la majorité défiler à la tribune et habiller toute cette politique avec un verbiage invraisemblable, et en détournant les mots de leur sens, en particulier la « valeur travail ».
Mais quand il s'agit de véritables propositions pour moraliser, ce sont des gros mots pour eux. La lutte contre la fraude, c'est un gros mot. Quand M. Woerth propose nous en reparlerons que les bénéficiaires potentiels du bouclier fiscal fassent leurs déductions eux-mêmes sans la curiosité tatillonne de l'administration, vous laissez faire...
et le silence total de votre part, madame la ministre. Je vois d'ailleurs que vous êtes plongée dans des réflexions profondes inspirées par des documents importants mais vous ne trouvez pas l'inspiration pour nous répondre, et c'est bien dommage !
Vous voyez bien, monsieur le président, ça continue ! De nouveau, on veut moraliser, et de nouveau c'est le silence. Madame la ministre, je croyais que vous aviez perdu l'usage de la parole ; je pense qu'en réalité vous avez perdu l'usage de l'ouïe, parce que, sur un tel sujet, ce n'est pas possible que vous restiez muette ! À moins que ce sile...
Madame la ministre, vous voyez ce qu'il en est de la sincérité de vos positions. Si j'interviens de nouveau, monsieur le président, c'est pour éclairer les journalistes, qui, à leur tour, vont éclairer l'opinion. Parce que si on en restait aux réponses très succinctes de M. le rapporteur général et de Mme la ministre, cela passerait à l'esbrou...
Monsieur le président, avant d'aborder l'article 4, compte tenu du silence persistant qui doit certainement traduire un état de fatigue profond des membres du Gouvernement et également du rapporteur général, je demande une suspension de séance de vingt minutes pour que mes collègues et moi nous concertions sur la suite des débats.